Coup de foudre ! ( StJ/Oscar)

Voilà, je me présente en quelques lignes : je suis Antoine de Saint-Just . Originaire de Picardie, je viens juste de m'installer il y a quelques jours, dans Paris . J'ai quitté le demeure familiale à la suite de graves différents avec ma mère, veuve, au sujet de mon avenir ; et aussi j'ai voulu m'éloigner d'une jeune femme nommée Thérèse, mon "premier amour", qui vient de me quitter pour se marier avec un riche notable . Déception sentimentale difficile à oublier ...
Mon ambition est de devenir écrivain, la Littérature sera désormais TOUT pour moi et Paris, c'est le meilleur endroit pour ça, non ?

Aujourd'hui je découvre les quais de la Seine . Je me promène, parmi les passants ; je vois beaucoup de personnes pauvres, vêtues de haillons, et ça me fait du chagrin .
Je repense à Thérèse ; il ne faut plus, il ne faut plus...

Et soudain, je "le" vois .
C'est une personne ébmouissante de beauté , auréolée de longs cheveux blonds bouclés, qui descend les escaliers pour venir, comme moi, se promener près du fleuve . A sa tenue, militaire, je comprends que c'est un officier... de la Garde Royale, il me semble . Je ne connais pas encore assez les tenues . Une veste rouge, un pantalon blanc, de hautes bottes noires ...
C'est le visage qui m'attire et je me rends compte que je le dévisage... deux yeux bleus, d'un bleu océan magnifique, croisent les miens .
Si ça vous est déjà arrivé d'être attiré par une personne en quelques secondes, vous comprenez ce que je ressens, là .
Il "faut" que je l'aborde . Cet être est-il réel ? Esct-ce un ange, peut-être ?

Saint-Just ( à Oscar de Jarjayes ):
"Excusez-moi... mais pourrais-je vous parler quelques instants ? C'est important pour moi..."

*Oscar stoppa net.
Elle regarda le jeune homme*


"Quel visage....."

"Oui, en quoi puis je vous aider Monsieur ?"

* En entendant la voix de cette personne qui l'attirait, Saint-Just eut un mouvement de surprise, un peu de recul . Mais il se reprit vite, en espérant que la personne en face de lui n'avait rien remarqué ...
Il pensait que "cette voix était vraiment étrange . Si chaude, un peu basse, mais pas suffisament basse pour appartenir à un homme . Il y avait quelque chose de féminin dans cette voix ... Etait-ce une femme, qu'il avait , là, en face de lui sous des habits d'homme ? Ce n'était pas possible ."

Il reprit la parole avec un peu de difficulté :

" Oui, je voulais vious demander ... mon aide . Je suis arrivé depuis une paire de jours à Paris, je n'y connais personne et ... tout - à - l'heure je vous ai vu descendre ces escaliers et ... je ne sais quoi m'a attiré en vous . Excusez ma franchise, et mes façons directes . Mais j'aimerais vous connaître ; si vous voulez, que nous devenions amis . "

*Oscar le regarda surprise *
"Quel etrange personnage ..."

"Et bien Monsieur il est vrai que vous êtes assez...direct
Je ne sais si nous deviendrons amis mais peut être pourriez vous commencer pas vous présenter!"

"Vraiment cette homme est étrange, mais son visage, il semble si...angelique et pourtant ses yeux lui donne un regard si .... determiné"

* Saint-Just baisse les yeux, pousse un soupir de soulagement ( car la personne qu'il avait en face de lui aurait tout aussi bien pu tourner les talons et partir devant ses manières directes ...) .
Puis, il relève la tête et regarde Oscar, en riant d'un rire cristallin et il dit :*

