Dernière rencontre... (suite coup de foudre StJ/Oscar)

"Vous vous méprenez Monsieur, je ne vous comprend pas totalement...non pas totalement, je ne comprend pas que vous puissiez ainsi, dabord penser que je puisse avoir de la pitié pour vous !! Ce n'est pas cela, non, j'avoue ....ne pas vous comprendre totalement, pourquoi acceptez vous ainsi ce qui semble être votre destin sans vous battre, votre destin est la face a vous, vous dites le voir et vous ne faites qu'attendre !!
Mais diable !! Battez vous !! Saissiez le à la gorge ce destin !! Battez le !! Changez le !!"

*Emporté par un elant de colère elle s'était levée et faisait à présent face à Saint Just, les poings serrés, les yeux brillant pres a combattre LE destin qui aurait frappé à la porte ( à LvB !)*

**Ce destin qui frappe à la porte ^_^ un jour ou l'autre, pour chacun d'entre nous...**

"Combattre ?...
Je n'en ai plus la force... physqiuement, moralement, je suis fatigué. Et puis, je pense que tout est fini, qu'il est impossible d'appliquer des lois justes aux hommes. C'était ainsi que, moi, je combattais... pas une épée à la main, comme vous.
Puisque c'est désormais impossible... "

*Elle le souleva pour q'il soit debout, lui releva le menton*

"Ha non!! Cela fait des années que nous ne nous sommes vus et vous me parlez de votre mort prochaine??!! De votre disparition !!
Je ne peux rester sans rien faire !! Vous ne pouvez pas me demander de rester ainsi à vous écoutez dire des stupidités sans rien faire !!
Relevez la tête soyez au moins digne de ce que vous avez fait !! Si vous êts sur de partir soit mais profitez de ce qu'il vous reste !! Laissez à la mémoire des hommes un "Archange" qui a sut partir la tête haute !!N'avez vous plus gout à rien ?!! Il me semble que si sans quoi vous n'auriez pas accepté mon invitation !!"

**Keine Lust...?
Goût à rien ?**

"Non, Oscar... J'ai encore goû à des tas de choses, au contraire... de ces choses toutes simples de la vie...
Et vous avez deviné, j'ai accepté votre invitation... parce que j'avais goût... Non, parce que je mourrais d'envie de vous revoir.
Si seulement je pouvais... si seulement nous pouvions... aprtir tous les deux, quelque part... même en fuyant... aller vivre ailleurs. Mais cela, aussi, - ce dernier rêve que je ne ferai pas -, ... est impossible ."

"Impossible ?!! Rien n'est impossible !! Que croyez vous que j'ai fait moi ?! N'était ce pas une fuite ?!! Allons rassemblez vos affaires !! Nous partons !! immédiatement !!
Ou même non !! Ne prenez rien tant que vous êtes dans de bonne "disposition" partons !!"

*elle lui empoigna le bras*

*Saint-Just fait une volte-face, toujours aussi vif, - ce qui a pour résultat qu'il se retrouve dans les bras d'Oscar.
Il la regarde droit dans les yeux... apparement, d'accord avec elle.*

"Ooooh... Oscar ?
Vous et moi... partir ? Où ?"
Où voulez-vous partir ?"

"Lautriche, L'allemagne, l'Angleterre ( non pitié pas les anglais ....) ou si vous preferez la chaleur l'Italie, l'Espagne !!
Le grand froid ?! la Russie !!
Ou vous le souhaitez mais loin de cette France qui se meurt et qui court a sa perte, ne sachant pas remercier les hommes qui ont fait d'elle ce qu'elle est !"

*Les yeux toujours levés vers Oscar de Jarjyes, Saint-Just a l'air de boire ses paroles.
Il entre dans ce rêve de fuite qu'elle lui propose... et rêve... à voix haute.*

"A l'étranger... N'importe où... Et là, nous vivrions ensemble... seulement tous les deux ? Oscar ?"

*Disant cela, il se blottit un peu plus dans ses bras.*

"Vivre ensemble ...hummm oui !
Mais pas seul, il y aurait le reste du monde mon ami"

"Que voulez-vous dire par là ?"

*Le reste du monde ^_^ ?*

"Le reste du monde....nous n'allons pas vivre sur une ile deserte Nous ne serons pas QUE tous les deux !"

"Oui... Bien sûr ! Que je suis sot !..."

*Il pousse un soupir de soulagement. A ces mots "nous ne serons pas seuls", il avait imaginé il ne sait quelle folie, qu'elle était mariée, ou qu'elle vivait avec quelqu'un, et qu'il lui faudrait subir le supplice de la voir avec un autre, tous les jours.
Toujours à heute voix, blotti dans les bras d'Oscar, il poursuit son rêve éveillé...*

"Bien sûr ! Nous ne serons pas sur une île déserte... Mais je nous imagine dans un lieu de rêve... dans une petite maison près de la mer... passant nos soirées au coin de la cheminée en de longues discussions, et nos journées en de longued ballades à pied et à cheval.
Pour moi, le paradis sur terre..."

*Oscar imagina cet endroit "de reve" décrit par Saint Just*

"Oui...la nature....de longues chevauchés....Bien alors ! Allons y !!"

"Non, pas encore...
Je veux d'abord savoir... Vous et moi... Vivrions-nous réellement ensemble, - peu importe dans quel endroit ?
Et... êtes-vous sûre, Oscar, que nous nous entendrions ? Que vous pourriez oublier que j'ai été l'Archange... (Il insiste sur les trois derniers mots.) ...de la Mort ?"

"Je ne peux pas être sûre Monsieur que nous nous entendrons, je n'ai pas un caractère facile vous savez, je ne sais avec certitude si vous me suporterez.
Quand au fait d'oublier Monsieur, je suis ici, non ?! Pensez vous que si je ne souhaitais plus vous voir je vous aurais donn ce rendez vous ?!"

