Duel pour Oscar (Délire SJ / André)

*Furieux d'avoir appris par son cousin Bernard Châtelet, qu'un autre homme, André Grandier, aimait Oscar de Jarjayes et... avait ses chances de la conquérir, Saint-Just décide d'aller voir son rival.
Il attend pour cela qu'Oscar soit à Versailles, à son service auprès de la Reine... Puis il entre au château Jarjayes et sonne à la porte, demandant à parler "avec M. Grandier pour affaires le conçernant"...
La jeune domestique qui lui ouvre la porte lui répond que "André Grandier est en ce moement dans les écuries, car il a un nouveau poulain à dresser". Elle prend Saint-Just pour un ami de Paris d'André, et lui montre les écuries dans le fond du parc : "Allez-y donc !"
Saint-Just remercie la domestique et traverse le parc, admirant au passage la fontaine avec un sourire... car il se rappelle que c'est là qu'il a fait un peu d'Escrime avec Oscar, un soir.
Puis il frappe à la grande porte des écuries.*

"Monsieur Grandier ?"

*Dieu ! Qu'il fait sombre là-dedans... je n'y vois rien, pense-t-il.*

*André était occupé à dresser le nouveau poulain que le général venait d'acheter, il lui faisait faire plusieurs types d'exercices d'abord physique, puis techniques afin qu'il soit rapidement prêt, il n'entendit donc pas St just arriver et continua sa tâche*

*Les yeux de Saint-Just s'étaient peu à peu habitués à la pénombre de l'écurie...
Il vit le jeune écuyer, qui était donc "cet André Grandier", qu'il détestait sans le connaître (uniquement parce que, lui aussi, aimait Oscar). Sans se faire remarquer puisque André ne l'avait pas entendu, Saint-Just l'observa pendant de longues minutes...
Au physique, André était un homme agréable, très grand (Comme son nom de famille l'indiquait ! Lol !) et très musclé. Un homme qui visiblement faisait beaucoup d'exercice... Il avait des gestes précis et très sûrs avec le poulain, pourtant nerveux, qui se débattait et essayait d'échapper à l'emprise du mors, nouveau pour lui.
Son observation terminée, Saint-Just décida de sortir de l'ombre et avança vers André.*

"Monsieur Grandier ?"

*Attrappant le poulain par la crinière san slui faire mal, André l'immobilisa et parvint à le calmer en lui parlant*

''allez mon beau, je sais que tu n'es pas vraiment méchant, calme toi''

*Lorsqu'il vit que le jeune pursang était parfaitement calme, il flatta son encolure et regarda l'homme qui venait d'entrer*

''C'est moi, et vous qui êtes vous?''

*Saint-Just regarda Grandier droit dans les yeux...
Si ses yeux avaient été des revolvers, vous n'auriez pas l'occasion de lire la suite de ce délire, ! Car André aurait été fusillé sur place !*

"Je suis le Chevalier Antoine de Saint-Just...
Vous ne me connaissez pas, mais... il faut absolument que nous ayons une sérieuse conversation, tous les deux !
(Il rajouta, baissant un peu les yeux.) A propos d'Oscar de Jarjayes..."

*André fronça les sourcils, que pouvait bien vouloir cet energumen à Oscar! A moi que...*

''Lui est il arrivé quelque chose?''

**Comment ça, cet énergumène ?!!
**

*Le coeur de Saint-Just ma,qua un battement... Si cet homme s'inuiétait ainsi pour Oscar, c'est qu'il l'aimait sincèrement... Au moins autant que lui, l'aimait.
Il ne put s'empêcher de tranquilliser son rival.*

"Non , non ! Ne vous inquiétez pas...
Il n'est rien arrivé à Oscar, et en ce moment elle soit être auprès de la Reine à Versailles...
Je voulais vous parler d'elle... différement !
-Oui, je dis "elle"... Je suis donc au courant de son petit secret et... je tiens à vous rassurer, c'est elle-même qui m'en a parlé. Je...
Je voudrais vous demander... Ne vous a-t-elle jamais parlé de moi?"

