Le Harcélement de la Polignac (4)

**Bon, assez tourné autour du pot !
Voilà ce que pensait la Popo.
Ca rime ! L'avez-vous remarqué ?!!**

"Non, André ! Ce n'est pas... un simple compliment en l'air, que je viens de vous faire, là...
Je vous ai dit ça parce que je le pense sincèrement, et du fond du coeur... Parce que...
Je vous aime !"

**Et de TROIS !
(C'est la 3ème fois que je tape ces trois petits mots lourds de conséquence, ce matin !!! Sur ce même forum ! -Il faut le faire, quand même !!!)

**C'est pas un peu gros le piège de la popo aves le je vous aime??? **

**Non mais vais quand meme pas tomber dans le panneau, suis pas idiot!! quoique.....c'est tentant.... **

**Bref...passons**

''Vous....m'aimez???''

"Eh bien ! Oui... depuis assez longtemps...
J'ai lutté quelque temps contre cet amour qui était né en moi... ai cherché à vous éviter à la Cour, même... mais...
Mais aujourd'hui, je m'avoue vaincue... par vos yeux verts et votre beauté.
Oui, je vous aime."

***Bon, maintenant c'est pas le tout mais fo que je sache si c'est vrai ou pas!!!!! ***

''Mais...Votre mari....''

"Mon mari ? Vous savez, André, malheureusement il est devenu un étranger pour moi... au fil des années. Bien sûr nous restons ensemble ..."

**Bien obligés ! Puisque le divorce n'existe pas, encore !!!
(C'est Napo' qui le créera vers 1804, avec le Code Civil ! La Popo ne profitera pas de cette loi, elle sera morte depuis longtemps...)**

"...Mais ce n'est qu'une comédie. Une mascarade de mariage...
Je suis en réalité quelqu'un de très seul... mon ami."

*André hésitait, devait il la croire ou non?? Elle avait su, de nombreuses fois manipuler les gens comme par exemple la reine, a sa guise pour parvenir à ses fins, recommençait elle maintenant???*

**Telle est la question........ **

"Euh... Vous ne me croyez pas ?
Pourquoi ???"

''Pardonnez moi mais....vous avez tant de fois bless&é des gens que j'aimais, que...j'ai du mal à le croire...''

**Comme nous sommes en section Délirium...
...eh bien, délirons !**

"Oooh ! Vous voulez parler de cette vieille histoire de lustre ? Oh, ça remonte à tellement loin, ça !... Et puis, le Colonel de Jarjayes s'en est tiré avec quelques égratignures et quelques bleus, ... alors !"

*Elle hausse les épaules, comme si avoir essayé de tuer quelqu'un n'était rien du tout.*

''C'est vrai mais il aurait pu mourir ainsi, ce qui n'est pas à prendre à la légére!!''

*André commençait à s'énerver*

*Ouh la la ! Qu'est-ce-que j'ai fait, de reparler de cette vieille histoire, moi !
Décidement j'accumule les gaffes, aujourd'hui ! C'est la campagne qui ne me réussit pas, ou quoi ?*

"Allons... mon cher ami... Calmez-vous... Ne nous fâchons pas !"

*André commença à se calmer*

''Pardonnez-moi mais rien que de penser que l'on puisse s'en prendre à Oscar me rend fou!''

*Soulagée de voir qu'André s'est vite calmé, la Popo continue...*

"Je vous comprends... C'est votre ami d'enfance, vous vivez côte-à-côte depuis tant d'années !
Je vous promets... de ne plus rien faire envers votre ami, André ! Voilà... vous êtes content ? Ou vous voulez que je vous le jure, la main sur le coeur ???"

*J'aurais l'air fine, ainsi... , pense la Popo.*

''Inutile je veux bien vous croire Madame mais laissez moi le temps de comprendre les mots que vous m'avez dis je vous pris.''

*Il se releva*

''Venez je crois que nous devrions rentrer , il se fait tard''

*Il lui tendit sa main pour l'aider*

*La pauvre Polignac prit la main que lui tendait André et se releva...
Pensant, malgré son trouble à ce contact, à jeter un bref coup d'oeil sur sa robe...
Plein de marques vertes de chlorophylle ! Elle ragea intérieurement : une robe neuve, de chez Rose Bertin, abîmée en quelques secondes !!! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !*

"Rentrons, oui, André !
De toute façon, nous allons nous revoir pour la prochaine leçon d'équitation de Louis-Joseph, n'est-ce-pas ?"

''En effet, quand aura t'elle lieu?''

"Eh bien... après-demain matin. Il faut laisser au nouveau cheval une journée de battement, au calme, pour qu'il s'habitue à son nouveau lieu, les écuries des Polignac !
Disons... Rendez-vous, Louis-Joseph, vous, et moi, après-demain à neuf heures devant les écuries ?"

''Très bien''

*Il l'aida à monter dans le carrosse, lui, monta le nouveau cheval du Dauphin, ils arrivèrent au manoir des Polignac et alla directement placer le chval dans son box, puis il ressortit avec le sien*

*La Polignac lui fait un "au revoir" amical, d'un geste de la main, et entra dans ses appartements.
Elle passa la journée du lendemain auprès des enfants royaux et n'eut guère le temps, entre deux leçons et deux promenades dans les jardins, pour rêvasser à son bel écuyer.
Le lendemain matin, elle alla chercher le petit Dauphin, dans sa jolie chambre bleue, pour sa leçon d'équitation...*

"Eh bien, Louis-Joseph ? Je vois que vous êtes déjà prêt et... ooooh ! Quelle magnifique tenue d'équitation !"
=>Jardins