Délire St. Just / Rosalie

"Alors venez ! Nous y allons ... Vous rentrerz dans la boutique, et moi je vous attendrai dehors. Ensuite, selon votre travail, nous nous occupreons de votre logement ..."

*Quelques pâtés de maisons plus tard...
Tous deux sont devant la coquette boutique de Modes et Robes de Mlle. Bertin...
Un panneau demandant une couturière est en efet devant la vitrine.*

"Entrez donc, et... bonne chance, Rosalie !"

*Rosalie entra et n'eut pas trop de mal à obtenir le poste. Une fois sa journée terminée elle rentra et sauta au cou de Saint Just.*
"Monsieur de Saint Just, vous êtes merveilleux !"

"Oui... je sais !"

**Malheureusement, l'Histoire ne me retiendra pas sous cet aspect-là, non plus !
Je l'ai déjà dit, c'est trop injuste et je suis le Calimero des Hommes politiques de tous les temps ! J'aimerais bien être "réhabilité" un de ces quatre, moi !...**

"Euh... je veux dire : ce n'est rien !!!"

*Elle va me trouver présomptueux !!!*

"Oh bien sûr que si ! Comment vous remercier ?"

"Eh bien, en mettant un petit sourire sur votre visage, si triste, à partir de demain !
Demain... Vous allez commencer une vie nouvelle; LIBRE !
Oui, vous serez libre. L'avez-vous réalisé ? Savez-vous ce que re^résente la Liberté pour moi ?"

*Rosalie sourit et dit.*
"Vous aimez la liberté."

"Oui ! Chaque être humain, sur terre, devrait être libre et agir comme il le veut, sans rien, personne ou pouvoir au-dessus de lui, qui le brise et l'étouffe.
Voyez-vous, notre société actuelle est vraiment mal faite, remplie d'injustices. Pensez-vous que les gens qui habitent ce quartier où je vous ai trouvée, hier, sont libres ? Non ! On ne peut pas être libre quand on crève de faim et de misère..."

"Non, je suis d'accord avec vous. Quand les gens sont obligés de se vendre eux-même parce qu'ils n'ont plus rien d'autre, c'est odieux."

"Vous, Rosalie, aujourd'hui vous êtes tirée d'affaire, mais combien de femmes pleurent de ne pas pouvoir donner du pain à leurs enfants dans Paris ?
Alors qu'à Versailles... le couple de souverains qui nous dirige gaspille en un seul dîner, plus que l'argent qu'il faudrait à uen famille entière pour vivre pendant un an!..."

"Je suis d'accord avec vous, monsieur de Saint Just, mais... que peut-on y faire."

"C'est ce que je me demande tous les jours depuis que je suis arrivé à Paris, et ... seul, on ne peut rien faire, c'est évident, mais... il y a bien des hommes qui s'unissent pour discuter de tout ça, et essayer de trouver ensemble des solutions ... je crois ? On m'a parlé de réunions secrètes dans une église non loin de Paris..."

"Ah ? Bien, oui, c'est peut-être votre solution !"

"Oui, j'irai et... j'ai espoir que, réunis à plusieurs personnes de bonne volonté, nous pourrons trouver des solutions pour qu'il y ait moins d'injustice et de misère, en France."

"Vous êtes un être tellement passioné monsieur, j'aime votre fougue !"

"Passionné ? Oui, c'est exact ! Je sui surtout passionné par la poésie et la littérature, et je veux devenir écrivain. Et j'ai cette seconde passion, celle de vouloir changer ce qui ne va pas dans le monde qui m'entoure..."

"Vous avez raison et je vous souhaite d'atteindre vos objectifs."

"Eh bien, si vous et moi nous restons tous les deux sur Paris... je vous fais la promesse que, dans quelques années, vous entendrez parler du Chevalier de Saint-Just !"

*Il rit...*

"J'en suis convaincue. Bien. Que voudriez vous que nous fassions ?"

"Je ne sais pas... Il est quelle heure ? Oh, bientôt midi !!
Eh bien, que diriez-vous d'aller fêter votre emploi tout neuf, en alalnt manger dans un établissement nouveau, lui aussi,qui s'appelle le RESTAURANT ! Il y en a un , là, à deux pas de chez Mlle. Bertin ! Il s'appelle le restau Hue !"

** Véridique, historique et ne riez pas !!!
: "Jusqu'alors, les gens fortunés ou qui vaient quelques Doublezons allaient acheter leurs repas chez le "tariteur" et le consommaient chez eux, servis par leurs domestiques.
Vers 1770 et quelques, un des cuisinierd du Duc d'Orléans, M. Hue, a décidé d'innover et a eu l'idée géniale d'ouvrir le premier "restaurant", dans une des plus belles rues de Paris; les gens venaient y manger sur place et étaient servis par un maître d'hôtel, un sommelier et des garçons.
C'était donc le premier "RESTAU HUE" .**

"Heu, bien sûr, si vous y tenez !"

*Tous deux sont maintenant attablés confortablement devant une petite table du "restaurant"...
Rosalie, un peu intimidée, et Saint-Just, à l'aise en apparence.*

"Eh bien, laissez-moi choisir, voulez-vous ? Nous allons prendre des quenelles de brochet sauce Marie-Antoinette pour commencer, et ensuite... un H. I. Parmentier ! Avec un vin de Picardie, s'il-vous-plaît !", dit-il au maître d'hôtel. Puis, à Rosalie :
"Nous allons nous détendre ! Vous l'avez bien mérité !"

"Puisque vous le dites."

"Et moi aussi ! Après tout...
Buvons à nous et à nos réussites !"

"Heu d'accord !"
*elle leva son verre.*

"Allez ! On vide nos verres en même temps, et on fait le voeu de devenir célèbres et de laisser tous deux notre nom dans l'Histoire !!!"

*Il vida son verre, cul sec.*