Dr. Lassonne, psychanalyste !

** Avis aux amateurs de Délire intégral (1) !
**

Le Docteur Lassonne, qui est en avance sur son temps de... 150 bonnes années, vient d'inventer la psychanalyse ! Comme "Tonton Freud", il a remarqué que ses patients avaient tous des problèmes, qu'ils étaient mal dans leur peau et... il a décidé de leur proposer son aide !
Il vient donc d'ouvrir un cabinet médical d'un nouveau style à Versailles, près du château des Bourbons. Il espère voir rapidement, dans ce cabinet, tous les névrosés et les psychopathes "fortunés" de ce microcosme qu'est Versailles ...
Dans son cabinet, peu de meubles, hormis son bureau, une bibliothèque et un confortable sofa !
Le sofa, c'est pour que le patient s'allonge dessus. La méthode de Lassonne est révolutionnaire ^_^ : il a trouvé que cette position allongée "libérait" le patient et le forçait, en quelque sorte, à confier ses petites misères...
... Misères qui ne tomberont pas dans l'oreille d'un sourd, mais du Dr. Lassonne, qui analysera ensuite ces mi-mises et donnera des solutions, au cas par cas, à chacun de ses "cli..." - euh, pardon, "patients" !
Le prix de la consultation est assez élevée : 2300 Louis de 1775... mais c'est normal ! Oui, ça fait partie du traitement, de devoir payer si cher (Le patient écoutera mieux les conseils et guérira plus vite, s'il a payé la consultation la peau des fesses.). Et puis, à Versailles, les gens ont les loyens, alors... pourquoi Lassonne se gênerait-il donc ?!!

Voilà ! Qui sera le premier "client"... pardon, "patient" ...

** ou "participant de ce RPG" **

...à oser taper à la porte du Dr. Lassonne, psychanalyste ?

Oups, j'ai envoyé trop vite sans avoir eu le temps de "poster" ma note !

(1) Pour une fois... dit sans malice !
Ce qui n'empêche pas que je serais très intéressé à t'avoir parmi mes futurs clients sur canapé ! Alors, surprise ^_^ ?!!

*Rosalie frappe à la porte.*

* Le psychanalyste vint lui ouvrir, et s'inclina légèrement devant elle en guise de salutations. *

"Entrez donc, Mademoiselle ! Entrez en toute confiance chez le "psy'" ! Ici, ce n'est pas l'antre du diable, que diantre !"

*Lassonne connaissait Rosalie Lamorlière de vue, pour l'avoir quelquefois croisée au château Jarjayes, alors qu'il allait soigner Oscar des blessures qu'elle avait reçues lors de duels...*

** Le Dr. Lassonne remercie de tout son coeur la première personne qui a eu le courage, ( ne se doutant probablement pas de ce qui l'attend, la pauvre !) de faire "Toc-toc-toc" à la porte de son cabinet de consultation !
**

***Lol***
"Bonjour, docteur, je... me suis dit... qu'une thérapie serait utile... après tout ce qsu j'ai vécu."
*Ses larme scommencèrent déjà à couler.*
Ah non ! On va pas inonder en plus le abinet, non mais !

** Ah ben ! Ca commence bien !
D'habitude, les patients pleurent beaucoup chez un psy'... mais pas comme ça, dès leur arrivée !...
...Et... d'abondance ! Mon tapis !!!
**

"Euh... Calmez-vous donc, Mademoiselle ! Et allongez-vous sur ce sofa, là !"

** Et les Kleenex qui n'ont pas encore été inventés !**

*Lassonne tend un mouchoir en dentelle, très XVIIIème ( ce qui est normal, puisque nous sommes au XVIIIème ) à Rosalie Lamorlière.*

"Essuyez-moi vos yeux et racontez-moi... Pourquoi êtes-vous venue me voir? Quel est votre problème ?"

"Et bien tout a commencé quand ma soeur Jeanne nous a quitté, et après elle a tué une marquise et elle a volé un collier et elle s'est suicidée. Et pauvre maman a été tué par ma vraie mère. Et je suis tombée amoureuse d'une femme, et mon mari est mort. Je veux mourir."
*Et zou, une flaque en plus sur le tapis psy.*

** Ouh la, la ! Quel cas complexe !!!
Si Freud avait connu une patiente comme ça... je suis certain qu'il se serait orienté vers la Dermatologie, ou la Chirurgie Esthétique, et qu'il se serait bien gardé d'inventer la psychanalyse !**

"Héééééé ! Rien que ça ?!!
Recommencez par... le commencement, s'il-vous-plaît, ma chère... Madame ! Puisque vous étiez mariée !
Votre soeur Jeanne, d'abord ! Parlez-moi d'elle !"

