Délire "Nanar est de retour"

* Au bout de quelques minutes, Nanar sortit de son évanouissement... se vit seul dans la pièce... Tant mieux ! , pensa-t-il, Rosalie a sûrement été rejoindre son Gi-m'-Kana ou Chais-plus-quoi, là ... Je vais pouvoir agir ...!
Agir signifiait pour Bernard : mettre fin à ses jours. Car, devant un tel gâchis, il venait de décider (sérieusement !) de se suicider .
Voui, mais comment ?
Il voulait que ce soit rapide . Il regarda autour de lui, dans la pièce, ce qui pourrait lui servir à ça... vit la fenêtre et, sans plus réfléchir, se défenestra ...*

** Notez bien : que Bernard se trouvait au rez-de-chaussée, dans l'appartement qu'il partageait autrefois avec Rosalie !
**

KABOUM !
" Kai, kai, kai ! "

"Bernaaaaaaaaaaard !"
*Rosalie redescendit en entendant les bruits.*
"Bernard, Bernard ! Oh mon dieu qu'as-tu fait ?"

** Ben, ça ne se voit pas, non ?!! Je me suis défenestré pour fuir ce monde décidement trop cruel pour les Nanars de mon espèce, et j'avais oublié que j'étais au rez-de-chaussée !
**

* Nanar, surpris d'entendre la voix de Rosalie ( N'oublions pas qu'il croyait qu'elle était partie !), se relève tant bien que mal et, voulant la fuir, traverse la rue...
Ou plutôt se jette sous les roues d'un carrosse, qui arrive à ce moment-là à toute blinde...
C'est la carrosse des Polignac !!! Les amis intimes de Marie-Antoinette ! *

" Aaaaah ! ", crie Nanar, de souffrance...

"Bernard !"
*Elle s'agenouilla auprès de lui.*

* Le carrosse des Polignac, bien sûr, est obligé de s'arrêter . Et le cocher descend de voiture, navré... d'avoir (encore) écrasé un homme du peuple .*

Le cocher ( se tournant vers l'intérieur du carrosse) :
" C'est pas ma faute à moi ^_^, Mme. La Duchesse ! Ces rues de Paris sont trop étroites... je n'ai pas pu l'éviter, ce jeune homme... Vrai ! Il s'est jeté sous mes roues... diable, comme s'il voulait mettre fin à ses jours !"
* Pensées du cocher : Mdr ! Le quatrième accident mortel de l'année ! Si avec ça, malgré les relations haut placées de ma patronne, je conserve tous mes points sur le permis de conduire les carrosses, j'aurais du pot ! *

* La mère Popo , ( la Duchesse Julie de Polignac ) descend du carrosse et commence par engueuler copieusement son cocher . *

" Encore ! Encore vous écrasez quelqu'un sur Paris ! Arrêtez donc avec vos "C'est pas ma faute à moâ" ^_^, mon ami ! ( C'est vrai, vous êtes un cocher et non un disque rayé d'Alizée !) Il s'est jeté sous les roues ? Allons donc !!! "

* Elle marque une pause, puis reprend ...*

"Il est déjà mort, ou toujours vivant ? D'abord ? "

* Elle pense : Parce que, s'il est mort, et qu'il n'y a pas de témoins... Hop ! Fouette cocher ! Filons à l'anglaise !*

** Oups ! **

* Nanar ouvre un oeil... voit Rosalie à ses côtés .*

"Ros..."

* Il ne peut pas aller plus loin . Trop faible pour parler davantage ; il est mourant. *

** La Popo voit Rosalie et s'écrie :
"AAAAH !" **

"C'est vous ! C'st vous qui avez tué ma pauvre maman. Bernard, vous l'avez tué lui aussi !"

* Effrayée, voyant Rosalie hors d'elle et prête à tout, la mère Popo recule jusqu'à son acrrosse, et ouvre la portière, pressée de rentrer ...*

** ...Et d'échapper à la hire de Rosalie ! Décidement, elle n'a pas que chance avec la Miss Lamorlière, la Popo ! Elle écrase d'abord sa mère ; et ensuite, son mari !!!
Son cocher est un chauffard et en a écrasé d'autres (encore) , mais quand même ! Il y a un destin, ou quoi ?!! Elle a un karma avec cette Miss Lamorlière, peut-être ??? ( La Popo croit aux c... que racontent Cagliostro et mesmer dans Paris ! )
Bon, c'est pas rigolo ! Parce que mon Nanar, il est quand même en train de clamser, là !!! **

La Popo : "Mademoiselle... je suis vraiment navrée. Ecoutez, je vous dédomagerai ... Tenez, je vous donne l'adresse de mon assureur : le Duc de Germain, à Versailles... "

** Ce qui ne devrait pas vous étonner ! Ben, oui, ne dit-on pas :
"Les Assureurs, comme les carrossiers ( garagistes du XVIIIème sc.) et les échoppiers ( commerçants du XVIIIème sc.) = tous des voleurs !
Germain est, de surcroît, menteur et tueur ! **

* Nanar a aggripé le bras de Rosalie et veut lui dire quelque chose .*

"O... Osc..."

"Bernard !Bernard, ne meurs pas, courage tu vas vivre !"

