Le Harcèlement de la Polignac (1)

* Je me présente : Julie de Polignac !*

**Et non : "la Popo" ! Ou : "la mère Polignac" ! Fi !
Les vilains surnoms que voilà ...**

*Je me promène, aujourd'hui, en compagnie de la Reine et de ses enfants, dont je suis la gouvernante (Eh oui !) dans les jardins de Versailles...
Au bout d'un instant, je me retrouve seule : le Roi ayant fait mander à l'improviste toute sa famille.
Moi, j'aime bien marcher et mes pas se dirigent tout naturellement vers les écuries du château...*

"Tiens, pour changer... je me taperais bien un mignon pâlefrenier !"

*J'étais occupé à soigner les chevaux et ne préta guère attention aux autres, j'étais simplement là, heureux d'être en compagnie de ceux que j'aimais comme ses enfants*

**Justement, j'étais occupé à soigner le cou d'un cheval**

*Elle entra dans la vaste écurie, comme elle serait entrée chez elle. En fait, la Popo se sentait partout chez elle, à Versailles !*

"Oh... B... Bonjour !"

*Mais, pensa-t-elle, c'est l'écuyer d'Oscar de Jarjayes, là ! Hmm... Je n'avais jamais remarqué qu'il était si grand... et si beau ! Il a fière allure, une allure noble, et... ces cheveux ! Woaw !*

"Vous êtes André Grandier, n'est-ce-pas ?"

*Au son de cette voix il se raidit, la polignac!!!!! Tout mais aps cela!! Elle avait déjà tenté de tuer Oscar, peut être lui bientôt..*

''En effet madame..''

*dit il sans se retourner*

*La Popo voyait donc André de dos et elle en profitait pour regarder... ses épaules !
Oui, la Popo a un petit faible, chez les hommes, pour... leurs épaules ! Et elle les aime bien larges et viriles ! Comme les a André, précisément !*

**Oui, là, elle est servie...
... la Polignac ! Et ça la change du Père Polignac, qui est gringalet et étriqué... tout petit... comme souvent les personnes qui occupent la fonction de ministre...
Bon, j'arrête là, car je sens que je vais faire dans un HS... king size !**

*La Popo reprit la parole...*

"Hmm... Oui, je vous avais... comment dirais-je ? remarqué !"

''Génial!! et en plus me voilà dans son point de mire!! J'ai tout les pots!!''

''J'en suis flatté..''

*André reconduit son cheval au box après l'avoir soigné*

*Pendant qu'il faisait cela, la Popo se passait sa langue (fourchue) sur ses lèvres, de façon gourmande...
...savourant à l'avance sa victoire.*

"Oh, qu'il est beau votre cheval ! Presque autant que celui du Colonel de Jarjayes... Quel est son nom ?"

*André se méfia, quel est cet interêt soudain pour les chevaux!!! Elle est tombé sur la tête ou alors....elle prépare un mauvais coup *

''Il s'appelle Chevalier Madame...''

*Il flatta l'encolure du cheval*

"Chevalier... quel beau nom pour un cheval ! C'est vous qui l'avez choisi, je suppose ?"

*Elle flatta le cheval à l'encolure...
... ce qui parut un peu déplaire à Chevalier, qui se cabra un peu sous la caresse de la Polignac !
Puis, elle murmura entre ses dents...*

"Quel bel étalon !"

''Calme toi un peu...''

*Il le retint paér la bride et le calma, puis lui sourit en murmurant*

''Là, tu vois, n'ai pas peur..''

*Puis il s'adressa à la Polignac...*

''Ene ffet, c'est un cheval magnifique, et j'ai moi même choisi ce nom...''

"J'aime bien sa robe, fonçée et si brillante..."

**Ben tiens ! On voit bien que c'est pas toi qui vient de l'étriller pendant des heures, c'est pour ça qu'elle est brillante, la robe de Chevalier, Popo !**

"Et... le cheval blanc, là-bas, celui du Colonel de Jarjayes, comment s'appelle-t-il ? Je me le suis toujours demandé ."

