Oscar connaît la musique ...

"Oui, oui, parlez..je vous écoute, je bois vos paroles tel le vin divin !!"

*elle le regardait avec admiration*

"Eh bien... Je vous aime, moi, Oscar ! Mes sentiments tiennent en trois mots...
mais je vais vous raconter comment je suis arrivé à vous aimer, ainsi vous vous rappelerez notre première rencontre... Ecoutez...
C'était juste ^_^ après mon arrivée à Paris. Lorsque je vous ai croisée pour la première fois, je marchais sur les quais et admirais toutes les jolies choses autour de moi : la Seine, le ciel un peu bas, la lumière, l'ambiance si propre à Paris... J'admirais, et soudain... vous êtes arrivée et je n'ai plus vu qu'une seule chose : VOUS... Oui, je vous ai aimée dès le premier regard et... et depuis cette seconde, je ne vois que vous au monde. J'ai osé vous parler, nous sommes devenus amis, et... et je ne vous ai jamais caché mon admiration et mon amour pour vous...
En tant qu'ami, j'ai entrepris de dessiner votre portrait et... et vous m'apprenez les rudiments de la Musique. Je... je sais que vous ne m'aimez pas encore, mais vous semblez m'apprécier un peu. Amicalement. Et... et c'est, je crois, un assez bon résumé de "notre histoire"..."

**C'est, en fait, un assez bon résumé des deux topics du Délirium "Coup de foudre !" et "Oscar connaît la musqiue" !
**

"Hum ...c'est étrange je ne me souviens pas de tous cela ....."

**il faudrait peut être que j'aille relire tous ça.... **

*Oscar se leva se prit les pieds dans les couvertures, tomba et ....** **

*Saint-Just se précipita, mais ne put empêcher Oscar de tomber... Il cria...*

"Oscar !"

*Deux chutes dans la même soirée... comment va-t-elle ?
Il se pencha sur elle avec angoisse... La première chose à faire était de la relever et de l'allonger à nouveau.*

**Je disais donc .....et ...je me souviens **

"Monsieur de Saint Just ?!!

*elle porta sa main à sa tête qui la faisait souffrir*

"hummm **traduction AÏEEEEEEEEE !!!!!!!** Mais que m'est il arrivé ?!"

"Que vous est-il arrivé ? Mais... vous venez de tomber une seconde fois sur la tête, Oscar !
Laissez-moi voir si votre blessure s'est reouverte... Vous avez mal ?"

*Il s'approche d'elle et essaie d'écarter sa main de sa tempe, pour regarder.*

"Mais allons St Just, ca va je ne suis pas en sucre !! Je survivrais !!

De quoi parlions nous ??
Oh et ce pari stupide !! J'ai mal au crane !!"

"Oufff ! Je vois que vous êtes à nouveau... vous-même !
Oufff ! Je suis soulagé ! Si vous saviez combien je suis soulagé !...
Oscar... pendant quelques instants, vous aviez perdu la mémoire. Et là, vous êtes à nouveau... VOUS !"

"Je suis ....à nouveau moi ?!! Mais que le chantez vous la Monsieur ??!!"

"Eh bien oui, parce que, pendant quelques instants qui m'ont semblé être des heures, vous... "

*Oups ! Comment lui dire ça ? Je ne peux pas lui dire qu'elle m'a fait des avances, ce serait du dernier des goujats si je lui disais ça... elle serait gênée, et moi aussi. Je vais devoir... pas mentir, non, mais... rester dans le flou, dans le vague ! Oui, ce sera le mieux !*

"Vous... ne vous rappeliez plus de grand'chose, même pas d'être là dans votre demeure... par exemple ! Ni de qui j'étais réellement..."

*...pour vous ! (Non, ça je le passe sous silence ! Ouh la, la ! Tony, tourne sept fois ta langue dans ta bouche avant de dire un mot, c'est délicat !)*

"Vous savez, Oscar : nous avons tous deux beaucoup trop bu... à cause de ce pari idiot (Vous vous en rappelez, de notre pari ?!!) et... la quantité industrielle de vodka bue, puis le coup à la tête que vous avez reçu (Vous vous en rappelez, que vous vous êtes prise le piano ?!!) ... eh bien, ça vous a nelevé toute notion de la réalité ..."

*Tiens, c'est bien pour rester dans le "flou", cette expression-là ! Il faudra que je me la note quelque part ! En rentrant. Pour mes écrits, ça pourra toujours servir !*

"Oui, c'est ça ! Ca vous a enlevé toute notion de la réalité ^_^ pendant un certain temps ! Voilà, c'est tout !"

