Oscar à la rescousse (2)

*A bout de nerfs, la Duchesse de Polignac se jetta dans les bras de Papa Jarjayes, en pleurant.
Une vraie crise d'hystérie ! *

"Oh, me pardonnerez-vous jamais, vous tous ?
Tout est de ma faute ! De moi et de ma dépendance du jeu !
Pardonnez-moi, Comte ! J'amène le malheur dans votre famille, en m'allaint avec vous ! Regardez ! Ce requin ^_^ a manqué tuer Oscar... votre fils... mon gendre !
Et il a manqué de respect à Rosalie ! Il voulait annuler ma dette en échange d'une nuit avec elle ! Rosalie, si pure,un vrai lys blanc...
Oh, je suis un monstre ! Le jeu a fait de moi... un mostre !"

**Eh oui, souvent c'est le mot que les autres personnages de cette histoire emploient à propos de la (pauvre et, ô combien, incompris) Popo :
un monstre ^_^ .**

"Calmez-vous, Madame de Polignac, et arrêtez de mouiller de vos larmes (de crocodile ? Non, on ne dirait pas...) mon plastron blanc, que Grand'mère vient juste d'amidonner ce matin !
(Un peu gêné de se trouver ainsi avec une Popo en détresse dans ses bras, Papa Jarjar dit à Rosalie .)
Rosalie, s'il-vous-plaît ? Pourriez-vous amener votre mère dans votre chambre à l'étage ? Il me semble qu'elle a besoin de repos et de calme... elle est à bout de nerfs, là !
Au besoin, dîtes à Garnd'mère d'envoyer mon cocher chercher Lassonne, si vous n'arrivez pas à la calmer...
(Sans attendre la réponse de Rosalie, Papa Jarjayes se tourne vers Oscar...)
Et nous, Oscar, nous allons avoir une discussion TOUS LES DEUX ! Oui, l'affaire est grave, nous avons un homme à moitié mort chez nous, nous devons régler ça ENTRE HOMMES et rapidement !
Vous avez assomé ce... cette chose ennuyeuse (C'est vrai qu'il a une sale gueule, ce type !) ; mais maintenant, que comptez-vous faire de lui ?"

*Rosalie monta Madame de Polignac.*
"Venez, Mère, venez !"
*Elle coucha sa mère, la calma au profit de sa jolie voix douce, puis partit se promener en laissant un mot pour Oscar.*
=> Chemin de campagne

*Valmonti, pendant que Papa Jarjayes discute avec Oscar, se ranime... voit rapidement tout le parti qu'il peut prendre de la situation (Personne ne fait attention à lui...), se relève et prend la poudre d'escampette, lâchement.*

"Oscaaaaaar !
Que voulez-vous faire ? Répondez, à la fin... au lieu de réféléchir cent ans !
Vous avez comme un don, mon fils, pour vous mettre... dans les situations les plus embarrassantes !
Que voulez-vous faire de ce..."

*Papa Jarjar se tourne vers l'endroit où était ... et où N'EST PLUS allongé le corps du mafioso.*

"...Mais ? Mais ?
Où il est passé, le... le mort ?"

"Comment ça où es t il ?!!"

*Oscar constata à son tour que le requin avait pris le large, et dans son super cerveau de tueur de squale il y eut comme un 'tilt'*

"Rosalie ??!!!"

"Rosalie ? Elle est partie d'ici il y a logtemps, après avoir calmé sa mère ! Oscar...
Le problème est résolu, puisque :
*primo, ce truc-machin-chose hideux que vous avez assomé n'est pas mort (La preuve, il s'est relevé et s'est barré !) ; et que
*secundo, nous sommes débarassés de sa présence ici !
Ce qui, pour moi, je vous l'avoue... est la seule chose qui importe !!!
(Papa Jarjayes baîlle...) Bon, je retourne dans mes appartements ! Si j'étais vous, Oscar, je ferais une petite ballade à cheval, cela vous calmerait ! Vous avez décidemment l'esprit trop porté à la bagarre !!!"

*Si j'étais vous, Oscar de Jarjayes ^_^ ! J'irais même chevaucher sur une certaine route de campagne ^_^ où Rosalie est en très mauvaise posture !*

**Vas-y, killer de squale ^_^ !!**

"J'y vais de ce pas (de cheval!)"

>> Suite sur le chemin de campagne