Délire St. Just / Rosalie

*Rosalie sourit.*
"Je... Je vous remercie."

*Le lendemain matin...
Saint-Just, qui se lève toujours tôt, car il écrit mieux le matin, descend après quelques pages noircies, dans la salle à manger de ses logeurs. Car c'est là que, chaque matin, il y prend son petit déjeuner en compagnie de ses hôtes.
Le "Papy" l'avertit que "la jeune fille de la veille viendra se joindre à eux, ainsi que sa fille".
En attendant Rosalie, Saint-Just boit un bol de café fumant et félicite la "Mamy" pour son bond café.*

**Normal ! Que le café soit bon ! Car...
"Grand'mère sait faire un bon café, Grand'mère sait faire un bon café !"**

"Rosalie va bientôt arriver..."

"Bien le bonjour, cher monsieur de Saint Just !"

*Il se leva...*

"Bonjour, Mademoiselle ! Avez-vous bien dormi ? Asseyez-vous donc..."

*Il salua aussi la fille de ses logeurs, qui accompagnait Rosalie.*

*Rosalie s'installa.*
"Je voulais vous remercier encore monsieur, de l'amabilité dont vous avez fait preuve hier. Si vous n'aviez pas été là, je..."

"Laissez ça, Mademoiselle, c'est tout naturel... et puis, n'importe qui en aurait fait autant en vous voyant si désemparée !
Voulez-vous un peu de café ?"

"Heu, je n'ai jamais goûté."

**Comment ? Jamais goûté de café ???**

"Eh bien... c'est l'occasion ! Buvez et vous verrez, c'est un breuvage chaud qui donne de l'énergie. J'en bois... hm, pas mal dans la journée lorsque j'écris. Après une bonne tasse de café, vos idées sont plus claires et vous pouvez réfléchir...
Et justement, vous avez besoin de réfléchir ce matin !...
Prenez votre petit déjeuner tranquillement, et nous parlerons ensuite..."

"Très bien"
*Elle trempa ses lèvres.*
Qu'il est gentil ce monsieur de Saint Just

**Eh bien oui, je suis gentil ^_^, mais malheureusement, l'Histoire ne m'a pas retenu sous cet aspect-là de mon caractère ! Et ...
c'est trop injuste !**

"Alors ! Ca vous déplaît ?Ce goût de noisette ?"

*Elle fit la moue;*
"Je dois admettre préférer le chocolat."

**Le chocolat ? Quelle horreur ...
... pour la ligne ! Sachez, petite Rosalie, qu'une tasse de chocolat chaud fait 90 Calories, et qu'une tasse de café n'en fait que 30 (avec un sucre !) ou 0 ou "négligeable" (sans sucre !) !!!
**

*Saint-Just fit la moue.*

"Le chocolat ? Hm, j'avoue ne pas trop aimer... Mais grignotez une ou deux tartines, il vous faut reprendre des forces avant l'épreuve que vous avez eue hier... Et puis, il va aussi vous falloir prendre des décisions aujourd'hui...
Je comprends que vous ne pouvez et voulez, pas retourner vivre chez votre mère ? Aimeriez-vous rester sur Paris ?"

"Beaucoup, mais je ne puis m'imposer quelque part."

"Et que diriez-vous de prendre une petite chambre ici ? Mes propriétaires en ont une de libre... toute petite, paraît-il mais propre et surtout calme . Vous y seriez bien ."

*Elle baissa les yeux, n'osant poser la terrible question.*

*Tiens ?... Elle ne dit rien... elle semble hésiter, comme si elle voulait me poser une question, mais n'osait pas... La pauvre, elle a l'air si timide !*

"Heu... Mademoiselle ? Vous voulez demander quelque chose ???"

"Et bien, comment... pourrais-je... payer même une minuscule chambre."

"Je pensais que... si vous envisagez de rester habiter sur Paris, vous pourriez trouver du travail. C'est une si grande ville... le travail ne doit pas y manquer, je suppose ?
Je ne sais, moi... vous pourriez travailler chez une coutirière, par exemple...?"

**Comme styliste ou mannequin ! Le rêve de toutes les jeunes filles qui "montent à Paris" !!!
**

"Oui, j'aimerais beaucoup. Je serais prête à travailler dur, mais personne ne veut de moi."

"Eh bien... que savez-vous faire ?"

"Cuisiner, repasser, coudre, netoyer, récurer, servir ou même dialoguer s'il le faut. Je suis prête à tout sauf..."

"Sauf...? Oups, oui j'ai compris !!!
Aimeriez-vous travailler chez une couturière ? Hier , en me promenant dans les rues les plus belles de la capitale, j'ai vu une annonce sur une porte. Cherche JF sachant coudre et broder. C'était sur la vitrine de la couturière la plus chic de Paris, Mme. Rose Bertin !"

"Et bien pourquoi pas !"

"Eh bien, puisque vous avez fini votre café, venez : je vous amène devant la boutique de Mlle. Bertin auusitôt ! Vous ne savez pas où elle se trouve, je suppose ?"

"heu non !"