Délire "Nanar est de retour"

* Ce n'est pas précisément que le courage et Nanar, ça fasse deux, mais... mettez-vous cinq minutes à sa place : lorsque l'on n'est pas au top de sa forme, comme lui, qui a encore très mal aux cheveux, on n'est pas en mesure de courir après des malfrats !
Et si, par inconscience, on le fait... eh bien, c'est là qu'on risque d'attraper un mauvais coup, alors... il est plus sage de rester à la maison, tranquiiiiille !
D'autant plus que ta charmante petite épouse, elle te le demande, là ! *

* Bernard s'approche donc de Rosalie, et la prend dans ses bras.... *

" Là! Clame-toi... Je suis là, maintenant ! Tu n'es plus toute seule... Alors sèche tes larmes et regarde-moi !"

*Elle le regarda puis se jeta dans ses bras.*
"Je ne veux plus que tu partes, j'ai cru que tu été mort !"

** Alors là... Mort ?! **

" Voyons, Rosalie ! Je suis là, vivant et bien vivant, crois-moi !!! Pourquoi t'étais-tu mise cette idée en tête, dis-moi ? "

* Il la serre plus fort contre lui, et l'embrasse tendrement dans ses cheveux, à l'endroit où la raie commence à se départager derrière la frange (1). Puis, voyant qu'elle tremble encore un peu de peur, il rajoute ...*

" N'aie plus peur, Rosalie ; ton Nanar est de retour ^_^ ! (2) "

(1) Eh bien quoi ?!! Chaque homme a ses petites manies pour les bisous ! Certains, c'est l'oreille qu'ils aiment embrasser, mordiller... Nanar, lui, c'est la raie de derrière lla frange de sa Rosalinette ! C'est bien son droit, non ?!!
(2) Aaaah, quel beau titre cela ferait pour un Polar, ça : "Nanar est de retour". Vous ne trouv... ?
Quoi ?!! Non, c'est pas vrai ?!! Oh, zut, alors ! ( On vient de me signaler derrière mon dos qu'un polar existe déjà, intitulé "Netchaiev est de retour" ... Lol !)

"Merci, mon dieu, merci. Bernard, l'Afrique est-elle si loin, pourquoi es-tu parti si longtemps ?"

** Blérancourt, c'est en Afrique, maintenant ?!!
V'la du neuf !!!
Bon, pour simplifier : on va rester dans le doute ( pour nos lecteurs ) , en avant pour délocaliser un petit village authentique de la France de Province en lointaines contrées africaines (1) **

" Je suis parti longtemps, certes, mais... je te le répète, maintenant je suis de retour et tout va bien ! Nous allons reprendre notre petite vie tranquille, dans notre petit appartement, ma p... - Pardon !-, ma tendre Rosalie ! "

(1) Avec toutes les excuses de Nanar auprès du Conseil Général de l'Aisne ...
"Peace Aisne Love" ^_^ La pub' pour l'Aisne, ce sera pour plus tard ! Hé, hé... Les occasions ne me manqueront pas, à côté, - sous un pseudo différent !

HJ : Rosalie a dit pendant des semaines que tu étais en afrique alors ne changeons ps c epoin.
"merci d'être là, Bernard."

* Nanar a un sourire satisfait, en voyant que sa petite épouse s'est enfin calmée . C'est qu'elle est tellement émotive, Rosalie ! Par exemple, elle pleure pour un rien... Oui, un rien ! Si elle écrase une fourmi par inadvertance en faisant un pas dans la rue... Sob! Sob !
Il en a l'habitude, Nanar ; et bien sûr, il fait avec ^_^ parce qu'il l'aime bien, sa Rosalie ! Mais souvent, il pense qu'il aurait été 1000 fois plus heureux avec une femme dans le style d'Oscar de Jarjayes, une femme qui a du caractère et qui encaisse mieux les problèmes de la vie !!!
Nanar s'offre , au passage de ses pensées, quelques petites secondes pour penser à Oscar... Ses yeux bleus, ses cheveux blonds... Aaaah, Oscaaaar !
Puis, il sort de sa rêverie érotique ou assimilée ^_^ pour se tourner vers Rosalie, et lui répondre ... *

" Tu n'as pas à me dire merci ^_^ , Rosalie ! Viens, asseyons-nous là, devant la cheminée et... oui, comme j'ai été absent longtemps... je voudrais... c'est naturel, non ? Je voudrais savoir... qui as-tu vus, de nos amis, de nos connaissances, pendant mon absence ?"

** Nanar, ou l'art de tourner autour du pot !!!
... Car bien entendu, cette question générale ne sert qu'à avoir des nouvelles d'une seule personne ! Qui est... ( Vous suivez, là ?!!) qui est : blonde aux yeux bleus, hyper-sexy, avec un fichu caractère mais un coeur d'or, ect..., ect ...!

"Et bien, je travaille à l'auberge et j'ai donc revu Oscar ainsi qu'un de ses amis, monsieur de Girodelle, un homme charmant."

