Délire Bernard/St. Just

"Ouf ! Merci, Nanar ! Je respire mieux..."

*Saint-Just arrange son col blanc, qui en a pris un coup quand Rob' cherchait à l'étrangler.
Puis il répond à la boutade de Nanar.*

"Mais non ! Lâche Maxou !...
Nous n'allons pas faire comme lui et livrer nos âmes à la violence ? Non ?!!"

**Phrase méga-savoureuse dans la bouche de Saint-Just ...
**

"Qu'en dis-tu, Nanar ?!!"

"Bon mais tu as eu de la chance que Tony n'est pas rancunnier et qu'il a pris ta défense car si ça n'aurait tenu qu'à moi tu serais déjà dans un plateau sur la table."

"Oui, c'est c'la !!! Avec du persil dans les z'oreilles, comme les veaux du restau Hue !!!"

*Cette image... amusante, délirante même... a raison de la colère de Maxou qui, se visualisant, lui-même, la tête sur un plat dans le restaurant le plus chic de Paris, éclate de rire.*

"Waff, waff, waff !"

*Saint-Just attrape à son tour le fou-rire.*

"Ah, ah, ah !
J'imagine !!!
Maxou,e xcuse-moi, mais... je crois aue tu serais un peu dur à manger... moins comestible qu'un veau de lait !!!
Nanar ! Tu ne ris pas, toi aussi ?
(tout bas) Ris, cousin ! ça détendra l'atmosphère et il ne me bassinera plus avec ses idées de "célibat politique" à la noix !!!"

"Ha ha ha ha !!! C'est très drôle !!!"

*Son rire sonnait faux car il n'avait pas la tête à rigoler: il pensait à Rosalie qui devait être en train de fricoter avec son Cocker à la noix. Il n'entendit donc pas Tony l'appeller.*

"Nanar !
Pour fêter... euh... notre bonne entente retrouvée, tous les trois, pourquoi ne pas boire ensemble ?
J'ai une bonne bouteille de vin de Champagne , nous allons l'ouvrir !
D'accord, Nanar ?"

"D'accord" dit-il la'ir faussement envoué.

Ca me fera peut-être oublier la vision de ma tendre et innocente Rosalie avec le Cocker en train de faire des trucs pas très catholiques pensa -t-il avec amertume.

"Et bah alors qu'attendons nous pour ouvrir cette bouteille ?"

*ce revirement d'humeur surprit énormément Tony et Maxou. Ils s'inquiètèrent surtout Tony qui connaissait le penchant de son cousin pour la bouteille.*

*Oups ! J'avais complètement oublié le problème de mon cosuin avec l'alcool...
Quel âne j'ai été de proposer ça !*

"..."

*Maxou regarde Tony d'un air sévère.*

"Mais enfin, tu n'y penses pas, non ? !! Inconscient... chien fou !
Tu ne trouves pas que Nanar a assez bu pour aujourd'hui ?
Et toi, bien sûr, Nanar, tu acceptes... Mais vous êtes deux enfants, encore !"

*nanar ayant déjà siroté son verre tendait la main pour s'en servir un autre mais les paroles de maxou le coupa net dans son élan.*

"mais je n'ai pas bu aujourd'hui seulement quelques bières mais sans plus."

*Il commencait déjà à avoir une voix un peu pâteuse.*

"Eh bien, moi je te conseille, plutôt que de continuer avec cette bouteille Tonyiesque, d'aller te mettre au lit, (dans l'alcove Tonyiesque, que je vois là au fond de la pièce), et de dormir quelques heures... A ton réveil, tu auras les idées plus claires et tu pourras décider avec ton cher Cousin, que faire pour récupérer l'amour de Rosalie.
Tony trouvera sûrement des idées... Après tout, tu es poète, Tony, non ? Alors, que tin imagination te serve à quelque chose de concret, pour une fois... et non à écrire des vers ivres sur un homme transformé en âne qui cajole son ancienne fiancée, ou je ne sais plus quoi."

"J'hallucine !!! C'est à mon poème "L'Organt" que tu parles, en diasnt cette méchanceté ?
Alors là, Maxou, permets-toi de me dire que, si tu n'as vu dans mon élégie que les moments les plus... hmm... grivois, eh bien tu n'as rien compris au but que j'avais en écrivant cela !!!
Un but politique... ça devrait t'intéresser, pourtant !!!
Mais bon... aujourd'hui je n'ai pas envie de commencer une autre discussion... et tu as raison pour Cousin Nanar, je vais le mettre au lit et nous aviserons plus tard...
Tu devrais partir, Maxou... je crois qu'on t'attend aux Cordeliers !"

*Tony montre l'horloge du menton... Il est effectivement un peu tard, l'heure où la réunion aux Cordeliers doit commencer.*

"Oups ! C'est exact, il se fait tard et la réunion ne peut pas commencer sans moi !...
Mais, que voulez-vous, j'oublie le temps quand je suis avec vous deux... mes complices, mes deux chiens fous !"

