Le brochet les veut toutes (2)

"Oui, vous n'êtes pas une de mes conquêtes... pour l'instant !"

*Il s'essuie la joue qu'elle a giflée, d'un revers de manche très élégant...*

"Mais vous allez l'être !"

**Hé ! C'est certain ! Et d'ailleurs ...
QUI m'a appris, à moi qui l'ignorais, que ... " l'amour commence toujours par une bonne bagarre" ??? Hein ?
C'est Fairyliiiiiiiiine !**

**Je crois que j'aurais mieux fais de me taire à ce sujet.... **

*Isis se retourna en l'entendant*

''Croyez vous réellement que je vais finir dans cotre lit!!!!! C'est bien mal me connaitre! Je ne suis pas un de ses paons qui traine à Versailles! Rappelez vous cela!!!''

*Elle partit vers les fontaines le laissant seul*

*Fersen resta debout un court instant sans réagir, interloqué ...*

"Des paons ???"

*Tiens ?, pensa-t-il... Des paons ? Elle a dit ça pour moi ?
Pourquoi des paons ? Il y en a bien un couple au Petit Trianon, que la Reine adôôre, mais... quel rapport entre ces z'animaux et moi, Hans-Axel von Fersen ???*

**C'est vrai ! Quel rapport ???
Pour le surnom de brochet ^_^, nous avons une explication (vaseuse, certes, mais logique !). Mais pour le paon ?!!**

*Fersen, qui voulait lui aussi une explication, courut après Isis et la rattrapa .*

"Des paons ? J'exige une explication !!!"

''Les paons mâles font la roue devant les femellles pour les seduire et ensuite qu'ils ont conclus leur petite affaire les jetent!! Almors sachez le vous n'aurez rien de moi''

*Isis le quitta et s'assit au bord d'une des fontaine, elle fixa longuement l'eau pure*

*Le brochet a l'air étonné, - étonnament innocent, plutôt...*

"Le p... le paon mâle ? Qui fait... la roue ? Je fais la roue, moi ?!!"

*Il se retourne et regarde son arrière-train, perplexe...*

"Mais... je ne fais pas la roue... puisque je n'ai pas de queue ! Isis, expliquez-moi ça mieux...?"

*Isis était de plus en plus énervée, elle frappa l'eau du poing qui envoya une gerbe d'eau sur le côté*

''Vous me flatter à longueur de temps me faites des compliments! Voila ce que j'appele faire la roue!! Vous me montrer mes qualités et essayer de me faire croire que vous êtes une personne respectable alors que vous n'êtes qu'un...libertin!''

*Ecumente de rage, elle courut jusqu'à la forêt pour enfin avoir la paix!*

*Il ne cherche pas à la suivre dans la forêt (pour ne pas abîmer ses chaussures neuves, eh oui, le brochet a "aussi" le défaut d'être coquet !!!). Mais il crie pour qu'elle entende de loin ...*

"Libertin, moi ? Mais... Diable ! Bien sûr, que je suis libertin !!! Puisque c'est la mode !!!"

''Croyez vous que toute les femmes aiment cela!! Et bien moi pas!!''

*Sans un mot de plus ell retourna à ses appartements*

"Laissez-moi au moins la chance de m'expliquer... de vous expliquer tous les avantages du libertinage !"

''Jamais! Ma défunte mère m'a enseigné des principes tels que la fidélité! Et l'abstinance avant le mariage! Chose que je ne trahirai jamais!''

*Elle entra dans ses appartements, referma la porte et attrappa le premier vase qui lui passait sous le main, en le jetant au sol*

*Fersen fait un bond en arrière pour éviter le vase, mais en vain : l'eau des fleurs et quelques plantes atteignenet ses précieuses chaussures neuves...*

"Ah, c'est malin ! , dit-il tout bas. Elles sont complètement niquées, maintenant, des chaussures qui m'ont valu la peau des fesses ! Mzrod@ !!!"

**Ce dernier mot, qui est un juron, signifie MDR en suédois.
**

*Puis il se tourne vers la porte fermée et crie assez fort, pour qu'Isis l'entende ...*

"Eh bien, restez avec vos idées d'un autre âge, (pfff ! La fodélité, l'abstinence avant le mariage !!!), moi je vais chercher aventure ailleurs !!!
La Cour de Versailles ne manque pas de femmes, aussi belles que vous !
Adieu, Mademoiselle de Harcourt !"

*Et il tourne ses talons... abîmés par l'eau. Heureusement, en brochet, il est habitué au milieu aquatique et ne se casse pas la figure sur la grande flaque dans le couloir...
Il part en murmurant entre ses dents... un vieux proverbe suédois.*

"Une de perdue, dix de retrouvées !*

*Heureuse, Isis s'assit sur un fauteuil en soupirant*

''Enfin! J'ai crut que jamais il ne me laisserai en paix! Merci mon dieu!

HJ: Les idées d'un autre age sont encore en vigueur a cette epoque!
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