* Vous savez comment c'est ! De tout ce que vient de lui dire Rosalie, Nanar n'a retenu ( et même entendu !) qu'un seul mot : "Oscar" !!! *

" Aaah, Rosa... lie ?!! ( Il se sent rougir un peu, et ravale péniblement sa salive ...) Tu as revu... Oscar ? Alors, dis-moi, comment va-t-elle ? Est-elle toujours Colonel aux Gardes Royales ? "

* Est-elle toujours aussi belle ? Cela, il le pense, mais il ne peut le demander à Rosalie ! *

"Heu oui, mais Bernard, tu es tout rouge, que t'arrive t-il ?"

* Ouh la, la ! Elle se doute de quelque chose, là, petite Rosalie ! *

" Rouge, moi ?!! ( Allons bon ! ) Tu... tu sais bien que je suis sensible à la chaleur et là, à côté de la cheminée... "

* Il jette un coup d'oeil vers le foyer de la cheminée, qui par malchance est éteinte. Rosalie, étant absente, n'était pas là pour tenir le rôle de la Vestale domestique. *

"Euh... Je ne sais pas, c'est vrai que j'ai chaud... Je ne sais pas pourquoi...
Bon, ça n'a aucune importance ; tu me parlais de... notre amie ; continue ! Comment va-t-elle ?"

"Heu bien, je ne l'ai pas vue beaucoup tu sais."

" Comment ça, pas beaucoup vue ?!! Mais tu viens de me dire que tu l'avais vue il y a peu dans ton auberge, en compagnie de Monsieur Je-ne-sais-plus-qui-là ^_^ !
Elle a bien dû te parler un peu d'elle, de sa vie ? Non ? "

"Je ne l'ai vue qu'un cours instant. C'est le comte de Girodelle qui est resté plus longuement."

* Ne pouvant cacher sa déception de ne pas avoir de plus amples nouvelles d'Oscar de Jarjayes, Nanar pousse un soupir de regret ... Puis, il reprend parole, par politesse ...*

" Ah mvouais, ton Comte de Truc-muche, là ! Qui est-il, un subalterne d'Oscar, je suppose ? "

** Nous en arrivons au sujet croustillant : Girodelle ! **

"Oui, c'est exact, un homme charmant."

" Charmant, dis-tu ? Permets-moi d'en douter... S'il est un de ces petits c(Censuré)s qui font partie des Gardes Royales !
( Nanar prend un ton sévère, pour continuer ...) Tu connais bien mon opinion sur eux, Rosalie ! Ce ne sont que des toutous de Cour (1) parfumés, talqués et pommadés comme ceux qui couchent dans la chambre de Marie-Antoinette (2) ! Fi ! "

(1) Des "cockers"
(2) Des épagneuls tibétains ou lhassa apsos couchaient effectivement dans le lit de la Reine, et elle les affectionnait beaucoup ! ( Souvenir d'un cours d'Histoire de 1989 !)

"Bernard ! le comte de Girodelle est un homme de bien, il m'a donné de l'argent pour me peremettre de vivre !"

" Tiens donc ! Et sans rien exiger de toi en retour ?!! "

* Nanar est saisi d'un doute affreux. Il saisit Rosalie au bras, un peu violemment et la secoue . *

" Sans rien exiger en retour ? ( répète-t-il ) Réponds-moi... et puis d'abord regarde-moi ne face, Rosalie, quand je te parle !
J'ai l'impression que tu me caches quelque chose... "

*Rosalie le regarda, terrorisée.*
"Bien sûr que non, il n'a rien exigé."

* Tenant toujours Rosalie fortement par le bras, Bernard l'oblige à se tourner vers lui .*

" Rien, tu en es bien sûre ? Alors, pourquoi ne me regardes-tu pas en face ? Pourquoi as-tu l'air... si gêné ? Je ne sais pas, moi ; mais je te trouve très bizarre, depuis mon retour ici ! "

** Jaloux, le Nanar ! **

*Elle le fixa*
"Je ne te regarde pas en face, là ? Je suis génée ? Non, j'ai peur, tu me fais peur,Bernard !"

" Moi, je te fais peur ?!! Et depuis quand une femme honnête ^_^ aurait-elle peur de son mari ? "

"Depuis qu'il devient complètement fou ! Tu me fais mal, Bernard !"

** Excuse-moi, Rosalie ... je suis un peu en retard !
Décidement, sur ce RPG, ton Nanar te fait souvent défaut ! **

* Nanar réalise soudain qu'il est en train de broyer, littéralement , le bras de Rosalie entre ses mains ; et il la lâche .*

"Excuse-moi, Rosalie ! Je ne réalisais pas... que je te faisais mal !"

* Il se jette, plus qu'il ne s'assoit, sur une chaise devant la table et met son visage dans ses mains. Prêt à pleurer, ou à craquer... *

"Excuse-moi, Rosalie ! Oui, je dois devenir fou... ( plus bas, comme pour lui-même, il rajoute ) ...fou dès que quelqu'un me parle d'elle, et que j'imagine son visage, si beau... "