Oscar à la rescousse (4)

*Petit résumé de la situation : Le requin ^_^ Valmonti, mafioso notoire, vient d'enlever la jeune Rosalie sur un chemin de terre près du château des Jarjayes.
Il la séquestre dans une auberge qui lui appartient, située rue du Temple, près de sa salle de jeux clandestine.
Celle, précisément, où la mère de Polignac dépense tous ses Doublezons !*

"Nous y voilà ! (A ses deux hommes de main, les pieuvres ^_^...) Laissez_moi seul avec Mademoiselle, vous deux, et gérez TOUS les problèmes du Cercle de Jeux sans moi, ce soir. Moi, je reste ici !"

*Valmonti extrait Rosalie du sac dans lequel elle était enfermée, la pose avec délicatesse sur le lit et attend qu'elle se réveille, assis sur le lit à ses côtés...*

*Rosalie ouvrit les yeux, désorientée.*
"Mais où est-ce que je me trouve ?"
*Elle remarqua le requin mafioso.*
"Vous ! Mais que me voulez-vous ?"

*Valmonti fit un grand sourire (avec toutes ses dents, le sourire d'un squale ^_^ est impressionnant !) et dit deux petits mots, du fond du coeur, à sa captive...*

"ENFIN SEULS !"

*Rosalie eu tun mouvement de recul.*
"Je... vous..."

"N'ayez pas peur, petite Demoiselle ! Je ne vous veux aucun mal...
Je vous ai enlevée, certes... et je vous l'avoue franchement ! Voyez...
Mais c'était parce que c'était là le seul moyen que j'avais de vous avoir quelque temps près de moi.
Vous ne l'avez pas compris ? Je vous aime..."

**C'est fou comme ces 3 derniers petits mots reviennent souvent sous les doigts d'un joueur de RPG...
**

"Vous... que dites-vous ? Mais..."
*Il l'aime, comment peut-l l'aimer alors que c'est un requin et un mafioso ? Voilà ce qu'elle se dit la petite lilie, et puis elle se met à penser pognon, elle se dit que elle seule peut sauver sa mère, que ce type a un moyen de pression. et elle panique encore plus.*

"Mais oui ! Je vous aime..."

**Voyez ! Qu'est-ce-que je disais, plus haut ?!!
**

"Rosalie, écoutez... Restez ici quelque temps, apprenez à me connaître...
Je suis Comte de Valmonti et de Venezia, je suis le dernier descendant d'une famille vénitienne qui s'est brillamanet illustrée pendant la Renaissance ... Eh oui, mes ancêtres étaient Condottiere... et ont combattu brillament.
Mes activiés ici en France sont... euh... assez commerciales... (C'est le moins qu'on puisse dire !) Mais comprenez que j'y ai été obligé... euh... par tradition familiale.
Si vous m'épousiez, vous seriez Comtesse vénitienne et... et je vous promets de recommencer ma vie, ailleurs. A Venise, dans mon antique palais, si vous le voulez... ou aux Amériques. Mais partout, vous serez comme une reine... mon Lys !"

"C'est très beau ce que vous me proposez là, mais l'argent ne m'intéresse absolument pas. Je refuse de trahir ainsi Oscar."

"Mais... cet Oscar, vous l'aimez vraiment, alors ?
Rosalie ? Expliquez-moi... ce qu'il a de plus que moi !"

**Allez, j'attends ! Moi le requin ^_^ !
Et interdit de me sortir comme arguments :
1/ qu'il sait meiux se battre que moi :
2/ qu'il n'a pas une gueule de squale ^_^ (Je sais, je sais : non seulement je fais un sale boulot, mais j'ai une sale gueule et... je sens le poisson !) ; ni enfin,
3/ qu'il a dix ans de moins que moi.
Allez, petite Rosalie ! Vos arguments : pourquoi me préférez-vous Oscar ?**

"Le coeur a ses raisons que la raison ignore, monsieur."
**Fallait que je la sorte celle-là !**
"J'aime Oscar et je lui serai fidèle. Rien de ce que vous direz ne me fera changer d'avis. Vous ne m'aurez pas ou alors ce ne sera pas de mon plein gré."

