Suite coup de foudre StJ/Oscar2

"Oui et bien moi je pense que vous êtes encore bien fatigué et que vous feriez bien mieux de dormir ..en silence !! encore un peu"

"Dormir ?!! Non ! Je ne me sens plus fatigué du tout, Oscar..."

*Et surtout, je viens de réaliser que, si je ne reste auprès de vous, ici, qu'une ou deux semaines, j'ai tout intérêt à vivre VITE... J'aurai tout le temps de "dormir" ensuite, lorsque je serai de retour dans l'enfer de Paris..., pense Saint-Just que son speech, décidement, a remis sur pied !*

"Pourquoi n'irions-nous pas... nous promener un peu à pied, tous les deux ? J'aimerais beauoup voir les alentours de la demeure de votre cousin."

*...Et être un peu seul avec vous, aussi ! Votre cousin Ludwig est bien gentil, mais si chaque mot que je prononce sur mes sentiments déclanche chez lui une crise d'hilarité... je suis mal parti pour vous parler d'amour.*

*Après un... moment (relativement long, ), comme Oscar ne répondait pas et que Cousin Ludwig ne disait rien non plus, Saint-Just, selon son habitude trop spontané et un peu... détraqué nerveusement, vexé aussi de s'être lancé devant un homme qu'il connaissait à peine dans un grand "déballage de sebtiments" et d'avoir ainsi parlé ouvertement de son amour pour Oscar, Saint-Just, donc, se précipita vers la porte et s'enfuit dans les rues...
Il se trouvait dans une ville inconnue, dans un pays étranger dont il ne maîtrisait pas la langue... Mais cela, il ne le réalisait même pas et, traversant des rues et des rues, il sortit vite de la ville (qui était relativement petite) et arriva en pleine campagne.
Il était essoufflé... d'avoir couru, et dépotion; et il s'arrêta donc.
Il était arrivé au sommet d'une colline qui dominait la ville. Le paysage était joli à voir ; et tout respirait le calme. Paysage qui n'était donc pas très assorti à son âme tourmentée.
Il s'assit sur l'herbe très verte et accueillante, replia les genoux et mit sa tête contre eux... pleurant toutes les larmes de son corps. Sans rien dire.*

*Après les larmes, vint le sommeil...
Saint-Just s'endormit, toujours seul sur la petite colline, couché maintenant de tout son long dans l'herbe...
Haut dans le ciel, le soleil lui aussi allait capituler et laisser place à une nuit sans lune...
Saint-Just dormait d'un sommeil agité. Il rêvait...
Etrangement, -comme toujours dans les rêves-, il ne se trouvait pas en Autriche chez la famille d'Oscar, mais à Paris, dans le dernier logement qu'il avait occupé et qu'il venait de laisser provisoirement... et c'est là qu'il reçevait la visite d'Oscar. Il l'attendait, il se vit dans son rêve lui ouvrir sa porte, et il la fit entrer. Mais c'était une Oscar différente, une Oscar blessée, qui avait du sang au visage et qui marchait à l'aide d'une canne, qui entra chez lui en lui souriant. Il ferma sa porte. Elle posa sa canne contre le bois... Et, la seconde d'après, ils étaient tous les deux allongés sur son lit, à lui, et elle... Elle prenait l'initiative et, prenant son visage entre ses deux mains, l'embrassait sur la bouche.
Le rêve s'arrêta là... car le dormeur se réveilla, tant ce baiser lui semblait réel.*

"Oscar", murmura Saint-Just entre sommeil et rêve.

**Et voila que ca repart en délire !!**

"Ludwig !! Quel libertin tu fait !! Je t'avais dit de ne pas ..enfin ..le pauvre !! Il va être choqué !!"

"Neine !! Il vient de dire ton nom !! Ca a toi qu'il rêvait !! Approche !!"

*Ludwig tira Oscar par le bras et la placa devant St Just avant qu'elle n'ait eu le temps de reagir il ouvrit les yeux*

*...Ce qui fait que, sans se douter de la farce que venait de lui jouer Cousin Ludwig, Saint-Just se réveilla et vit le visage d'Oscar tout près du sien.
Ravi. Enchanté.. Aux z'anges, puisqu'il voyait le sien (d'Ange)...!
Il mit ses bras autour du cou d'Oscar avant qu'elle ait pu faire le moindre geste, et coulut renouveler l'expérience du baiser.*

"Oscar ! Vous êtes là..."