*Il prend des notes sur son carnet : " 1/ Jeanne, frangine ; 2/ Maman - vraie mère (???) ; 3/ Bisexualité de la patiente ; et enfin 4/ Mort du mari" . Puis, il dessinne à côté de ces notes une marguerite. Lassonne est un romantique, que voulez-vous ! Et il attend que Rosalie parle.*

"Ma soeur est en fait la fille du dernier descendant des Vallois. Elle n'a jamais voulu travailler comme moi elle voulait être noble. Elle a été adoptée par une marquise et puis elle la tué pour la voler et après elle s'est servie de combines pour voler la reine et un cardinal."

"Hmm, hmm... Je vois... Votre soeur était quelqu'un de malhonnête... Mais vous, vous êtes une personne courageuse et honnête, puisque vous avez toujours travaillé et eu une vie claire comme de l'eau de roche...
Alors... Qu'est-ce-qui vous gêne, excatement, dans le fait que votre soeur ait été malhonnête ?"

**Après tout, on ne chosit pas sa famille !!!
**

Lassonne était bien sûr l'auteur du post précédent...
...Tu l'avais compris, Rosalie ?
(Le cousin de Bernard Châtelet n'a nullement l'intention de prendre le fauteuil du psychanalyste. Il préfère des actions plus... actives ^_^ dans le château Jarjayes !)

** Je l'avais bien dit, qu'un jour je m'emmêlerais les nougats dans tous ces pseudos !
**

Post niveau supérieur Modifié...c'est bien Lassone qui s'adresse à Rosalie et non St Just ...Colonel Oscar.

"Oui, mais je suis siiiiiiii malheureuse pour elle. Elle aurait du être douce et gentille comme môa ! Et puis maintenant il y a Oscar."

*Le Docteur Lassonne consulte ses notes... tout en triturant sa moustache, qui le fait ressembler à un poisson-chat. (Ca l'aide à réfléchir . C'est pour cette raison que les futurs psys les plus célèbres porteront souvent la barbe !!!)
Oscar, Oscar ? , pense-t-il... *

"Aah, je comprends ! Oscar, c'est votre mari ! Feu votre défunt mari regretté disparu..."

"Non, Oscar c'est Oscar de Jarjaye qui est... une femme. Mais je suis tombée amoureuse d'elle."

*Le psy' en manque avaler le bout de sa moustache !*

"Oups ! "
*Là, je vais avoir du mal à suivre...*
"Aaaah, mais ! Vous voulez sûrement parler de... Mademoiselle de Jarjayes ???"

HS sérieux (donc HS ici, en Délirium) : Lassonne n'a jamais appelé Oscar de J*** qu'ainsi : "Mlle. de Jarjayes"

"Oui, docteur. En fait j'ai aimé la partie soldat en elle vous comprenez."

"Euh... Oui, je comprends !
Vous viviez chez elle à moment donné, n'est-ce-pas? Avant votre départ pour Paris et, donc, votre mariage ?"

"Oui, c'est exact."

"Eh bien, c'est normal tout ça !!! Elle vous a protégée, vous l'avez aimée !"

"Par la suite, j'ai aimé Bernard. Mais le voilà mort, et je me sens perdue."

"Oui, oui ! C'est là votre problème N° 4 !", dit Lassonne en re-consultant ses notes sur son carnet.
"Maintenant que nous avons parlé et résolus le problème N° 1 (celui avec votre malhonnête soeur Jeanne) et le problème N° 3 (celui avec Mademoiselle de Jarjayes ^_^), il nous faut en effet résoudre d'urgence ce problème de la mort de votre mari !
Allons, allons, ne pleurez plus comme ça ! Voyons..."

** Dès que je prononce le mot mort ^_^, c'est les grandes eaux de Versailles, version salées ! Elle va me gâcher le tissu du sofa, le mouchoir que je lui ai prêté est déjà à tordre !!!
**

"Pourquoi avez-vous du chagrin ? Cette mort a-t-elle été traumatisante ? ... Et d'abord, comment est-il mort, votre mari ?!!"

"Il est resté absent pendant des mois avant de disparaitre en mer. Je n'avais plus d'argent j'ai du vendre tout ce que j'avais pour vivre !"

"Ah ! Mer... D'alors !"

*Le psy' ne sait plus quoi rajouter. Rosalie est décidement trop malchanceuse !*

"Je n'ai plus rien, plus de mari, plus de maisn, je n'ia plus qu'à me vendre ou bien... mourir."
*Et le tapis en fut quitte pour une nouvelle pluie de larmes.*

* Lui aussi, se met à bramer comme un veau ! *
"Sniiifff !"