*André était à la fois heureux et méfiant, Oscar n'était pas en danger bon point, mais qui était ce chevalier de St just????Et que voulait il à Oscar??*

''Et bien non, je suis désolé mais jamais elle n'a mentionnée votre nom monsieur, pourquoi?''

"Euh..."

*Saint-Just piqua un fard et devint rouge jusqu'à la racine de ses cheveux...*

"Parce que... cela fait plusieurs semaines, maintenant, qu'Oscar et moi nous nous connaissons... et que j'aurais imaginé qu'elle aurait parlé de moi à ses amis, c'est tout !"

*Moi, pensa Saint-Just un peu déçu, je ne peux m'empêcher de parler d'elle à tout le monde : à mes logeurs, à ... Cousin Bernard ! Et elle ... non ! Sniff, sniff !*

''Je suis désoél mais jamais elle ne m'a aprlé de vous, peut être a t'elle oublié?''

*Eh bien oui, peut-être M'aura-t-elle oublié ^_^, c'est précisément ça qui me chagrine !, pensa Saint-Just.
Il avait l'air chagriné d'un enfant à qui on aurait piqué son goûter...
Mais il se reprit et regarda son "rival" en face, encore une fois.*

"Mais... Peu importe en fait, que vous sachiez ou non avant que j'arrive dans cette écurie... si j'existais ou non !
Me voici, et... je voudrais vous parler d'Oscar.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins ! Voilà ! Il se trouve que : j'aime Oscar. Et qu'elle est devenue en quelques semaines ma seule raison d'exister."

*André, bien que surpris par ses paroles, n'avait pas bougé et sourit à son prétendu rival**

''Et bien sachez monsieur que le sentiment que j'éprouve pour elle est semblable au votre, car moi aussi je l'aime, mais il n'y a qu'une difference avec vous, c'est qu'elle est ma raison de vivre depuis plus de 20 ans''

*Saint-Just croisa les bras et répondit avec amplomb (et culot, aussi !).*

"Vingt ans... que vous l'aimez, VOUS, peut-être...
Mais elle, elle ne vous aime pas.
Je le sais. Puisqu'elle m'a dit qu'elle n'avait aucun homme dans sa vie.
Nous avons donc, mon cher, autant de chances l'un que l'autre de la conquérir.
Ce qui me donne un avantage sur vous, je ne la connais que depuis peu mais je pense avoir déjà gagné son amitié."

''Sachez monsieur que peux m'importe qui elle choisira, bien que cela lasserera mon coeur et me fera saigner mille tourment, je préfére sacrifier mon amour pour elle et rester muet, si je puis la voir heureuse au bras de l'homme qu'elle aimera et qui l'aimera en retour, car on ne peut forcer le coeur''

*Impressionné par tant d'amour, Saint-Just ?
Non ! Il ne retient des belles paroles d'André que le fait que celui-ci est prêt à renoncer à l'amour d'Oscar, si elle choisit un autre homme...
Lui, n'est pas ainsi...*

"Eh bien moi... Oscar est ma prmière raison de vivre, et je ne renoncerai jamais à la conquérir.
Même si pour cela... je dois tuer en duel tout rival qui s'interposera entre elle et moi !!!
Je préfèrerais mourir en duel, que de la savoir avec un autre homme que moi !
J'étais d'ailleurs venu... pour vous jeter mon gant au visage. Battons-nous en duel ! Pour elle !"

*Pfff !, pense Saint-Just. Je ne pense pas que ce Grandier, tout musclé qu'il soit, ait de grandes notions d'Escrime. Je le gagnerai aisément...*

*André restait toujours aussi calme et impassible, il répondit très calmement*

''Je suis désolé monsieur mais je refuse! Car ce duel n'a pas lieu d'être''

*Saint-Just, à son habitude aussi, s'énerva et devint tout rouge.*

"Comment ça, il n'a pas lieu d'être ?
Mais si ! Mais si ! Mais si !
C'est la tradition... Lorsque deux hommes sont amoureux de la même femme, ils se battent et le hasard du duel décide lequel des deux l'aura !"