**Pas mal, le réveil du beau au bois dormant (ou plutôt du beau sur la colline dormant !)**

*Oscar tenta de se dégager ... mais en vaint et posa donc sa main sur la bouche de St Just ...avant qu'elle ne touche la sienne*

"Oui ..oui...heu ..HUMM !!!"

*elle se releva et tendit sa main à St Just pour qu'il face de même*

"Et bien ..( ..que dire....???!!!!) ..l'herbe Autrichienne est elle plus confortable qe la francaise ?!"

**Oui je sais c'est pas top comme question mais bon ...imaginez !! Vous cherchez votre ami ..amoureux de vous mais bon ca vous savez l'oublier ....le pauvre..va pas le laisser comme ca ! et alors que accompagné de votre cousin Lud' vous retrouvez le petit depressif-amoureux il reve à je ne sais quoi un peu agité et votre cousin farceur persuadé qu'il reve de vous decide pour le réveiller de l'embrasser puis ceci étant fait vous pousse dans les bras du jeune endormi ....alors apres tous ca ...que dire ?! Hein je vous le demande moi !! Que dire ?!! Et bien alors??? !! toujours aussi etrange ma question d'herbe ???!!**

*Saint-Just étant, avant toute autre chose, un poète ^_^ (C'est là mon interprétation du personnage, en tout cas...) , la question d'Oscar sur l'herbe ne lui paraît pas étrange une seule seconde.
Et c'est les yeux pleins d'étoiles, et encore à moitié dans son rêve (érotique) qu'il répond.*

"Oh oui, chère Oscar !
Jamais je n'avais si bien dormi, ni fait de rêve aussi beau, dans la campagne de Picardie en France...
L'Autriche est décidement le pays des rêves, du romanesque et de l'Amour, Monsieur !"

*Cette dernière phrase étant, bien sûr, adressée à Cousin Ludwig...
Saint-Just s'approche d'ailleurs très près de Ludwig van B*** et ajoute (innocemment !).*

"Permettez que je vous embrasse MOI AUSSI... le plus fraternellement du monde !"

**Attrapé, là, le Ludwig !
-Allez Ludwig ! A la russe ! Eins, zwei, drei !**

"Fous êtes gentil mais .... Non !! Merzi !! moi vous zavez !! Je prefere ....une bonne boingée de main !! Ja !!"

*Il lui tend donc la main*

*Saint-Just serre donc la main (solide) de Ludwig, avec un petit sourire.
Puis il se tourne vers Oscar.*

"J'ai... j'ai faim !
Une faim de loup (des steppes) !
Oscar ? J'ai dormi longtemps ? Je suis resté longtemps dehors ?"

"Heu ..oui quelque heures ...
*Ca tombe bien moi aussi j'ai faim !!*

VOus avez faim ?! Et bien soit allons manger dans ce cas !!
Ludwig !! Une auberge ?! "

"Pourquoi irions-nous perdre une heure ou deux dans une auberge, alors que nous serions si bien dans la Nature ?
Nous pourrions... acheter quelques trucs pour pique-niquer et... tenez, aller nous installer là-bas, près de ce lac !"

*Saint-Just montre du doigt un petit lac, en contrebas de la colline, qui est tout près de la ville. Ce faisant, il se rapproche encore un peu d'Oscar et la prend par le bras.*

"Vous voulez bien ?"

*Oscar regarda Ludwig qui ne semblait pas contre et accepta.
Ludwig s'empressa donc d'aller chercher de quoi manger laissant Oscat et St Just seul*

"Enfin seuls !"

**Phrase classique dans la Littérature, ça :
"Enfin seuls".
Je vous laisse quelques secondes pour l'apprécier à sa juste valeur. Ne sentez-vous pas sa beauté, son côté tragique ?
Variantes : "Seuls ! Enfin !..." (plus musical) ; "Enfin seul !" (sans S, pour les égoïstes), ect...**

*Bon ! Revenons à Saint-Just qui se rapproche d'Oscar et se jette dans ses bras.*

"Enfin seuls ! Oscar... j'ai cru mourir, ces quelques heures passées loin de vous..."