*Ououououououououfffffff ! Je m'en suis bien tiré ...!*

"Oh .... "


*Oscar porta sa main à sa tête*

"Je ne pense pas que cela soit très grave.....vous sentez vous de faire la route jusqu'a Paris ? Nous avons de quoi vous loger pour la nuit vous savez."

"Je sais... et je vous remercie beaucoup de cette offre, Oscar, mais je préfère rentrer à Paris. Je veux commencer votre portrait... demain, dès l'aube, si possible !
(Il a un petit sourire en biais...) Vous ne devez sûrement pas vous en rappeler... mais... j'ai maintenant l'idée de votre portrait définitif en tête, qui vous représentera, vous, une épée à la main... et quand je "vois" quelque chose, comme ça, dans mon imagination, que ce soit quelque chose à écrire ou à dessiner... il faut que je le jette sur le papier le plus vite possible !!!
Excusez-moi donc, Oscar, mais je dois prendre congé de vous..."

"Faites comme bon vous semble..."

*Oscar de Jarjayes ne vit pas Saint-Just de quelques jours... Elle n'en fut guère étonnée, pensant qu'il travaillait à son portrait. Et s'attendait à le voir revenir, d'un jour à l'autre, avec son oeuvre sous le bras.
En fait il n'en était rien. Ainsi qu'elle l'apprit par une lettre qu'un inconnu vint remettre, au château Jarjayes, un matin.
La lettre était adressée au "Colonel Oscar-François de Jarjayes" et, avant de l'ouvrir, Oscar avait reconnu l'écriture de Saint-Just.*

"Chère Oscar,
Je ne pourrai pas vous voir d'un certain temps. Le lendemain même de notre dernière entrevue, à six heures du matin, j'ai été arrêté à Paris, dans mon domicile. Par ordre royal.
Je suis actuellement emprisonné, pour six mois, paraît-il, dans l'établissement pénitentiaire de Sainte-Colombe... D'après cette adresse, vous comprenez de quoi je suis accusé (accusé et aussi coupable) : de vol.
Oui, j'ai volé. Je vous l'avoue, car je ne saurais vous mentir. Mentir me répugne, -alors, surtout pas à vous. Pour pouvoir venir à Paris et m'y installer, j'ai emporté de la maison familiale une partie de l'argenterie, et quelques économies que tenait ma mère. C'est elle, évidemment, qui a lançé les poursuites contre moi, et qui a alerté les autorités. Elles n'ont eu aucun mal à me retrouver sur Paris ; je n'avais jamais caché que mon rêve était de venir y habiter, d'une part ; et je m'étais inscrit chez mes logeurs sous mon propre nom, d'autre part.
Reste que je me trouve à Sainte-Colombe, seul dans une pièce minuscule, avec heureusement une rame de papier, de l'encre et des plumes. Je pourrai toujours écrire...
J'ai demandé au geôlier qui m'apporte mes deux repas de la journée, de vous porter cette lettre à Versailles... C'est un brave homme et il a compris que je tenais à vous. C'est d'ailleurs l'unique lettre que j'envoie, de ma prison. A part un court billet à mes logeurs pour leur expliquer cette arrestation musclée qui s'est faite chez eux, et à laquelle ils n'ont rien compris.
Il vous faudra attendre quelques temps pour voir votre portrait, ma chère épéiste "combative". Si vous voulez bien encore de l'amitié d'un voleur et prisonnier, cela va de soi...
Comme vous avez raison, quand vous dîtes que "la vie est un combat" ! Et comme j'aimerais, dans ces heures que je suis en train de vivre, avoir votre caractère combatif ^_^ ! Et pouvoir lutter fièrement, -sans épée au poing, comme vous, mais lutter quand même... moralement.
J'espère simplement que je ne sortirai pas de Sainte-Colombe trop "changé"... cela va être le seul but de mes journées, pandant ces mois. Cela, et bien sûr écrire.
Sur ce, je vais vous laisser... Portez-vous bien, Oscar. Ne me jugez pas. Je vous promets que dès ma sortie, je peindrai ce portrait pour vous.
Votre ami,
A. de Saint-Just "

*Oscar reçu cette lettre et fut quelque peu étonné elle aurait aimé faire quelque cose pour cet homme qui, elle le savait avec un coeur bon, mais su lui demander directement ni prendre les devant...peut être l'aurait elle géné.
Il fit attendre le messager et lui remit une lettre qu'elle écrit immédiatement*

"Cher ami,

Vous me voyez surpris de vous savoir dans une si mauvaise passe, sachez qu'une fois votre coeur liberé de ce poids que vous portez suite à cette arrestation, je serait bien heureux de vous rencontrer à nouveau.
Comprenez qu'il est normal que vous payez cette dette qui, je le sais a du être commise dans un instant de folie, vous êtes si spontané...

