Harcélement de la Polignac (5)

*il sourit*

''certes, mais pour moi se sdix ans n'existent pas...''

"Pour moi, si ! J'ai 35 ans, j'ai une grande fille de 20 ans... qui est votre amie, Rosalie... Et donc vous êtes plus près de son âge, à elle, que du mien !
Comment pourrrias-je oublier cela ?"

**Avec un bon Lifting mannequin !
**

''Certes, j'admets que je suis du même âge que votre fille, mais l'âge est il une raison valable pour empêcher l'amour?''

"N...Non, je dois le reconnaître..."

*Mais Mme de Polignac semble comme effrayée par la déclaration d'André... que, pourtant, elle a cherché !
Comme si elle avait peur, une fois mise au pied du mur, d'une nouvelle aventure.*

''Je crois que je devrais vous laisser, vous avez eut trop d'emotion pour aujourd'hui, nous en reparlerons plus tard''

*Il se leva et l'aida à en faire de même avant de la prendre dans ses bras et de l'embrasser*

*La Popo se sentit fondre devant ce baiser d'André. Mais elle parvint à rester maîtresse d'elle-même et murmura...*

"Oui, vous avez raison... A demain !
Nous nous verrons... ici, aux écuries, vers dix heures du matin ? Si vous voulez ?..."

*Il sourit*

''Je serai là''

*il lui fit un baise-main et sortit*

*Restée seule, un peu fiévreuse, la Popo regretta d'avoir fixé ce rendez-vous...
Paradoxale Julie... Malheureuse en couple, elle se vengeait en "draguant" ouvertement tout "pantalon" qui lui plaisait et qui passait par là, mais... en fait, elle n'alalit pas plus loin que le simple flirt.
Et finalement, a part une aventure avec le meilleur ami de son époux, n'avait eu aucune liaison réelle !
Et maintenant, voilà qu'un être jeune, beau et sincère, lui apportait un Amour.
Cela ne lui était jamais arrivé, encore...*

"Mon Dieu, que faire ?
J'aimerais m'enfuir... mais je ne peux ! A cause des devoirs de ma charge...
J'irai donc, demain... à ce rendez-vous !"

*André ne dormi pas, cette nuit-là, il ne cessait de penser à ce baiser, si court fut il qu'il lui avait donné, finalement, il se leva et alla à l'écurie des Polignac bien avant 10H00, pour patienter il s'occupa de son cheval*

*La Polignac arriva... peu apprêtée, et blanche comme un linge.
Elle attaqua directement...*

"André... Je suis désolée... Mais... ça ne va pas être possible !"

*André était très calme, il continua de s'occuper de son cheval mais avait entendu*

''Je vous écoute''

"Oui...
Ca ne va pas être possible... entre nous deux. Je ne peux pas... je ne veux pas, plutôt... commencer une nouvelle histoire.
Même avec l'homme le plus séduisant de Versailles..."

*il sourit sans qu'elle le voit au son de ce surnom*

''Je comprends, je vais donc partir''

*Elle lui tourne le dos, le visage contre le mur de l'écurie, pour lui cacher ses yeux au bord des larmes.*

"Merci... Merci, je savais que vous pourriez comprendre.
Partez. Nous nous verrons demain matin, pour la leçon d'équitation du Dauphin...
Pour lui... il est si petit, et si fragile... il nous faudra faire comme s'il n'ya avait rien eu entre nous. Promettez-le moi."