**J'ai bien lu qui se jette dans les bras d'Oscar?! Et me*** ca re commence !!! **

*Oscar bien qu'un peu genée de recevoir ainsi St Just e bronche pas elle ne dit meme rien laissant un long silence*

"Tout de même je ne vous suit pas vital !"

*Il ne bougea pas, elle ne l'avait pas repoussé et il était bien, là dans ses bras...
Il ferma les yeux et murmura...*

"Si..."

*Elle le repoussa doucement fixant son regard dans les yeux de St Just*

"Non je vous assure ...je ne vous suis pas vitale ! Il ne faut pas penser une telle chose ...put être me verrez vous mourrir, vous ne périrez pas alors et au travers de vos souvenirs je continuerais à vivre. LA seule chose qui soit vital ici ce sont vos souvenir..ovs souvenir sont vital à mon immortalité."

*Saint-Just baissa la tête, un peu honteux soudain, et rougit...
Oscar avait-elle compris qu'il n'avait l'intention de ne rester en sa compagnie que quelques jours, quelques semaines, et qu'ensuite il comptait retourner à Paris, pour faire face à son destin ?...
Avait-elle compris cela ? Sinon, pourquoi avait-elle parlé de "souvenirs" ?...
Des souvenirs. Bientôt, il ne lui resterait plus que quelques souvenirs d'elle, quelques images au fond de ses yeux, ses yeux si bleus, si beaux, sa chevelure d'or, et surtout le son de sa voix... si douce, si pleine de cette musicalité qui était en elle.
Il murmura, les yeux toujours baissés... car il ne pouvait pas soutenir son regard.*

"Des souvenirs... oui."

**Pardon pour une petite erreur de manip' (Ai cliqué sur "envoyer" avant la fin de mon post précédent) **

*Puis il se reprit, ouvrit les yeux et passa une fois encore (C'était fréquent, chez lui...) du calme à une brusque colère.
Les poings serrés, les yeux dans ceux d'Oscar, maintenant, il lui lança...*

"Des souvenirs !!! Comment osez-vous... Comment osez-vous me parler de votre mort, à vous ?!! Oscar... Alors que je viens de vous dire (C'est un aveu...) que vous m'êtes vitale.
Oui... Vitale ! Si vous mouriez, croyez-moi, je ne voudrais pas vous survivre d'une seule journée... Mais... je suis tranquille, je mourai avant vous."

*Et loin de vous, pensa-t-il. Malheureusement...*

*Elle se retourna*

"Ca Monsieur .....vous n'en savez rien."

*Il se retourna, lui aussi, imitant Oscar...
Et recula même de quelques pas. Pour qu'elle ne puisse pas voir ses yeux, sa tristesse. Il lui semblait, souvent, qu'Oscar lisait en lui, comme elle aurait lu dans un livre ouvert devant elle.
Il pensait :
Et si, pourtant, je le sais, Oscar... Je le sais, parce que je devine trop bien ce qui va m'arriver, lorsque, fuyant ce fragile bonheur que je trouve en ce moment près de vous, à votre contact si bon, je retournerai en France, à Paris... Je sais que tôt ou tard, je serai exécuté...
Mais je ne peux pas vous dire cela, ce serait vous avouer que je veux vous fuir bientôt...
Alors, bien que je déteste cela... il me faut vous mentir. Et changer la conversation.*

"Oui, vous avez raison, Oscar... je n'en sais rien.
Excusez-moi, mon... pessimisme ^_^ qui encore une fois, a pris le dessus."

*Il rit légèrement et se retourna vers elle.*

"Eh bien... Il en met du temps, Cousin Ludwig... Il dévalise un traiteur, ou quoi ?"

*Pensive elle se posa sur l'herbe*

"Ca ne m'etonnerais pas de lui ..."

*Saint-Just se laissa tomber, plutôt qu'il ne s'assit, sur l'herbe à côté d'elle et arracha une herbe folle pour la mettre entre ses dents et la mordiller...*

"Il est plein d'énergie, votre Cousin, plein de vie...
C'est un peu comme ce pays. Regardez autour de nous, Oscar !
On se croirait... dans un pays imaginaire, tellement c'est beau et paisible autour de cette colline."

"OUi c'est magnifique la nature est si bien faite ! Elle ne trahit jamais"