"Et moi, pensez-vous que j'aurais accepté ce rendez-vous... si je ne vous aimais pas encore ?
Oui, partons ensemble... loin... loin de ma vie passée, loin des loups..."

"Bien avez vous quelque objet ou affaire que vous souhaitez emporter ?"

"Non.
Euh... Oui ! Mes manuscrits... tout ce que j'ai écrit.
Tous les poèmes que j'ai écrits. Etant plus jeune...
Mes discours et mes écrits politiques (1), je les laisse ici. Je veux les oublier... D'ailleurs, ils ne m'appartiennent pas."

*Apparement, Saint-Just a l'air bien décidé à vouloir suivre Oscar de Jarjayes...*

(1) Il s'agit de trois oeuvres théoriques de pensée politique :
"De l'Esprit de la Révolution et de la Constitution de la France" ;
"De la nature de l'Etat civil de la cité, ou les règles de l'indépendance du gouvernement" ; et des
"Fragments d'Institutions Républicaines" (oeuvre inachevée).
Ce sont trois oeuvres qui sont très difficiles à lire... Difficiles, mais qui premettent d'apprécier un style ^_^, inédit en phislosophie politique .
Le style de Saint-Just est concis, serré, un peu obscur, "tranchant" (selon une expression souvent utilisée par ses détracteurs) .
Les paragraphes et chapîtres de ces textes se cuivent, sans lien logique apparent, preuve d'un esprit très vif.
Ce sont de très beaux textes, surtout le dernier. Car il permet de constater que l'homme politique était déçu, par la réalité de la chose politique en France ; il propose même dans ces Fragments des choses totalement utopiques, et prend modèle sur une "Antiquité idéale"...*

"Bien allons cherchez ces écrits et nous partirons pour je ne sais où mais lin de cette France !"

"Oui... loin..."

*Il ferme les yeux, comme pour mieux "voir" les images qui lui apparaissent en rêve, dans son imagination...
Des images où il vit avec Oscar et où il est heureux... dans un endroit où il a enfin trouvé la paix...
Trouvé la paix...
Oui, loin des "loups"... Mais c'est surtout avec soi-même qu'il faut la trouver, la paix. Et cela, le pourra-t-il ?
En aura-t-il la force ? Il en doute... Il est sûr que non...

Il fait deux pas en arrière, se détachant ainsi des bras d'Oscar qui l'avaient accueilli comme un enfant blessé.
Loin de ce contact, il pourra lui dire... sinon, s'il n'avait pas bougé, il n'aurait pas pu ...*

"Non !
Non ! Oscar ! Je ne PEUX PAS partir !"

*elle lui attrapa le bras*

"Allons ne faite pas l'enfant !!"

*Il dégage son bras, recule encore... jusqu'à se trouver le dos au mur, tellement la chambre d'hôtel est petite.
Il s'appuie contre le mur, et répond à Oscar en la regardant bien en face.*

"Non... Je ne fais pas l'enfant ^_^.
Un enfant fuirait avec vous, Oscar, recommencerait une nouvelle vie ailleurs. Un enfant n'aurait pas encore vécu tout ce que j'ai vécu, il aurait encore ses illusions... illusions utopiques qui sont indispensables au désir de vie...
Moi, je suis adulte. J'ai vécu, et je sais que la vie ne peut plus rien m'apporter de bon.
Je viens... (Il baisse la tête pour continuer...) Je viens de faire un beau rêve... ce rêve d'un pays où nous aurions vécu, vous et moi... Mais ce rêve ne deviendra jamais réalité. Il ne PEUT pas devenir réalité.
Mais, Oscar, à l'heure de ma mort, je n'oublierai pas que mon dernier rêve aura été pour vous..."

"Relevez la tête Monsieur !!"

*lui ordonna-t-elle.
Alors qu'elle fixait St Just dans le yeux, elle avançca doucement vers lui telle un panthère qui a reperé sa proie et qui se prépar à la mettre à mort*

"Vous dites avoir vécu, que la vie ne peut plus rien vous apporter de bon ..en êtes vous sur Monsieur..."

*elle était à présent très proche de St Just elle posa ses mains contre le mur de chaque coté du visage de St Just et elle l'embrassa.
Elle mit fin au baiser et demanda*

"Alors Monsieur ?! Etes vous sur que la vie ne peut rien vous apporter ?!"

*Ces dernières années, Saint-Just, qui n'avait vécu que par et que pour la chose publique, n'avait eu aucun contact féminin si rapproché. Il s'était jeté en politique comme s'il s'était jeté dans la religion...
Sa seule vie sexuelle, (si on peut l'appeler ainsi...), avait été de rêver... souvent... à cette "Ange" qu'il avait rencontrée à Paris, l'idolâtrant au fil des années, jusqu'à ce qu'elle soit devenue presque fictive, irréelle.
Aussi ce contact si proche que venait de lui imposer Oscar, pour le faire réagir, et ce baiser qu'elle venait de lui donner... tous deux bien réels, eux... provoquèrent une overdose d'émotion chez lui.
Il eut le temps de murmurer...*

"N... non !"

*...Et il tomba à terre, évanoui, aux pieds d'Oscar. Le long du mur.*

**Ha ben voila je n'embrasse pas souvent et quand j'embrasse il tombe ( a mes pieds ) inconscient...humm...peut etre que je sais pas embrasser ...ou alors il n'avait plus de réspiration... **


*Oscar s'agenouilla pres de St Just un peu génée et tenta de lui faire ..retrouver ses esprits*
"Monsieur ?!! Monsieur ??!!! Vous m'entendez ??"