" C'est vrai, excusez-moi ! J'aurais d'abord dû me présenter, je manque à toutes les civilités, là !...
... Je suis le Chevalier Antoine de Saint-Just, et je viens de Blérancourt en Picardie. Je... je suis poète, et je dessine aussi. Je suis venu à Paris pour me consacrer antièrement à mon Art et... aussi pour m'éloigner d'une personne à laquelle j'ai beaucoup donné, mais qui m'a trahi .
Que pourrais-je vous dire de plus ? J'ai 20 ans, je suppose que nous avons à peu près le même âge, à deux ou trois années près... Mais... à mon tour de vous demander : qui êtes-vous ? Dans la lumière de ce bord de Seine, avec les rayons du soleil couchant qui tombent en faisceaux obliques dans votre chevelure... vous ma semblez pareil à ces Archanges qu'on voit sur les vitraux des églises . Qui êtes-vous ? Les Anges existeraient-ils vraiment... à Paris ?"

*Oscar eut un leger sourire*

"moi un ange...."
*elle lui tendit la main*

"Oscar François de Jarjayes Colonel des Gardes de sa Majesté"

* Saint-Just sursauta quand " l'Ange blond", en face de lui déclina son identité . Ainsi son intuition ( son intuition de poète sensitif ) l'avait trompé... et c'atait bien un homme qu'il avait en face de lui ? Et non une femme ? Et pourtant cette voix... à nouveau, elle résonnait à ses oreilles, si féminine, si cristalline ... Saint-Just était dans le doute, maintenant .
Une seule chose, pour lui était certaine : c'est que cet Oscar-François de Jarjayes avait un charisme incroyable .*

Il lui dit :
" Enchanté, Colonel ! Pourrions-nous faire quelques pas tous les deux, le long du fleuve, pour faire plus ample connaissance ?
Vous aussi, vous aimez à vous promener au coucher du soleil, pour voir comment meurent les jours ?"

"voir comment meurent les jours, quel belle tournure, vous êtes docn poète Monsieur, vous épousez la nature, et la nature vous offre ses fruits, que vous mettez en mots, Paris sera, je pense, pour vous une source d'inspiration, je l'espere.
Avez vous fait quelque essais Monsieur ? Il me plairais de les lire.
Je vous avoue aimer l'art."

* Saint-Just sent qu'il rougit, et s'en veut intérieurement : mais il en est toujours ainsi lorsqu'il doit parler à quelqu'un de son Art et de ses premiers essais en Poésie . Il est hyper-sensible, et il faut vraiment que cette personne qu'il a en face de lui l'attire, pour qu'il se mette à en parler autant ..."

Il se "dévoile" donc :
"Oui, j'ai commencé à écrire quelques poèmes, lorsque je faisais mes études chez les Oratoriens, à Soissons . J'ai ensuite été quelque temps à la faculté de Droit, à Reims, et là... ( Il rit avec légèreté ...) je vous avoue que j'ai plus séché les cours, pour lire et écrire des textes littéraires, qu'étudié les méandres des lois !!! Vous souriez, je vois ?...
J'ai ensuite été obligé de travailler chez un notaire et procureur à Soissons, pour aider financièrement ma mère, veuve et pauvre. Mais ce travail ne m'a pas convenu, j'ai eu des problèmes... ( Il hésite .) familiaux ; et après une déception sentimentale, avec une jeune fille que je croyais aimer , je... j'ai décidé de venir ici, à Paris .
Vous voulez donc voir ce que j'ai écrit ? Oh, vous me voyez ravi, et ému aussi, de l'intérêt que vous portez à mon travail, alors que j'étais un inconnu pour vous, il y a de cela quelques minutes à peine !
Si vous voulez... si nous nous revoyons, dans un futur très proche, j'espère... je pourrai vous montrer quelques-uns de mes poèmes, et aussi je vous porterai des dessins que j'ai faits durant mes dernières vacances à Blérancourt . J'ai fait le portrait d'un Antineus qui a eu beaucoup de succès, là-bas, et j'ai dû le reproduire en plusieurs exemplaires pour les donner ! Je crois qu'il m'en reste un... que je n'ai jamais offert... et... si vous le désirez, il est pour vous . Puisque vous aimez l'art autant que moi !
Quand nous reverrons-nous ?"

