Délire "Nanar est de retour"

"Elle ? Mais Bernard, de qui parles-tu ?"

** Il a le droit de péter les plombs ^_^, Nanar version Délirium, K*** ?
Je sais que ça ne fait pas trop XVIIIème, trop moderne par rapport aux amours de l'époque mais... à moins de le faire parler pendant son sommeil, le Nanar ( ce qui était ma première idée !)... la seule solution pour que Rosalie soit au courant(e)^_^, c'est le pétage de plombs ^_^, la révélation totale !
Remarquez les anachronismes des ^_^ : au XVIIIème, l'électricité en était à ses balbutiements, donc personne ne pétait encore de plombs ^_^ ; quant à l'eau courante, elle attendra deux siècles, minimum, pour arriver à Paris ; eh oui, petite Rosalie allait chercher l'eau à la fontaine de son quartier ! **

Reprenons la scène !
* Rosalie questionne Nanar : elle veut savoir de qui il parle, quand il dit "elle"... / Nanar se lève brusquement, faisant tomber sa chaise derrière lui, et s'éloigne un peu de Rosalie . Qu'il n'ose pas trop regarder en face...*

" D'Oscar de Jarjayes ! ( Il a crié le nom, là. Puis, un ton plus bas il reprend ...) D'Oscar, que j'aime en silence, et en souffrance, depuis trop longtemps !
Pardonne-moi, Rosalie, mais je n'en peux plus de cet amour qui me tue. J'avais cru pouvoir oublier Oscar... en me mettant en ménage avec toi. Je sais, c'était malhonnête... Mais je n'ai pas pu ! Je n'ai pensé qu'à elle durant mon absence... en Afrique. "

*Rosalie se tut.*
"Oscar ? Je comprends."

** HS : J'aime beaucoup ton nouvel Avatar, le tableau très "Révolution" ! Bravo... Rosalie ! **

" Tu comprends ?!! ( Il rit d'un rire nerveux, un peu hystérique. ) Non, là, Rosalie, ça m'étonnerait que tu puisses comprendre ! Que tu puisses ME comprendre ! Que tu puisses comprendre un amour comme le mien, comme celui que je porte à Oscar !
Peux-tu comprendre ce qu'est un amour qu'on est obligé de taire ? Peux-tu comprendre la souffrance qu'a représenté pour moi l'éloignement de cet être aimé ?
Non, tu ne peux pas comprendre, c'est impossible !"

* Devant Rosalie, silencieuse, Bernard fait quelques pas de long en large dans la pièce ; puis pose son front brûlant sur la vitre, regardant vaguement dehors... Ne voyant pas la rue, mais un visage... Celui d'Oscar, qui s'interpose entre lui et la réalité.
Nanar réalise que Rosalie doit être blessée par cet aveu et, toujours sans se retourner, il veut lui présenter ses excuses. *

" Pardonne-moi, Rosalie ! Pardonne-moi !... Je ne peux plus vivre, à tes côtés, avec cet amour que j'ai dans le coeur et dans l'âme... après te l'avoir avoué.
Je vais partir, je vais te quitter... pour aller vivre seul, car je n'ai aucun espoir de vivre un jour à ses côtés... à elle ! Et pourtant, j'aimerais tellement. Tellement, si tu savais !
Je vais partir, je te laisse l'appartement et les meubles ; je ne prends que mes vêtements et mes papiers.
Si tu as besoin de quelque chose, je... "

* Là, Bernard n'en peut plus. Terrassé par l'émotion, il tombe à genoux devant la fenêtre et pleure. En sanglots. Une crise de nerfs... *

*Rosalie s'approcha et serra Bernard dans ses bras.*
"Si, je comprends. J'aime un homme moi aussi, un homme qui ne m'aimera jamais. Je t'aime aussi, mais j'aime ausi cet homme. Oui, je te comprends et je comprends ce départ. Fais ce que tu crois le mieux."

