Harcélement de la Polignac (5)

*Mais, comme il y a une loi de la Nature qui fait que la moitié des gens, sur terre, sont là uniquement pour emm... enquiquiner l'autre moitié !
Aussitôt arrivés dans le salon des Polignac, et alors que la Popo vient de donner ordre à une servante de leur apporter un bon café chaud, qui trouvent-ils, à 11 heures du matin déjà de retour chez lui et accoudé au bar ? Devinez...
Le ministre de la Poste en personne !
Juché sur un tabouret (car il est petit...), un verre de Brandy à la main, il a l'air d'être déjà passablement alcoolisé.*

"Tiens, tiens, tiens ! Ma chère épouse... et Monsieur Grandier !
Alors, le "leçon" est déjà terminée ?"

"Oui ! Mais... qu'est-ce-que vous faîtes là, mon ami ?
A cette heure-ci, vous devriez être a votre ministère ?..."

"Bôôôôffff ! Il y avait pas grand'chose à faire aujourd'hui, alors j'ai prégéré... revenir ici !
Alors, Monsiuer Grandier ? Elle est douée pour l'équitation, ma femme ?"

''Elle a parfaitement réussi à surmonter sa phobie des chevaux, elle deviendra surement une cavalière émérite''

*Le ministre haussa les épaules...*

"Pfff ! Foutaises !
Vous voulez savoir pourquoi mon épouse a ce soudain interêt pour les canassons, Monsieur Grandier ???
Je vais vous le dire, moi !"

"(à son mari) Taisez-vous, mon ami ! Vous avez bu et vous dîtes n'importe quoi..."

"(à A.Grandier) Il vaudrait mieux que nous sortions d'ici, venez..."

*Le Popo coupe la parole à sa femme...*

"Ah non ! Il ne partira pas, sans avoir entendu ce que j'ai à dire !
Monsieur Grandier, je suis peut-être saoul, mais je suis quand même... ministre de la Poste ! Je suis oblitéré... mais pas timbré ! Et j'ai des yeux pour voir... le manège de mon épouse !
Pourquoi s'est-elle soudain pris de passion pour l'équitation ? Je vais vous le dire, moi ! Pour avoir des prétextes de se retrouver seule avec vous, voilà tout !
Qu'en dîtes-vous, Grandier ?
(Il se sert un verre.) Vous prenez un Brandy avec moi, bel écuyer ?"

''Merci mais je ne bois pas, quand à vous monsieur je vous conseille d'aller vous coucher une ou deux heures afin qua l'alcoll dans vtre sang ne fasse plus effet''

*Puis se tournant vers LA polignac, il prit doucement sa main et lils sortirent*

*Resté seul dans la pièce, le Polignac , au lieu de suivre le conseil d'André, se servit au contraire un verre supplémentaire de Brandy...*

"Pfffff ! Décidement, on aura tout vu, dans cette baraque !
Depuis quand le jeune amant d'une épouse donne-t-il des ordres, ainsi, au mari ? Ministre, de surcroît !"

*Poussant un grand soupir d'exaspération, il penche son nez vers son verre et, regardant son propre reflet dans le sombre Brandy, il se lance ce compliment :*

"Oui... Je suis ministre... je ne suis donc pas k(Censuré / Cherchez la lettre manquante, - et envoyez votre réponse avant le 30/03 sur carte posatle avec votre nom et adresse à : "M. de Polignac, Ministre des Postes, Versailles, Yvelines" / Si vous avez la bonne réponse, vous recevrez 10 enveloppes prétimbrées !)n ."

*Sur ce, le Polignac s'écroule par terre, ivre mort...*

*André et la Polignac arrivèrent dans le boudoir de celle ci*

''Pardonnez-moi d'avoir ainsi parlé à votre époux!''

*La Popo est troublée et s'asseoit, un peu essoufflée...*

"Oh, je n'ai rien à vous pardonner !
C'est plutôt moi, André, qui vous présente toutes mes excuses... pour le comportement de mon époux !
Je... je ne suis pas heureuse avec lui... Croyez-moi, vous ne venez d'avoir là qu'un léger aperçu des scènes qui se produisent ici tous les jours !"

*Il en fut surprit, il ne pensait pas qu'elle souffrait ainsi*

''Tous les jours vous avez ce genre de dispute avec votre époux??''

"Oui ! Tous les jours ou presque... car il y a des jours où nous ne nous croisons même pas : mon époux a ses appartements dans l'aile gauche de ce bâtiment, et ma fille et moi-même vivons, à part, dans l'aile droite.
Mais dès que nous sommes ensemble dans la même pièce plus de trois secondes... eh bien, vous avez vu ! Un chien et un chat !!!
Ce n'est pas juste !"

*La Polignac porte la main à ses yeux, pour les cacher... elle est au bord des larmes...*

"Oui, c'est injuste parce que Monsieur de Polignac me doit tout : son poste de ministre, son titre de Duc... et que moi, je n'ai eu qu'à souffrir de sa conduite."

*Il s'assit à coté d'elle et touchée par ses larmes, la prit dans se sbras*

''Calmez vous, il ne faut aps vous en faire pour cela...''

*Touchée par la gentillesse d'André et ce geste consolateur qu'il avait eu pour elle, la Popo redoubla de sanglots.*

"Si ! Je m'en fais... pour ça !
Parce que ma vie... est un enfer !"

''Mais vous n'êtes plus seule, je suis la si vous avez besoinde quelqu'un....je ne puis faire grand-chose, mais j'aimerais être là pour vous aider''

"Merci, André !
Vous êtes déjà là... à mes côtés, vous m'offrez votre amitié et... vous ne me respoussez pas, comme beaucoup de personnes "bien" de la Cour... C'est déjà beaucoup !"

*Il lui sourit et la détailla, elle ressemblait au femmes de la cour, ses longs cheveux blonds tenus en une savante coiffure, son visage légérement maquillé et ses yeux emplis de larmes...*

**Aussi étrange que cela puisse paraitre, André latrouvait soudian très belle, il essuya se slarmes**

*...ce qui eut pour effet de faire redoubler les larmes de Mme. de Polignac.
Emue, elle balbutia :*

"M... Merci ! Je ne mérite pas... ça !"

''Ne vous dévaloriser pas! au premier abord vous pouvez sembler distante et froide, mais je sais que vous êtes quelqu'un de sensible et de sincère''

"Oui ! Mais... je ne me dévalorisais pas, je pense -sincèrement- que je ne mérite pas votre amitié...
Cette amitié que vous m'offrez... je l'accepte comme un cadeau, -un de ces cadeaux que la vie vous fait par surprise.
Je ne chercherai pas à aller plus loin, je vous le promets."

''Cela est bien dommage madame, car je ne veut de cette amitié, j'aimerais quelque chose de beaucoup plus fort venant de votre part..."

*Il s'arreta et attendit*

*La Popo est surprise... et ravie.
Serait-ce là un début de déclaration ?*

"AAAAH ?... Vous voulez dire que..."

*Il ferma les yeux*

''Je pense ressentir la même chose que vous a mon égard''

"Pouvons-nous prendre un nouveau départ... vous... et moi ?
Nous avons près de dix ans d'écart..."