"Je ne sais Monsieur, je suis assez pris."

*Oscar avait écoutée attentivement Antoine et constaté que bien qu'il ai le même age ( a quelque année près ) ce jeune homme avait eu une vie bien rempli*

"Vous vous confiez bien facilement, ce n'est pas mon cas.
Mais pourquoi parlez vous deja de notre prochaine rencontre, le jour n'est pas encor mort, nous avons bien quelque heure devant nous pour faire plus ample connaissance.
Ainsi donc vous avez etudié le droit ....mais vous avez renoncée, je vous comprend l'étude des lois et bien peu passionnante en comparaison de la creation artistique, pour ma part vous devez vous en douter j'ai recu un enseignement militaire, depuis mon plus jeune age.

J'ai cru comprendre que votre venu à Paris s'est faite pour fuir l'amour...quel sentiments étrange n'est il point?"

"Oh... Veuillez accepter mes excuses ! Vous me faîtes réaliser, là, que je n'ai parlé que de moi et que je ne vous ai rien demandé sur vous, sur les études que vous avez pu faire, sur votre vie actuelle ... ( Saint-Just sourit .) Quoi que j'avais bien remarqué, à votre tenue, que vous meniez une vie militaire !
Vous avez raison, marchons le long de la berge, racontez-moi... votre intérêt pour l'Art ! Je suis sûr que vous avez étudié au moins un Art, la Musique, je devine ... Oh, n'ayez pas l'air surpris ! Je le vois à vos mains : elles sont si belles, avec leurs doigts effilés et si fins que l'on dirait des doigts... oui, des doigts de femme ! Seules les personnes qui jouent du clavecin ont de pareilles mains ...
( Saint-Just voit une émotion paraître sur le visage d'Oscar-François de Jarjayes , qui a eu aussi comme un mouvement de recul . Il rajoute alors Oh, excusez-moi... En vous parlant de musique, de clavecin, j'ai dû toucher à un point sensible pour vous . Avez-vous comme moi connu un chagrin ? Ou bien avez-vous une peine secrète ? Une peine d'amour ?"

*Oscar fut quelque peu déstabilisé par ces paroles, mais tenta de le masquer en evitant le sujet*

"Allons cessez de vous excuser, ce n'est rien !
Le clavecin en effet est un tres bel instrument, le violon egalement....."

" Le violon... aussi ? Dois-je comprendre que vous jouez de ces deux instruments ? Si c'est le cas, j'aimerais beaucoup vous entendre jouer . La musique est la soeur aînée de la poésie ..."

* Le poète en Saint-Just, tout en parlant avec Oscar-François de Jarjayes, composait dans sa tête les premières strophes que lui inspirait son "Ange" :

" J'ai l'âme nomade et aspire à des voyages,
Très loin d'ici, au soleil, près d'une mer bleutée ;
Mais je touche tes cheveux et égrenne le sable
De cette plage rêvée de Méditerranée .

J'ai le corps gitan et je veux des étreintes
Et des nuits sans sommeil sous le ciel étoilé ;
Mais le bleu de tes yeux me donne ici, sans contrainte,
Le courage de vivre et la force d'aimer ."

Un jour, pensait déjà Saint-Just, je lui dirai des mots semblables . Quel que soit cette personne en face de moi, - homme, femme, Ange ou démon -, je sais déjà que je l'aime . Aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, car Thérèse Gellé n'était qu'une amourette d'adolescent, je viens d'avoir eu le "coup de foudre" .*

*Oscar s'arreta, fixant le soleil couchant, elle parlait à voix base ébloui par la beauté du paysage qui se dessinait sous ses yeux*

"c'est ainsi.....je jour meurt, laissant place à la nuit...."

*elle leva la tête regard le ciel qui commencait à se teinter de noir.*

" Oui... C'est poignant, tant de beauté, n'est-ce-pas ?
La nuit... Aimez-vous la nuit, vous aussi, Oscar-François ? J'avoue pour ma part la préférer au jour. "

*Oscar sorti de son rêve*
"Oh..excusez moi...vous disiez ?