** Vous allez voir quel homme de paradoxe est Nanar !...
**

* A ces paroles de Rosalie, qui lui avoue donc qu'elle aussi, elle aime quelqu'un d'autre, Nanar se sent... comme s'il avait reçu un seau d'eau sur la tête ! Comment !!! Rosalie, sa "petite femme" si "tranquille", - cette "Sainte-Nitouche", oui ! -, a un amour secret !
DAS IST EIN SKANDANL !...
Oui, c'est purement scandaleux ! Nanar se sent vexé... trahi ! Que, lui, il ose aimer quelqu'un d'autre et aimer Rosalie, c'est... disons, normal ! Mais qu'elle, ait le béguin pour un autre homme... Ah, non ! Ca, il ne peut pas le supporter .
Aussi, il va piquer une (autre) crise, de jalousie celle-là (1), le Nanar !!!µ

" Comment as-tu osé, Rosalie ? Alors que tu étais mariée ? Et d'abord, lâche-moi ! ( Il la repousse et s'epoussette sa veste, qu'elle a touchée...) Traîtresse ! Dis-moi au moins qui est cet homme ?
( Il a une lueur d'intelligence... ) J'y suis ! Ce ne peut être que ce Lieutenant de Gi-machin-chose, dont tu parlais tout-à-l'heure ! Nom de... il m'avait aussi semblé qu'en prononçant son nom, tu avais l'air... inspirée ! "

(1) A noter que c'est la troisième "crise" de la journée virtuelle, pour le Nanar ! Après la crise de Délirium tremens, puis la crise d'hystérie, voici arrivé le temps de... la crise de jalousie !
** ... et non celui de "L'île aux z'enfants" ! **
La preuve que nous sommes dans le domaine du virtuel : Si cela était une vraie journée de la vraie vie ( du vrai ? Nanar ?), il aurait déjà été hospitalisé d'urgence en HP, l'animal !

*Rosalie tomba à genoux.*
"Je n'ai rien fait, rien du tout. Il est vrai que je me sens troublée en sa présence, mais il n'y a rien de plus. Et puis, je en evux pas que tu sois malheureux avec moi."

* De plus en plus en colère, Nanar crie ...*

" Quoi ?!! Il me semble surtout que ce que tu ne veux pas, c'est, TOI, être malhuereuse avec MOI !
Hypocrite ! Ca va bien t'arranger, tiens, que j'aie décidé de partir d'ici ! "

*Elle se mit à pleurer.*
"Non, car je suis heureuse avec toi, je... je t'aime encore. je n'y peux rien si cet homme est gentil, serviable, honnête, bref, s'il me plaît."

** KABOUM !
Allons bon, voilà que la si sage Rosalinette nous fait un remake de "Marie-Jo' et ses deux amours ! Kilucru ?!!
**

* Les pleurs de Rosalie dégrisèrent Bernard. Il ne savait plus quoi dire... *

" Rosalie... Je ne sais que te dire... Il a des qualités, ce Gi... ? "

"S'il a des qualités ? Bernard, on parle de l'homme sans qui je serais morte de faim."

* Nanar est maintenant totalement dégrisé, et près à discuter calmement . *

"Ah ?... Il est quelqu'un de bien, alors ...
Que veux-tu faire, Rosalie ? Aller vivre auprès de lui ? Je t'ai déjà dit que je te rendais ta liberté... Tu sais que j'aime trop la Liberté, pour ne pas la laisser aux personnes pour lesquelles j'ai le plus d'affection sur cette terre.
Je penserai à toi comme à une petite soeur...
Alors ? Que faisons-nous, Rosalie ???"

** Reconnaissez-vous là le fameux : "Quid faciamus ???" des tragédies antiques ?
Sauf que là, il ne s'agit pas de prendre la pire des décisions, - celle qui mènerait Rosalie et Nanar à la tragédie ...!- Mais au contraire de faire en sorte que petite Rosalie ait une seconde chance avec Girodelle... et aussi que Gigi soit heureux !
Il n'y a que dans ce RPG où il est heureux, le Gigi ! On ne va pas lui ôter ça, quand même !!! (Et puis... il va bien avec Rosalie !) **

"Tu sembles ne plus m'aimer, Bernard. Tu a sle droit de partir. Mais je t'en supplie, ne me demande pas de choisir, j'en serais incapable."