Faites attention, soyez raisonnable. Sachez, mon ami, que vous pouvez compter sur moi pour quelque service que je pourrais vous rendre.

Portez vous bien et n'oubliez pas que si je puis vous être utile, je serais heureux d'alleger un peu votre esprit dans ce moment qui doit être pénible.

O-F de Jarjayes"

*Lorsque son geôlier remit la lettre d'Oscar de Jarjayes à Saint-Just, celui-ci était dans un de ces moments de révolte que l'on a, lorsque la vie vous paraît blessante, cruelle et même injuste...
Il ne lut donc pas la lettre tout de suite. Mais lorsqu'il le fit, quelque temps plus tard alors qu'il s'était calmé, il apprécia le tact et la gentillesse qu'Oscar avait mis, spontanément, dans ces quelques lignes.
Il attendit quelques jours pour répondre à cette lettre ; utilisant ensuite le même moyen pour lui faire parvenir sa réponse.*

"Chère Oscar,
J'ai été heureux de lire votre lettre, qui m'a été d'un grand réconfort. C'est la seule lettre agréable que j'aie reçue depuis le début de mon "séjour" à Sainte-Colombe. Un billet, plus qu'une lettre, venu de Picardie de ma mère et assez désagréable à lire (Elle y rèsgle ses comptes !) et une lettre moralisatrice d'un de mes parents éloignés résidant sur Paris et qu'elle a, évidemment, averti de mes "méfaits" (Je cite !) et de mon incarcération... Voilà tout ce que j'ai reçu ici, des feuilles qui ont vite terminé au feu, - alors que je conserve votre lettre, Oscar, très précieusement dans le toroir de ma table d'écriture, à côté de ces feuilles et crayons qui sont la seconde chose qui me sont chers, dans cette pièce.
Je pense à vous... pourquoi vous le cacherais-je ? Vous êtes toujours aussi chère à mon coeur, mais je préfèrerais ne pas vous voir, de tout le temps que je serai enfermé ici. Vous avez de la fierté, vous aussi : vous comprendrez donc que je ne veuille pas me montrer ainsi, comme je suis maintenant, - humilié, enfermé, privé de ce qui est pour moi la plus belle chose dans cette vie : la Liberté.
Je vous remercie cependant, de votre proposition d'aide. Je sais que vous me la proposez sincèrement, que ce ne sont pas, sous votre plume, à vous, de ces choses que l'on écrit comme ça et auxquelles on ne pense plus la seconde d'après... Nous nous ressemblons sur ce point-là.
Je vous enverrai certainement d'autres courriers, pendant ces quelques mois.
J'ai commencé un poème, en vers, -un poème qui sera assez long car je le veux une parodie, une critique de la société actuelle. J'écris beaucoup, déchire et brûle beaucoup de feuilles, aussi, car je me rends compte, malheureusement, que mon style change entre ces quatre murs... et je ne voudrais pas qu'il devienne amer, aigri et CYNIQUE. Comme moi. Je "deviens" cynique. Et je ne veux pas.
A certains moments, tout me devient égal... Et si quelqu'un se présentait devant moi, juge, Ange ou diable, pour me dire que ma dernière heure est arrivée et qu'il me faudrait mourir, savez-vous quelle serait alors ma réponse ?
"Je m'en fous."
Au revoir, Oscar, il vaut mieux que j'arrête là cette lettre... Vous voyez, je vous avouais ma peur de "changer", entre ces quatre murs étouffants, et c'est bien ce que je fais, malgré toute ma volonté : je change, je deviens différent... Comment sortirai-je d'ici dans six mois ? -Ou, plus exactement, QUI sortira d'ici dans six mois ?
Au revoir, chère Oscar, portez-vous bien.
A. de Saint-Just"

"Cher Ami,

Votre lettre m'a, je vous l'avoue, inquièté et si vous ne l'aviez pas écris, je serais venu vous voir, mais je respect votre souhait et ne viendrais vous accabler un peu plus.

Mais mon ami, vous parlez de fierté, vous avez dites-vous de la fierté faites en preuve alors, etre courageux dans l'isolement, sans témoins, sans l'assentiment des autres, face à face avec soi-même, cela requiert une grande fierté et beaucoup de force je vous en sais capable et j'espere revoir dans quelque mois le même homme, si cette épreuve devait vous changer quelle vous change grandi mon ami.

J'espere que dans l'adversité vous ne changiez quand bien.

