Harcélement de la Polignac (5)

*La Polignac ne dit rien... attendant qu'André réponde, lui, au petit Dauphin...*

''En tout cas, vous ne pouviez me faire plus beau compliment altesse, merci''

*Pendant la leçon d'équitation, la Polignac s'approche d'André, qui se tient tout près du petit Dauphin et de son cheval, et lui murmure tout bas, pour que l'enfant n'entende pas.*

"Veuillez pardonner à Louis-Joseph ses paroles de tout-à-l'heure, André... il est si franc, si spontané et puis... à huit ans... comment pourrait-il comprendre que..."

*Elle laisse sa phrase en suspens, gênée.*

''Je n'ai rien à lui a lui pardonner, cmme le dit le proverbe, la verite sort de la bouche des enfants''

*Sans ajouter un mot, il monta en scelel et commença l'exercice*

*Un peu à l'écart de l'élève, de son professeur et de son chaval pendant la suite du cours d'Equitation, Julie de Polignac méditait sue ces dernières paroles, très très gentilles d'André. Ainsi que sur celles, spontanées et étourdies mais venant du fond du coeur, du petit Dauphin.
Peut-être suis-je sotte de ne pas accepter ce genre d'amour-amitié que me porte André Grandier, pensait-elle... J'ai peur... très peur, que cela ne dure pas (à cause de notre différence d'âge) mais... qui peut prédire la durée d'un Amour ?
Julie décida en son for intérieur de parler à André; et à la fin du cours, quand le Dauphin descendu de cheval faisait un câlin à Prince blanc, sa petite tête blonde enfouie dans la longue crinière, elle alla vers André qui tenait la bride et lui glissa tout bas...*

"Je voudrais vous parler... j'ai peut-être eu tort, hier... décidé trop à la hâte.
Pourrais-je vous voir ? Je ne sais pas, moi... ici même près de mes écuries, après mon service auprès des enfants royaux ?"

''Tres bien, vers quelle heure dois je venir?''

"Eh bien... vers 19:15 h !
C'est à sept heures chaque soir, que je remets les enfants entre les mains de leurs nourrices. Qui s'occupent de leurs repas du soir et de leur coucher."

''Très bien, dans ce cas je vous attendrais à cette heure près des ecuries''

*Il la salua et monta sur son cheval avant de le lancer au galop*

*La Popo ramena Louis-Joseph auprès de sa mère...
et à sept heures, alors qu'elle croyait avoir fini son service, Marie-Antoinette l'appela et lui demanda comme un petit service d'aller porter une misssive chez le Comte de Fersen.
Arf ! Après Oscar, c'est Mme de Polignac qui "tient la chandelle" aux amants illégitimes !
Munie de la lettre, Mme de Polignac décida d'aller, quand même, à son rendez_vous avec André devant les écuries. Elle aussi, comme la Reine, avait ses Amours...
Et elle irait porter la lettre à Fersen après son entretien avec André !*

"André ! Vous êtes là ?"

*André était accoudé à l'une des poutres, les bras et les jamabes croisées et observait un jument et un étalon amoureux, il tourna la tête*

''Je suis ici''

*La Popo arrivé et regarda dans la direction du box où les deux chevaux se faisaient des mamours ("batifolaient", comme le dit le hibou dans "Bambi" !!!)*

"Aaaah ! Euh... S'il-vous-plaît, André...
Je vous prie de m'en excuser d'avance, mais je n'ai qu'un petit quart d'heure à vous accorder ! Je dois aller à Paris porter une lettre de la Reine à..."

*Ce disant, la Popo machinalement voulut toucher la dite lettre, qu'elle avait mise dans la poche de sa robe.
Et là... La cata !!! La lettre "compromettante pour MA" ne s'y trouvait plus.
Ses yeux s'écarquillèrent, de peur.*

"AAAAAAAH ! André ! La lettre... je ne l'ai plus, je l'ai... perdue, en venant ici !"

*Devant son air affolé, il tenta de la calmer*

''Calmez vous! Nous allons la retrouver, elle doit être sur le chemin que vous avez fait pour venir! Venez''

*André sortit le premier de l'écurie et commença à chercher la dite lettre, il la vit quelques mètres plus loin,......mais des nobles venaient dans cette direction*

"Il faut absolument ramasser cette lettre avant eux ! Il y va... de l'honneur de la Reine !"