*Le requin ^_^ pousse un énorme soupir , qui pourrait gonfler une montgolfière...*

"Mademoiselle !
Vous ne me connaissez pas... Je ne vous prendrai jamais de force, ce n'est pas dans mes habitudes. J'ai, je vous l'ai dit l'autre jour à votre... hmm, fiancé et vous, mon PROPRE code de l'honneur, mais j'ai un honneur.
Je ne vous retiendrai ici que quelques jours... que vous passerez fort agréablement, je vous l'assure. Vous aurez une servante. Des robes et des bijoux.
Nous converserons. Vous ne serez pas une vraie prisonnière...
Ensuite, vous pourrez faire votre choix. Librement."

*Rosalie était un peu rassurée, mais n'oubliait pas qu'il y avait toujours l'argent de sa mère en ligne de compte.*
"Bien, je.... n'ai aps le choix."

"Ecoutez... Je vais vous laisser avec votre servante, vous allez vous changer... prendre un bain chaud, ça vous détendra...
Vous trouverez des robes à votre taille dans la grande armoire. J'ose espérer qu'elles vous plairont autant qu'elles m'ont plu à moi, quand je les ai achetées.
Je reviendrai pour souper ."

*Rosalie se laissa baigner et habiller. Elle se fit maquiller et pomponner. Elle ne pouvait dire que c'était désagréable, mais ça la génait.*

*Valmonti revint et ils soupèrent...
Valmonti se montrait aimable, tenait quand même ses distances comme un gentleman ^_^.
Il parlait de tout et de rien...*

"J'aime beaucoup la musique...
D'ailleurs, je regrette de ne pas avoir choisi d'organiser des tournées pour les musiciens, plutôt que d'ouvrir ce Cercle de Jeux..."

"Oui vous auriez sans doute du. Cette musique est, il est vrai, très belle."

"Oui, vous vous rendez compte, j'aurais pu faire fortune en organisant des tournées pour les groupes de musique de chambre Baroques étrangers !
Mais... bon, je n'ai pas à me plaindre ; mon Cercle de Jeux parisien marche très bien ! Et j'ai pas mal investi dans l'immobilier ... alors !"

"Vous êtes un homme d'affaires."
*Rosalie essaya de sourire.*

"Oui !
Dans notre famille, en Italie, nous sommes tous... dans les affaires. Vous comprenez ?
Sauf mon plus jeune frère Luciano, qui est... euh... qui a préféré vivre pacifique en pleine campagne de Campanie ! C'est l'exception... et le désespoir de notre paternel !"

"Je vois."
*Elle avait fini de manger et attendait.*

"Vous avez fini de manger ?
Allons tous les deux dans votre chambre... continuer la conversation. Ne vous effrayez pas ! Je vous ai déjà dit que je ne vous toucherais que si vous, vous m'y autoriseriez !"

"Je... Bien monsieur."

*Galamment, Valmonti escorte Rosalie jusqu'à sa chambre... (Ils avaient soupé dans un boudoir, à l'étage.)
Et il a le tact de s'asseoir loin d'elle, lui laissant le fauteuil devant la cheminée au feu qui pétille.*

"Parlez-moi un peu de vous...
Pendant le repas, je me suis un peu présenté. Avec sincérité. Mais de vous, je ne sais rien... à part que vous êtes la fille de la Duchesse de Polignac et que vous êtes fiancée à cet homme... hmm..."

*Le requin laisse sa phrase en suspens, mais se touche le menton où est encore un sublime bleu, souvenir de l'oppercut d'Oscar.*

"Je... J'ai grandi loin de tout dans la rue, auprès d'une mère d'adoption et d'une soeur de lait que j'aimais beaucoup. J'ai failli vendre mon corps, mais Oscar m'en a empêché. Par la suite, ma mère adoptive est morte renversé par le carosse de ma vraie mère. J'ai été protégée par Oscar, jusqu'à ce que ma vraie mère menace Oscar pour que je vive chez elle."

"Oscar ! Oscar ! Toujours Oscar !!!
Vous ne parlez que de lui !
Cela m'énerve, à la fin ! Il y a d'autres hommes sur terre !
(plus bas, le requin ajoute...) Moi, pour ne donner qu'un exemple au hasard !"

**Pliz, Caro'... Sup. du post précédent... un ministre des Postes n'ayant rien à faire dans une Auberge de troisième classe...
Avec mes excuses, en fin de journée je ne sais pas trop où j'habite, ni "qui" je suis (ou plutôt, qui j'interprète ! Lol !)**