A très bientôt mon ami


O-F de Jarjayes"

*Un mois et demi plus tard, Oscar reçut une autre lettre de Saint-Just.*

"Oscar,
Il pleut. Je suis enfermé dans cette étroite cellule, et il pleut sur Paris depuis plus de trois jours.
Que serais-je devenu, si je n'avais pas ces feuilles que je noiçis... ce projet de poème qui avançe et qui a maintenant son titre, "L'Organt"... dont je suis, je vous l'avoue, assez satisfait... et ces quelques lettres de vous que je conserve dans mon tiroir, et relis de temps en temps.
Cela fait des semaines, maintenant, que je suis en prison. Et, ne vous en déplaise, -mais je sais que cela vous déplaît-, il est certain que j'ai changé. Mais pas en bien.
J'ai l'impression d'avoir pris dix ans,en quelques semaines. Je ne suis plus le Chevalier naif, arrivant tout droit de son village de Province, que vous avez connu.
Il y a certaines nuits, certains jours, où j'ai l'impression de ne plus être qu'un animal... Un animal qui se met alors en boule, sur le sol humide de sa pièce, et qui aimerait pleurer, car ça le soulagerait certainement, mais qui ne peut plus pleurer...
Je ne suis plus qu'une moitié d'homme, blessé, privé de Liberté. Mené par les évènements de la vie, et non plus actif.
Je comprendrais que vous ne veuilliez pas me revoir, à ma sortie de Sainte-Colombe, qui est fixée pour la fin du mois de mars...
Au revoir, Oscar. Je vous souhaite d'être heureuse. Vous, au moins, réussissez, "combattez" et ne subissez rien ; -en un seul mot, soyez "humaine".
Celui qui restera toujours votre ami,
A. de Saint-Just"

*Lorsqu'il sort enfin de Sainte-Colombe au mois de mars, Saint-Just est un homme changé.
Sa vivacité spontanée et sa bonne humeur ont disparues ; pour laisser la place à une froideur et une tristesse dont il essaie en vain de se défaire.
En prison, il a terminé "L'Organt", son long poème. Et il l'a confié à un éditeur, en payant de ses dernières économies l'imprimerie et quelques frais de distribution ( ce qui s'appelle "éditer à compte d'auteur") .
Il va repartir pour la Picardie, où des amis avec lesquels il a correspondu, des révoltés comme lui, veulent se lancer dans la politique locale, en devenant députés. Sa place y est assurée.
Avant de quitter Paris, il pense à Oscar :
J'aimerais tant la revoir, pense-t-il. Son image n'a pas cessé de me hanter, pendant ces longues journées enfermé...
Et en même temps j'ai honte, et j'ai peur de son jugement sur moi. Peut-être devrais-je me contenter de lui écrire ?...
NON ! Il me faut absolument la revoir. Elle seule pourra réveiller un peu de " l'ancien Saint-Just", celui qui est mort en prison.
Je vais aller au Château Jarjayes et demander à la voir... à l'improviste .*

*Un dimanche après-midi, il se présente donc au Château Jarjayes et demande à la vieille gouvernante, qui lui ouvre la porte, à parler "au Colonel Oscar-François de Jarjayes".
Il aimerait que son coeur batte la chamade, que ses mains soient moites... mais im est devenu comme insensible, malgré les sentiments qu'il ressent toujours aussi forts. Il porte sur son visage comme un masque, il ne peut plus bouger aucun muscle comme avant la prison.
Il attend...*

*Oscar se présenta dans le halld d'netrée et reconnu Saint Just elle alla donc le saluer, lui tendant la main*

"Monsieur de Saint Just, vous revoila enfin !?"

*Saint-Just répond avec difficulté, il a du mal à parler, - autant à cause de l'émotion de revoir Oscar que de ces mois de solitude qui lui ont fait perdre un peu l'usage de la parole. Provisoirement, il espère...*

"Bonjour... Colonel de Jarjayes."

*Oscar remarqua le ton un peu froid et la difficulté qu'il avait à parler mais elle fit comme ci elle n'avait rien remarqué imagniant combien le "séjour" en prison avait du lui etre douloureux*

"Ainsi donc vous êtes de retour Monsieur.
Mais entrez je vous en prie ..."

"Après vous, Oscar, je vous en prie..."

*Il admire, lorsqu'elle passe devant lui, cette superbe longue chevelure blonde, qui l'a séduite chez son "Ange" dès le premier regard.*

*elle entra dons dans la maison*

"Ainsi vous êtes venu me voir, cela me fait bien plaisir !!"

*Saint-Just était franc et aimait dire les choses "directes"...*

"Oui, Oscar. Je suis venu vous voir... avant de quitter Paris. Je retourne en Picardie dès demain..."