" Je pars, Rosalie ! Je monte dans la chambre qui fut la notre, prendre mes effets personnels, et je pars aussitôt après ...
Tu ferais meiux d'aller "le" rejoindre ... je préfèrerais autant ne pas te revoir tout-à-l'heure . "

"je ne peux pas, Bernard, cet homme n'éprouve rien pour moi. Je ne peux tout comme toi, que n'aimer de loin."

" Comment ça, il n'éprouve rien pour toi ?!!
Il en aime une autre ??? "

* Oui, ça ne peut être que ça... Elle est mignonne et bien élevée, Rosalie, et il n'a pu que s'en rendre compte, ce Giro-phar ! Par contre, si son coeur est déjà pris... Là, bien sûr... *

** La 4ième crise Nanardienne de la journée s'annonce ! Ben oui, quand il va savoir que c'est aussi pour Oscar que Gi-machin en pince...
Je vous promets que ça va être épique, torrentien, délirium aussi (car n'oublions pas où nous sommes, ma chère épouse) !**

"Il a demandé la main... d'Oscar."

* La main d'Oscar !!!
Pendant quelques secondes, Bernard crût mourir ; et son coeur manqua un battement ...*

** Oui, ça, ça fait toujours bien dans un roman historique, que le petit palpitant du héros ou de l'héroine "manque un battement" ... mais qu'il n'en meure pas pour autant !
Je ne citerai pas d'auteur qui emploie "ça" souvent, par galanterie ! **

" D'O... D'O... D'Os...
QUOI ? D'OSCAR ? Ton petit lieutenant ^_^ a demandé la main de MON Oscar ? De MON Oscar à MOI ?
Mais je rêve ! J'hallucine ! Non, ce n'est pas possible, tu me mens, là, Rosalie ! "

* Il va vers elle et la secoue violemment, la tenant par les deux bras ."

" Oui, c'est ça ! Garçe ! Tu mens parce que tu sais que moi... moi, j'aime Oscar ! Oscar ne se mariera jamais, tu entends, Rosalie ! Jamais !!! Je le sais... je le sens... Jamais !!! "

*A nouveau, le visage de Rosalie s'emplit de terreur.*
"J'ai dis qu'il lui avait demandé, pas qu'elle avait accepté !"

" Et elle n'acceptera jamais ! Jamais !!! Je te le répète ! "

"Je t'en prie, Bernard, tu me fais peur !"

" Arrête de répéter que tu me fais peur, Rosalie ! Tu m'agaçes et... "

* Suffoquant, Bernard dût s'interrompre et s'asseoir par terre, à même le sol. Il ne se sentait pas bien ... La pièce tournait autour de lui. Il sebtit qu'il persait connaissance . *

"Bernard, Bernard ?"
*Elle s'agenouilla près de lui.*
"Bon sang, Bernard mais que se passe t-il ?"

* Nanar n'était pas complètement évanoui... Mais il avait très mal ; une barre horizontale lui coupait le souffle, au niveau de sa poitrine.
Conscient, qu'il n'allait pas bien, mais têtu et orgueilleux, il ne voulait pas voir Rosalie. Il voulait être seul pour voir, en imagination, un autre visage. C'était tout.
Il était incapable de raisonner plus avant, ou autrement. Il voulait "voir" le visage d'Oscar, près du sien. *

"Ros... Va-t-en !", parvint-il à dire dans un murmure .

"Je ne peux pas le laisser, mais il ne veux plus de moi. Que faire ?"
*Elle descendit la couverture de son lit et la mit sur Bernard, puis elle monta dans sa chambre où elle demeura.*