**Je me le suis toujours demandé !
**

''Il s'appelle Olivier, ne me demander pas pourquoi, je n'en ai aucune idée!''

**il continuait de caresser Chevalier, tellement absorbé dans sa tache qu'il n'avait pas remarqué la Polignac s'approcher de lui**

*La Popo, directe, selon ses habitudes, caressa les épaules du jeune homme à travers sa chemise. Et il entendit sa voix polignaqueuse (1) tout près de son oreille... murmurer...*

"Hmm... Que tu es beau, toi aussi... que ton corps est bien bâti. Comme celui de ces eux chevaux dont tu t'occupes..."

(1) mot qui n'existe plus de nos jours, et c'est dommage. Il a été remplacé par "voix de petite chipie, ou harpie" ...

*André se raidit, il n'aimait guère l'entendre aprler ainsi, cela n'augurait en général rien de bon!*

''Et..où ...voulez vous...en venir?''

*La Popo rit avec un rire excité et nerveux.*

"Où je veux en venir ? TU ne le devines pas ? Là !"

*Et elle montra du doigt le foin, qui était à côté des stelles des chevaux .*

*André sentit une sueur froide lui parcourir le dos, rien que le fait de epnser qu'il allait devoir faire....la chose avec elle!!!*

''Et bien...ce n'est que du foin!''

*Ah, mais !?, pensait la Popo. Il a beau avoir le physique d'un Apollon, il a la cervelle d'un âne bâté, d'un... baudet ^_^, ma parole ! Il ne comprend pas mes allusions ou quoi !!!*

"(Elle dit, en l'imitant ...) Eh bien, ce n'est que du foin ! (Puis reprend, la voix plus douce...) Mais non, faîtes travailler votre imagination, mon cher ! C'est un lit ! Un beau lit odorant et moelleux que Dame Nature nous offre là. Voulez-vous vous y allonger avec moi ?"

''Pas de chance elle s'accroche!! Je pensais qu'elle allait s'imaginer que je n'avait pas compris et laisser tomber mais c'est une vraie sangsue!!!!!''

*André ne fit pas attention*

''Je vous remercie mais j'ai du travail!''

"Allons, allons, vous avez bien cinq minutes, pour prendre un peu de bon temps ?!!"

*La mère Polignac se dirige vers le foin, mais ne voit pas ... le grand râteau , posé à terre. Celui dont les pâlefreniers se servent pour charger le foin.
La Popo a oublié ses lentilles de contact dans ses appartements, et de plus il fait sombre. Elle marche donc sur le râteau et... se le prend en plein dans la poire !
C'est ce que l'on appelle SE PRENDRE UN RATEAU !*

"Kay, kay, kay !!!"

*André lui turne aussitôt le dos, essayant difficilement d'enrayer la crise d'hystérie qui monte en lui ainsi que son fou rire*

*La Popo lui lança un regard noir...*

"Oh, ça va, mon ami ! Ce n'est huère charitable de vous gausser ainsi de ma mésaventure ! Quand je vais raconter dans la Galerie des Glaces que je me suis pris un râteau en... euh, en discutant avec un pâlefrenier, tout le monde va faire comme vous...
Eh bien moi, je suis à jeun d'avoir jamais ri de quelqu'un qui se prend une gamelle, même sur le parquet ciré de la chambre de la Reine, et ça arrive souvent !
Vous voyez, comme je suis gentille... Allons, mon ami, venez vous asseoir à côté de moi... pour me consoler !"

*André se calma puis vint s'asseoir rès d'elle, peut etre allait il enfin avoir l'occasion de ce débarrasser de cette horrible mégére!*

''vous allez mieux?''

"NON ! Je me suis pris ce râteau dans les gencives, coimment pourrais-je aller bien ???!!!
Venez ici... un peu plus près de moi, je vais vous montrer où ça a cogné ! Ouille ! "

*Tout de même méfiant andré s'avança prudemment près de la Polignac*

*... Et elle en profita pour passer ses bras autour de son cou, et essaya de lui voler un baiser ...*