*Maxou va vers la porte et se retourne en disant.*

"Tony, sois certain que je vous aime beaucoup, tous les deux... et je te présente mes excuses pour ce que je t'ai dit tout-à-l'heure... sur "L'Organt". Excuse-moi si je t'ai blessé."

*Il sort sans attendre de réponse, un peu gêné.*

*Resté seul avec son cousin, Tony va vers lui et essaie de le soulever de la chaise où il est toujours assis, devant la table (et la bouteille aussi !).
Dans l'intention de le traîner jusqu'à l'alcôve.*

"Allez, viens, Nanar ! Maxou a raison, il te faut t'allonger et dormir..."

"mais non mais non."

*Tout à coup sa tête se pencha en avant et alors s'entendit dans tout l'apartement un ronflement très bruyant.*

"Oh, noooooooon ! Voilà qu'il s'est endormi sur la table !"

*Saint-Just se tait... réalisant qu'il avait parlé tout haut;
Mieux vaut le laisser dormir ici à la dure, puisqu'il le désire, parès tout..., pense-t-il.
Et il décide d'aller s'installer, lui aussi, à l'une des (2) autres tables de la petite pièce, de prendre un bon livre et de lire jusqu'à ce que son cousin se réveille...
Lire... tout en pensant en filigrane aux problèmes de Rosalie et de Bernard.
Saint-Just n'a vraiment aucune idée pour arranger les affaires conjugales de son cousin.*

*Nanar marmonna des paroles dans son sommeil.*

"Le duc de germain....Oscar.....Attention...atentat......la reine.....Rosalie.....Diane.....!!!"

*Et il se remit à ronfler mais ses paroles avaient surpris Tony qui se deemandait s'il fallait les croire ou les mettre sur le compte du désespoir de Nanar et de son penchant très pronnoncé pour la bouteille.*

*Il lâcha son livre que de toute façon, il n'arrivait pas à lire, et se leva... faisant de grands pas, marchant de long en large dans la pièce... Il réfléchissait.
Des bribes de phrases qu'avait dit son cousin dans son sommeil, il avait surtout retenu un nom : "Oscar" et aussi le mot "attentat".
S'il s'agissait d'un attentat contre la Reine, son "Ange blond", qui était aux Gardes Royales, serait automatiquement en danger lui aussi, aux premières lignes.
Saint-Just connaissait le Duc de Germain et, comme tous ceux qui s'intéressaient à la politique sur Paris et Versailles, il n'avait pas une bonne opinion de lui. C'était un homme prêt à tout, cousin du Roi et envieux, détestant les souverains en place et surtout la Reine.
Le Duc de Germain préparait-il un attentat quelconque contre Marie-Antoinette ?
Décidé à en savoir plus, Saint-Jus se planta devant Bernard et le secoua d'importance, pour le réveiller.*

"Bernard ! Réveille-toi !!! Que sais-tu de cet attentat et du Duc de Germain ?"

"Hein quoi que se passe t-il ? La police est là pour m'arrêter ou quoi ?" Dit-il d'une voix pâteuse d'alcool et de sommeil.

"Non ! La maréchaussée du Roy ^_^ (commandée, rappelons-le, par le Duc de Breuil et le Général de Jarjayes ) est loin de se douter de tes activités... hmm... illicites !
C'est moi, moi, ton cousin, qui te secoue ! Et je serai plus sévère que ce tortionnaire de de Breuil, pour te faire parler !
Que sais-tu ? Sur Oscar ? Et Germain ? Est-elle en danger ?"

"De quoi me parles tu ? Je n'ai jamais dit qu'oscar était en danger. Oups j'ai vendu la mêche !!!! "

*Il porta ses mains à sa bouche comme un enfant pris en faute.*

"Tu viens de te trahir, sombre crétin, avec ton "Oups !"
Dis-moi ce que tu sais, et vite... Sinon..."

*Saint-Just prend un couteau qui traîne par là, sur la table (Que voulez-vous, un homme qui vit seul, ce n'est pas très ordonné... mais le désordre,dans ce cas, sert à quelque chose...!). Et il le pointe sur le cou de Bernard, menaçant.*

"Ohla doucement Tony tu pourrais te blesser avec ça. Allez donne le moi et on parlera tranquillement."

*Nanar voulut prendre le couteau mais Tony se fit plus menaçant encore.*

*Et il pointa la lame aïgue du couteau juste à l'endroit de la carotide de Bernard, et appuya un peu.*

"Parle !
Je n'hésiterais pas à te tuer, si tu te tais."

*Nanar commence à flancher.*

"Bon d'accord mais enlève d'abord cette lame de mon cou tu pourrais me blesser."

*Tony enlève la lame et nanar dont les jambes ne le portaient plus s'asseya avant de commencer sa sombre histoire.*

"Voilà il y a une semaine j'ai surpris une conversation entre Germain et un homme. Il l'engageait pour assassiner le Colonel oscar de Jarjayes en lui tendant une embuscade sur le chemin entre Jarjayes et Versailles. Le piège est prévu pour le 25 juin ( on est le 24 juin au soir)....."

*Nanar fut coupé dans son récit par Tony se levant brusquement en renversant sa chaise.*