''Très bien, je ferai comme vous le désirez''

*Il sorit en tenant son cheval par la bride, avant de l'enfourcher et de partir au galop*

*Effonndrée, se tenant des deux mains au mur de l'écurie pour ne pas tomber, Julie de Polignac le regarda s'éloigner à travers un brouillard, - celui de ses larmes.
Elle passa tout le reste de la journée à pleurer dans sa chambre...
Mais vivre dans une Cour apprend à se dominer en toute circonstance,et à laisser ses chagrins de côté. Et le lendemain matin, lorsqu'elle alla chercher le Dauphin pour sa leçon d'équitation, seuls des légers cernes mauves sous les yeux auraient pu trahir son chagrin.
Louis-Joseph était en forme, et impatient, selon son habitude, de retrouver son cheval et André Grandier. Aussi arrivèrent-ils à l'heure devant l'écurie.
Ils virent André arriver à cheval, au galop...*

"Regardez, Louis-Joseph, comme un cavalier émérite a fière allure...
Ne dirait-on pas que Monsieur Grandier sort d'une image d'un Conte de Perrault ?"

*André stoppa son cheval et en descendit, il s'avança vers le Dauphin et la comtesse, il s'inclina légérement comme à son habitude*

''Votre altesse, madame''

*Puis il alla dans l'ecurie pour préparer Prince Blanc, chez lui, tout semblait normal*

*Le Dauphin avait suivi André dans l'écurie, il s'intéressait à tout ce qui concernait les chevaux et voulait voir comment son professeur allait seller Prince blanc.
Comme un enfant de son âge, il parlait spontanément.*

"Oh, vous mettez une couverture sur le dos de Prince blanc avant de poser la selle ? C'est pour que le cuir ne lui fasse pas mal à la peau, n'est-ce-pas ?
Il a fière allure, mon cheval, ne trouvez-vous pas, Monsieur mon Ecuyer ? Il est un peu... comme vous ! Madame de Polignac disait tout-à-l'heure que vous aviez l'allure d'un prince de contes de fées ! N'est-ce-pas, Maman Julie ?"

*La gouvernante, qui était restée à l'entrée de l'écurie, sachant que le Dauphin ne risquait rien en compagnie d'André, balbutia, surprise...*

"Eh bien... Louis-Joseph... Oui, je ne disais pas excatement comme ça... Je... je disais que..."

*Nerveuse, elle se demandait comment André allait réagir.*

*mais il ne se moqua pas d'elle, se contentant de lui sourire*

''Et bien je suis heureux qu'elle me considère ainsi...''

*Il la reagrda quelques minutes, puis se reconcentra sur le Dauphin*

''En effet altesse, si je met ce tapis c'est pour éviter que le cuir de la selle n'entaille le dos du cheval, car nous sommes comme un poids pour lui, alors pour éviter de le faire souffrir, il faut le protéger''

*Le Dauphin monta sur son cheval, d'un bond léger...*

"Oh, mais moi, je ne pèse pas lourd !!!
Ce n'est pas comme vous... qui êtes un homme ! Costaud ! Ou comme vous, Maman Julie !"

*La gouvernante manqua de s'étouffer à cette dernière "gaffe" de son royal élève.
Elle qui était si fière de sa "ligne", que beaucoup à Versailles lui enviaient, et qui était toujours entre deux régimes ! (Dissociés, ou macrobiotiques, selon la dernière mode lançée par Cagliostro !).
Elle piqua un fard, et rougit.*

"Oh ! Louis-Joseph ! Ce n'est guère galant à dire... à une dame, ça !"

*André sourit*

''Il est vrai que nous sommes plus lourd que vous car nous sommes des adultes Altesse, néanmoins je trouve madame de Polignac magnifique''

*Sans ajouter un mot, il sortit son cheval et amena en même temps Prince Blanc et le Dauphin dehors*

*La Polignac était à nouveau toute rouge de confusion... et dans son for intérieur, ravie de ce compliment, qu'elle savait être sincère.*

"Merci, André !
Un compliment fait toujours plaisir..."

*Du haut de Prince blanc, tenant les rênes avec application, le Dauphin rajouta (Décidement, c'était sa journée d'éloquence spontanée !)...*

"Moi aussi je vos trouve MAGNIFIQUE, tout comme Monsieur Grandier !
Vous êtes magnifiques tous les deux.
Alors ? Mon compliment vous fait plaisir ? Vous allez me remercier à moi aussi ?"