Le violon..oui en effet....et bien ...peut être voudriez vous venir m'écouter dès ce soir, vous m'êtes fort sympatique"

"C'est homme est charmant si simple et si pur....."

* Saint-Just, surpris de cette invitation inattendue d'Oscar-François, rougit et marque un temps avant de répondre . Il regarde ces deux yeux bleus, si francs et si beaux, qui sont tournés vers lui . Et ce visage d'Ange qui, ainsi de trois-quarts, en attente, est encore plus attirant .
Ainsi, je vais aller chez Oscar-François... et dès ce soir ; pense Saint-Just .*

"Oh... Une invitation à vous entendre jouer du violon... chez vous ? J'accepte avec plaisir ! Habitez-vous près d'ici ?"

"A quelque minute à cheval ...en avez vous un ?"

" Attendez_moi ici quelques minutes, s'il-vous-plaît ! J'habite à deux pas, une petite rue derrière le quai . Je loue une petite chambre rue des Faisans, et mes propriétaires me permettent d'utiliser leur cheval. Ils sont âgés et s'en servent très peu. "

* Saint-Just remonte en courant les escaliers, et arrivé en haut fait un signe de la main droite à Oscar-François : *

" J'en ai pour deux minutes et je reviens !"

*Oscar profitant de l'absence de StJut pour aller chercher son cheval, a quelque rues de là.
Et attendit le jeune homme*

* Avec une rapidité dûe à l'excitation, Saint-Just était allé chez son logeur, dans la rue des Faisans, l'avait averti qu'il prenait le cheval pour la soirée . Puis, il était monté dans sa chambre et avait pris un rouleau de papier écru, le glissant sous sa veste.
Redescendant en dévalant les escaliers de bois quatre à quatre, il gagna l'écurie, où le valet de son logeur avait déjà harnaché et sellé le cheval brun. Il amena le cheval dehors et se mit en selle en un éclair, faisant un geste de la main au valet et à quelques voisins qui discutaient devant les maisons, comme chaque soir. Tous lui répondirent et il eût des voeux de "Bonne soirée" et même "bonne nuit"... Il était devenu en seulement trois jours, assez populaire dans cette rue où il avait trouvé domicile ; et cela était dû, en grande partie, à son visage agréable et à sa jeunesse. Il inspirait de la sympathie à ces gens calmes. *

* Rapidement, en menant son cheval au trot, il rejoignit le haut du quai où Oscar-François l'attendait, déjà en selle sur une superbe monture à la robe blanche comme de la neige. Dans la pénombre, cheval et cavalier faisaient une tâche claire, dorée et blanche, - un contraste étonnant .
Saint-Just observa en une fraction de seconde l'allure folle qu'avait Oscar-François sur un cheval. Sa haute taille, bien plus élevée que la sienne, y était pour beaucoup. Et on sentait une attitude droite, sportive, très "militaire".
Saint-Just se débrouillait pas mal, lui, à cheval ; à Blérancourt, il avait chevauché des journées entières depuis le début de son adolescence. Mais il devinait qu'il perdrait une course contre Oscar-François, si un jour ils s'amusaient à en faire une tous les deux.
Il chassa de sa tête cette idée de "course" qui lui était venue à l'esprit et adressa la parole à Oscar-François .*

" Me voilà ! Eh bien, je vais vous suivre jusqu'à votre demeure. Il me tarde de vous entendre jouer pour moi..."

*Oscar regarda le jeune homme s'approcher d'elle elle remarqua son visage si angelique, elle se demanda tout à coup pourquoi cette femme dont il lui avait parlé avait pu l'abandonner, mais elle chassa vite cette question de son esprits.*

"Nous chevaucherons cote à cote si vous le voulez bien Monsieur de Saint-Just."


