Oscar à la rescousse (7)

"Asseyez-vous sur le lit, je vais regarder votre blessure."

*Le fils du mafioso le plus... mafioso d'Italie s'asseoit et regarde Rosalie avec reconnaissance.*

"merci, merci mille fois de m'avoir défendu alors que... tout le monde... enfin, ces deux monstres à qui appartient cette demeure... étaient contre moi.
Ah, Rosalie ! (Il lui prend sa petite main toute mignonne.) Je comprends que mon frère aîné soit tombé amoureux de vous !"

*Elle sourit.*
"Je vous remercie. Allons ! Montrez-moi votre bras."

*Le requin étant d'un naturel douillet, et ayant de mauvais souvenir du "nettoyage au Kârcher" fait par Oscar sur sa blessure, veut éviter le soin !*

"Non, non, non ! Rosalie ! Charmante Rosalie ! Mon bras va bien mieux... Votre douce présence amicale m'a guéri.
Parlons, voulez-vous... plutôt que de nous occuper de mon bras !"

"Messire Valmonti ! Montrez-moi ce bras !"

"Euh... Non ! Je refuse ! Catégoriquement !!!
Tout blessé a droit (chez nous, les mafiosi ^_^) à décider lui-même, si, oui ou non, il veut être désinfecté ! (C'est une loi de notre milieu ^_^.)"

*Bien sûr, il n'y a aucune loi comme ça dans la piovra ^_^ des requins ^_^ : le douillet requinou vient de la créeer pour se dérober au désinfectant qui doit piquer un peu, de Rosalie.*

*Rosalie défit malgré lui le pansemant de Valmonti.*
"Et bien, Oscar ne vous à pas raté."
*Elle alla chercher un linge humide qu'elel apssa délicatement sur la blessure.*
"Une fois lavé, je vais refaire votre bandage."

*Quelqu'un de douillet, c'est quelqu'un de douillet !
La petite Rosalie avait beau nettoyer la plaie de Valmonti, qui s'était un peu ^_^ réouverte, avec de l'eau et non de l'alcool, le requin suiat quand même à grosses gouttes...
Il devenait même de plus en plus pâle... son nez de squale pinçé.
Et ce qui devait arriver arriva : il s'effondra sur le lit de Rosalie. Dans les pommes !*
"..."

"Mon... Monsieur Valmonti ! Monsieur Vaklmonti !"
*Rosalie l'allongea sur le lit et se pencha sur lui.*
"Monsieur Valmonti... est-ce que vous m'entendez ?"

*Le requin ne se réveillait pas.
Ce minable avait eu une journée tellement chargée, pour lui, le play-boy fils-à-papa-mafioso qui ne faisait rien d'autre de ses journées que draguer les filles à la terrasse des cafés vénitiens, que ses forces avaient lâchées d'un seul coup.
Evanoui, il était dans un état intermédiare entre la conscience et le rêve... Il rêvait vaguement à sa "bella regazza" et faisait le rêve le plus k.. qui puisse exister : il rêvait qu'elle était avec lui, dans un bal, à Venezia, mais masquée et habillée en tigre pour le Carnaval.
Pourquoi en tigre ^_^ ?!! Je vous le demande.*

"..."

*Elle posa sa main sur le front de Valmonti.*
"Dieu, que faire ? Comment le réveiller ?"
*Elle avança sa tête pour essayer de trouver une solution.*

*Valmonti sentait le contact d'une main sur son visage, mais il ne savait pas de quelle femme il s'agissait.
Bref ! Dans son rêve, il était avec Oscar ; donc, il croyait que c'était la main d'Oscar qui le cajolait ainsi.
Ce qui fait qu'il se lança dans de grandes et pathétiques déclarations d'amour...*

"Ha... Bella regazza !
Votre main, si douce... sur mon front. Embrassez-moi, bella..."

"Qu... quoi ?"

"Bella, bellisssima !"

*Dans son délire, le paly-boy vénitien prend la main de Rosalie et la porte à sa bouche, et l'embrasse avec passion...*

"Ah cette peau... si douce... alors que vous êtes... si brute !
(Ainsi que divers complments en italien, que je ne mettrai pas ici... euh... vous savez pourquoi... censurés !)
Bella regazza... soyez mia !"

"Mais vous... n'y pensez pas, monsieur."
*Elle chercha à se lever, mais...*

*... Valmonti l'agrippa par sa manche et la serra contre lui.
Il lui fit un baiser... façon italiano.
Comprenez par là : un French Kiss amélioré, puissance dix !*

"MEUH-EUH-EUH !"

*Bruit du baiser féroce, bestial et cependant amoureux. C'est l'amour-vache !*

*Rosalie était paniquée mais elle ne pouvait pas crier à cause du baiser. Elle se débattit.*

**C'est pô juste de profiter comme ca du choc que viens de recevoir Oscar....Moi ?! Faire peur à Rosalie !!?? Parfois ??!!
Bref parce que si je ne rentre pas ce n'est pas marrant ...Je vais essayer de ne pas faire peur à Rosalie en entrant en trombe dans sa chambre...**

*Oscar frappa à la porte*

"Rosalie ?!"

Oscar ! Oh, Oscar entrez, je vous en prie, il ne veut pas me lâcher.
*Rosalie se débattait encore.*

*Réveillé... ou plutôt, rendu à la raison (au peu de raison qu'il a dans sa petite tête) par la voix d'Oscar, le requin se redresse sur le lit et réalise, à voix haute...*

"Juste ciel ! La femme que veut mon frère !
Shame, shame, shame on me !!! (Because dans la mafia, nous on a une loi qui dit qu'il ne faut pas piquer la femme qu'aime un fraternel, surtout un fraternel aîné... sous peine de graves ennuis moraux et vitaux !).
Et... excusez-moi, Rosalie, mais je croyais que vous étiez..."

*Il termine sa phrase en criant.*

"MA BELLA REGAZZA OSCAAAAAAAAAAAAR !"

*Elle se recula.*
"O... Oscar, entrez..."

*entendant ces cris Oscar n'avait pas attendu l'autorisation de Rosalie*

"Mais qu'est ce qui lui prend de crier ainsi !!
Rosalie ..que ce passe-t-il ?"

"Je... je suis... désolée..."

*Le petit requin, tout penaud, contrit, honteux, ect..., baisse le nez vers le sol et murmure.*

"Moi aussi ! Je suis désolé... Oscar !"

*Moitié, par crainte qu'Oscar croie qu'il était en train de chercher à infliger les derniers outrages à Rosalie (et donc,qu'elle le considère comme un coureur !) ; moitié -et surtout !- par crainte de la réaction de son frère aîné s'il arrivait à savoir ça, un jour ou l'autre ; et moitié...
Ah non, j'arrête parce que c'est pas possible qu'il y ait trois moitiés, non ?!!*

"Désolé ?! Désolé ?!"

*Elle regarde Valmonti d'un regard noir *

"Désolé pour quoi ??!!"