''De quel droit pouvez vous choisir pour Oscar? C'est à elle de choisir qui elle voudra épouser! Vous parlez d'elle comme d'un objet ou d'un trofée! J'ai l'impression que vous pensez plus à votre bonheur qu'au sien! Je l'aime comme vous l'aimez mais jamais je ferai quoi que ce soit pour la garder si elle n'éprouve aucun sentiments pour moi!''

*André ne s'était pas énervé, il parlait avec calme et sang froid*

*Par contre, son "rival", lui, s'énervait ! Et même s'énervait dur !!!
Pourquoi ? Parce que c'est dans son tempérament de s'énerver, pardi !*

"Comment ?!! Comment osez-vous insinuer... que j'aime Oscar comme un objet ?
Et en plus... que je ne vise que mon bonheur à moi ?
Ah, vous allez répondre de cet affront ! Et ce n'est pas à l'épée que nous allons nous battre, mais... aux poings !"

*Saint-Just bondit, comme un chat en colère, sur André et lui donna un coup de poing assez fort au menton.*

*Oscar ....**et oui me voila** qui rentrait d'une ballade à cheval allait déposer son cheval aux écuries...*
**Les deux fous furieux-amoureux-transi vont ils entendrent le galop du cheval d'Osar qui approche des écuries retransformé en ring de boxe ? ( la boxe ..le sport hein ! pas le box du cheval .... )**

*André lui n'avait pas répondu au coup de St Just, il posa simplement une main à sa bouche: sa lèvre était fendue et saignait.*

''Vous êtes vraiment pitoyable!''

*Il ne s'occupa plus de lui et alla remettre le jeune poulain dans son box pour qu'il ne s'efrayen pas avant de sortir de l'ecurie et d'aller vers une des fontaines du jardin. Il plongea sa main dans l'eau claire et fraîche et la posa sur sa lèvre*

*Saint-Just en colère... ce n'est pas rien !
(Comme souvent, chez les personnes de petite taille ! Et même dans le règne animal, on peut observer cela : par ex. , prenez le roquet ! Un roquet en colère vaut dix pittbulls ! )
Donc, il n'entend pas Oscar arriver, trop occupé à... mettre son rival trop calme au défi !*

"Lâche ! Vous refusez de vous battre ?
Pleutre, faquin, and ect..."

*andré soupira*

''Pensez de moi ce que vous voulez je n'en ai cure!''

*Il continua de soigner sa lèvre et s'assit au bord de la fontaine*

**Oscar...mets du temps à arriver mais la..si elle arrive maintenant ce n'est pas marrant alors.....**

*N'entendant toujours pas Oscar ni les sabots de son cheval (à cause de la circulation des carrosses et des chevaux versaillais dans la rue d'à côté, - un boucan de tous les diables, une vraie pollution sonore made in XVIIIème- !), Saint-Just se jette sur son "rival", assis donc sur le rebord de la fontaine ronde du jardin... et PLOUFFF !
André esr déséquilibré (Quelle idée, aussi, de ne pas se méfier de Saint-Just et d'être allé s'assoeir là sur le rebord de la fontaine !!!)... et il tombe dans la fontaine.
Saint-Just continue à lui lancer de multiples injures... (ce qui ajoute aussi à la pollution sonore ambiante dont je parlais plus haut !).*

"Minable ! Bachi-bouzouck ! Ectoplasme ! Moule à gaufres (1) ! and ect..."

(1) Ceci n'est pas un anachronisme mis là juste pour vous faire rire ! Non ! Le moule à gaufres a réellement été inventé au XVIIIème sc. Par un traiteur de Liège, le Sieur van den Moulay-Défritt. (Source :
http://www.sophie-dudomaine.com
Oui, oui, oui ! Plus sérieux que moi, tu meurs !)