"Pourquoi l'ai-ja invité, c'est étrange...mais cet homme m'est si sympathique, il respire une certaine joie de vivre et pourtant....il a tout abandonnée..il a du bien souffrir pour ainsi vouloir tout laisser derrière lui....."

"Il semble que vous vous êtes fort bien vite adapté à la vie parisienne, c'est tout en votre honneur....."

*les cheveux fins du jeune homme ondulaient legerement dans le vent, Oscar ne pu s'empecher de regarder tendrement, quelque seconde, ce visage si doux*

* Pendant qu'il chevauchait, au trot, à la droite d'Oscar-François, Saint-Just observait lui aussi le visage de son compagnon de soirée, à la dérobée pour ne pas paraître indiscret . Les longs cheveux blonds et bouclés bougeaient au rhythme de la marche des chevaux, et Oscar-François gardait toujours son allure, droite et fière .
La questio posée par Oscar-François surprit Saint-Just, et lui rappella en une seconde toute une foule de souvenirs qu'il voulait oublier . Les derniers mois passés à Blérancourt avaient été horribles pour lui . Il y avait d'abord eu la trahison de sa jeune fiancée, Thérèse, qui avait soudain choisi de se marier avec un notable du village . Il y avait eu ensuite toute une série de disputes, où Saint-Just, -il le reconnaissait avec le recul-, s'était montré dans toute la violence que son caractère avait, sous un physique trompeur. Il s'était d'abord disputé avec le Notaire du village, qui était aussi le père de Thérèse, au sujet de la rupture des fiançailles . Ensuite, il avait eu une dispute avec sa propre mère, une de ces disputes familiales qui ne peuvent conduire qu'à la rupture complète de relations . C'est à la suite de cela qu'il avait décidé de quitter la Province et d'aller tenter sa chance à Paris . Il n'avait plus que deux choix : soit mourir, soit aller à Paris . Il avait 20 ans...
Dans la nuit qui suivit la dispute mère / fils, il réunit en deux maigres valises toutes les affaires qu'il possédait, sans oublier ses essais de poèmes, ni ses dessins . Il ne laissa à sa mère, dans sa chambre d'enfant et adolescent, que son auto-portrait en Antineus, qui était encadré au mur .
Il lui fallait de l'argent, pour débuter à Paris, et ses économies étaient maigres... Avant de quitter la maison maternelle, il avait été à la cachette, au rez-de-chaussée, où sa mère serrait ses bijoux, son argenterie et quelques économies, et avait tout raflé. C'était du vol ; il le savait. Un vol fait sous le coup de la colère, qu'il n'aurait pas fait deux jours plus tard, et qu'il regrettait maintenant que c'était passé .
En repensant à tout cela, et surtout à ce dernier acte dont il avait honte à présent, Saint-Just se sentit rougir. Et espéra que ce trouble et cet érythème passerait inaperçu, qu'Oscar-François ne remarquerait rien ...
Il fallait lui répondre ...*

" Oooh ! Oui, c'est vrai ! Je pense m'adapter très vite à Paris. C'est une ville si animée, si loin... si loin de ce que j'ai connu jusqu'à présent . Et les rues sont si belles ...
Vous savez, j'ai aussi eu la chance, en cherchant à mon arrivée une chambre à louer, de tomber sur un couple très sympathique... Deux personnes âgées, qui ont une fille mariée en Province et qui sont ravis d'avoir une personne jeune dans leur maison. Voyez, ils me permettent d'utiliser leur jument pour mes déplacements, et ils m'entourent comme si j'étais leur propre enfant ...
Je dois vous avouer que cela me touche d'autant plus, que ma propre mère n'a jamais été tendre avec moi, et que mon enfance a été dure.
Mais vous ? Oscar-François ? Comment vivez-vous ? Vivez-vous seul, comme beaucoup de militaires de nos âges ? Avez-vous la chance d'avoir une famille ?"

"Non je ne vis pas seul, mais dans la demeur familliale, vous jugerez par vous même, nous arrivons"
=> Jarjaye