*andré eut une idée*

''Vous allez détourner leur attention pendant que je recupererai la lettre''

*Oui ! Mais la Popo, elle, pour une fois... euh, disons, qu'elle pouvait mentir "pour la bonne cause"... manquait d'imagination !*

"Détourner leur attention ? et... vite ?
Mais... comment ? André, COMMENT ?"

*André reflechit rapidement et trouva*

''Vous allez courir vers eux et les appeler, vous prétendrez qu'un terrible evenement s'est produit, comme vous semblerez affolée, il vont vous suivre et je vous ferai signe une fois que la lettre sera en sureté!''

*Aussitôt, la Popo se précipita vers las quatre courtisans et, les bras écartés, elle leur cria...*

"Venez vite ! Viiiite ! Avec moi ! Dans mes écuries !
Mon Dieu, c'est affreux !"

"Qu'y a-t-il, Madame de Polignac ?
J'arrive !"

*C'était le courtisan le plus courageux qui avait parlé : il s'agisait du Comte de Meaux.
Il avait l'habitude qu'on l'appelle toujours à l'aide à Versailles ; il ne se passait pas une semaine, en effet, sans qu'on entende dans les couloirs du château ou dans les jardins : "A moi, Comte de Meaux !"
Il se tourna vers ses trois autres compagnons, moins courageux que lui, et les gourmanda...*

"Allons ! Les amis ! Suivez, vous aussi, Mme. de Polignac ! Vous n'allez pas laisser une femme en danger, seule, quand même ?"

*Et ils partirent tous dans les écuries, où la Popo les précéda tout en cherchant dans sa tête quel gros mensonge elle allait pouvoir dire !*

"Regardez ! Là, à côté de Noir désir !
Il est énorme !"

*Elle s'interrompt, puis reprend...*

"Aaaaaaaaah ! Il 'y est plus !!! Il y avit un rat... gros comme un chien !"

"Ben... Madame de Polignac !!! Il y a toujours des rats dans les écuries !!!"

"C'est vrai !
Oh... excusez-moi, je vous ai dérangés pour rien !
Je suis navrée..."

*Bon !, pensa Julie de Polignac. Je suis passée pour une sotte auprès de Meaux et de ses acolytes, et demain tout le monde saura à la Cour que j'ai peur des petites bêbêtes, mais... André a eu largement le temps de ramasser la lettre !*

"Allons, je ne vous retiens pas plus longtemps !"

*Elle va rejoindre André et lui dit...*

"Ouuuffff ! Vous avez la lettre ?"

''Oui..''

*Il sortit la lettre de sa poche et lui tendit*

''Voila, ne l'egarer pas une nouvelle fois, vous n'avez rien?''

"Non, merci de votre attention... et de votre aide !
Sans vous... la Reine était perdue !
Je crois que je peux vous faire confiance, vous graderez le secret ? Cette lettre est destinée à Axel de Fersen et... c'est une lettre d'amour.
Je dois aller la porter chez le Comte à Paris, mais... maintenant je me demande... peut-être pourrions-nous aller la porter tous les deux ?
Je sais que la Reine vous a parfois confié ce genre de mission, à Oscar de Jarjayes et à vous. Elle me l'a souvent dit... Donc, vous savez... pour elle et Fersen !"

''en effet, je suis au courant, mais je en suis aps comme d'autre et je comprends que la Reine envoi ses lettres au comte, elle l'aime sincerement et lui aussi, il ne sont donc pas à blamer! Si vous désirez que je vous accompagne j'accete avec plaisir''

"Merci ! Nous allons prendre ma calèche et mes chevaux, et pour plus de discrétion, pas de cocher ! Le mien est trop bavard (et en plus, un vrai danger public !!!).
Cela ne vous dérangerait pas de... tenir les rênes ? Oh, n'ayez crainte, je m'assierai tout bonnement à côté de vous sur le marchepied, nous pourrons donc continuer à bavarder tous les deux."