* Péniblement, Nanr arrive à parler ...*

"Non... J'en ai plus envie. Rosalie, vas voir O... Oscar et dis-lui... dis-lui que... je l'aimais en secret. Dis-lui et... oh, puisse-tu, toi, me pardonner un jour ! Sois heureuse avec Gi-sept (ou chais-plus-encore-quoi-après-gi)... Rosalie !"

* Un dernier effort... Bernard lâche la main de Rosalie, il ferme les yeux et prononce son dernier mot ...*

"A...dieu !"

* Bernard Châtelet est mort...
Il est allongé sur le sol de la rue, les yeux clos. Rosalie toujours à genoux devant lui, et la Polignac le pied sur le marchepied de sa voiture, figée un inbstant dans son geste de monter ...*

* La Popo réagit, fait signe à son cocher de remonter sur son siège et de démarrer ; elle-même monte en cinq secondes dans le carrosse .*

" Demandez à Versailles, chez le Duc de Germain, Mademoiselle !"
lance-t-elle à Rosalie alors que le carrosse démarre .

*Elle se retourna.*
"Je vous tuerai."

* La Popo est déjà, avec son carrosse, à l'angle de la rue. Elle sort la tête de la fenêtre et dit à son cocher : *

" Vous avez entendu ! Des menaces contre moi !!! Voilà où ça m'a mené, toutes vos c...eries et votre goût de la vitesse ! Vous z'êtes viré, mon vieux ! "

* Le cocher hausse ses épaules. Apparement insensible à ce renvoi. *

" Je m'en moque éperdument, Madame la Duchesse ! J'ai rencontré, devant chez le Comte de Cagliostro ( où vous allez souvent, par parenthèse ! ) le Marquis de Ferrari, richissime italien qui m'a engagé pour conduire son délicieux carrosse découvert rouge vif... J'allais vous envoyer ma lettre de démission demain, alors... j'en ai rien à çirer, de votre renvoi. Je vous ramène quand même à Versailles ( mais je pourrais tout aussi bien vous laisser céans, aux griffes de cette Miss Lamorlière, très chère Duchesse ! "

* A cette idée, la Popo se radoucit... C'est que ce diable de cocher speedant serait fort capable de mettre cette menace à exécution ! Et là, seule dans un quartier pauvre de Paris, avec cette Lamorlière furieuse contre elle, la Popo ne donnerait pas cher de sa peau (parfumée et pommadée, parce qu'elle estime qu'elle le vaut bien ^_^) !
Alors, elle se radoucit et parle à son chauffard... pardon, à son brave cocher ! Par intérêt ( La Popo, de toute façon, fait tout par intérêt, même les trucs les plus simples comme... respirer ! Elle est intelligente et a pigé que, si on ne respirait pas, on ne restait pas en vie ; eh oui ! ) !*

" Mon brave, voyons ! Ne nous énervons pas ! Ne vous ai-je pas toujours bien traité... comme un ami ? Plus qu'un domestique ? Allons, allons ! Arrivés à Versailles, je vous remettrai vos salaires en retard , euh... je vous en dois sept ou huit, de mois, n'est-ce-pas ? "

Le cocher : "Dix exactement, Madame la Duchesse ! Je les voudrais dès notre arrivée, sains et saufs ( Il a élevé la voix sur ces derniers mots ...) à Versailles. Et... sauf votre respect, Madame la Duchesse, vous devez aussi me donner ma somme de congés payés pour solde de tout compte ! Mes gages, quoi !"

La Popo : "Vous les z'aurez, mon ami, vous les z'aurez ! ( Ouf, ça va, nous quittons Paris et allons loin de cette furie de Lamorlière ! ) A propos, mon cher, ce Comte de Ferrari, ses armoiries ne sont-elles pas le cheval jaune, se cabrant ???"

Le cocher : "C'est c'la, la mère Popo ^_^, c'est c'la !"

La Popo : "Comment... m'avez-vous appelé, là ?!!"

Le cocher : "Seulement comme TOUT VERSAILLES vous appelle, "chère amie" ( Il imite le ton minaudant de sa voix...) Ah, vous voilà rendue à Versailles ! Pour mes sous, je vais voir avec votre mari ?"

* La Popo, furieuse, descend de la voiture et se dirige, le nez pointé à 45 ° vers les murs du château ( Heureusement que son nez n'est pas un canon, sinon Versailles serait détruit aussitôt !) . Entre ses dents, elle dit son dernier mot ...*

" ...Jean-Pierre ! "

** C'est en effet le petit nom de son cocher !
Elle dit son dernier mot Jean-Pierre ^_^ . Tiens, ça sonne bien ! **

* Et pendant ce temps, que fait Rosalie, toute seule maintenant que son Nanar a quitté la terre pour un monde meilleur ? *

*Rosalie en larmes partait vers les bords de Seine, pour y pleurerr tout sons saoûl.*
(Pour la suite passez au délire GIGI Rosalie lol, on va pas en refaire un deuxième)

Et voilà ! Rosalie vient de le dire très bien :
Ce topic est donc terminé : THE END of "Nanar comes back" !

Nanar, la Popo et le cocher J.P. vous saluent bien bas, Mesdames et Messieurs !
(Vous les reverrez probablement dans d'autres peaux, sous d'autres cieux !)

O ma Reine, si vous aviez l'obligeance de verrouiller ce topic, nous vous en serions fort grés tous les quatre ( Rosalie, et nous trois ) !