Délire St. Just / Lady Ray' : "Influence maléfique&quot

Avant de commencer ce Délire, un petit rappel sur le personnage de Lady Ray' !
Ray' est la soeur jumelle "Dark" d'Oscar de Jarjayes ; la fille cachée du Général de Jarjayes, qui a vécu dans un couvent tenu par des... disciples de Satan. Ray' connaît donc des tas de petits trucs... maléfiques et a des pouvoirs. (Pensez ! si elle a appris à lire dans "Le grand Albert" !!!)
Elle est aussi très douée en sport (C'est de famille !), surtout au maniement des couteaux !
Au physqiue, Lady Ray' ressemble à s'y méprendre à Oscar. Sauf pour un détail : elle a les cheveux bien plus fonçés qu'elle (châtains fonçés).
Saint-Just le poète se laissera-t-il prendre à ses pièges et à son influence maléfique ?
Oui ? ? Ou non ? ???

*Dans le calme d'une journée de printemps...
Saint-Just est chez lui, dans sa maison parisienne. Il est devant une de ses (3!) tables de travail et écrit un début de poème.
Il pense à Oscar, son "Ange aux cheveux blonds".
(De toute façon, il pense toujours ^_^ à Oscar ! Lol !)
Soudain, quelqu'un frappe à sa porte. Il se lève et dit en même temps d'une voix forte.*

"Entrez !"

*Tiens, pense-t-il ! Je n'attendais personne aujourd'hui ; mais c'est sûrement Maxou qui veut parler politique, ou Nanar qui vient voir son cher cousin...*

Alors je te préviens, je suis une méchante moi!!!!! Et je compte bien t'entraîner sur la pente du mal gniark gniark!!

Celà dit parler poésie est également intéressant!!! Comploter en prose c'est si paysan!!!

Aussi, cher Archange,
Voici mon propos,
Que pendant que tout le monde fait dodo
Mon coeur se venge
D'un vil officier
Qui mit mon coeur sur le plancher.

Et que pour l'étripâtes
Nous prenons tronçonneuses, fourchettes
Et un ouvre boite pour lui faire sauter la tête
Et que son sang s'épandâtes
De la place Louis quinze
A St tropeze!

* (Saint-Just, very surprised, entend ce poème déclamé par une voix féminine de l'autre côté de sa porte et pense...)
Tiens ? Tiens ! Une poétesse qui vient me rendre visite ?Qui cela peut-il être ? Olympe de Gouges, peut-être (qui se serait mise à la poésie en stage accéléré ?).*

"Entrez !"

*Il ouvre la porte et fait entrer...*

**Allez, là, description obligatoire de toâ-même, Ray' !
(Tu sais décrire à merveille, je le sais... Thank you, Mister Le Mer... entre autres tyrans !)**

une grande brunasse farouche se tenait sous le porche, enveloppée d'un long manteau de satin noir, et ses yeux de braise fixent Saint Just d'une langueur monotone!!

"Toi le philosophe
Loin des Le Mer
Ecris-moi une strophe
Pour me dire ce que tu suggère
Comme plan démoniaque
Pour notre prochaine attaque!"

*Saint-Just pensa :
C'est Oscar ?!!
Teinte en brune ? (Mon Dieu... je la préférais en blonde... elle a perdu son air... angélique ! **Et pour cause... Lol !**
Elle veut que nous fassions une joute oratoire en vers ? Eh bien, soit !
Mais c'est étrange, quand même !!!*

*Il se lança :*

"Un plan démoniaque ?
Oh, Oscar, je n'ai pas la gniaque...
Oui, ce jour d'hui, je me sens fatigué
Et j'aimerais beaucoup mieux rimailler
Vous z'et moi, là au coin de mon feu
En vous regardant dans vos beaux yeux... b..."

*Le poète s'interrompit, surpris.
Il allait dire "dans vos beaux yeux BLEUS", mais... là, devant lui, Oscar avait les yeux... marrons !
Il murmura entre ses dents...*

"Par quel prodige ...?!!"

**Ceci, je le rappelle, se passe au XVIIIème sc, donc bien avant l'invention de cette chose merveilleuse qui s'appelle "lentille de contact" et qui permet à quelqu'un de changer, entre autres corrections, de couleur d'iris d'yeux en quelques secondes !**

"Rimaillons alors
Mais je te préviens je mord
Et sans ma dose de sang
Je ne sais pas me tenir calmement.
N'aurais-tu point vieille rancune
pour quelque voisin que tu pourrais inviter
Et qu'en moins d'une
J'aurais tôt fait de te débarasser?"

La troublante créature, ze dark side of oscar, mille fois plus belle parce que mille fois plus dangereuse, n'avait en fait pas les yeux marrons comme le crût St Just de prime abord mais d'une couleur de sang séché qui redevenait pourpre à l'évocation du meutre.

**Mdr ! Saint-Just étant un peu myope, il a pris la couleur "sang de pigeon" (Sang séché ^_^ en peinture, ça se dit comme ça ! Devine pourquoi...!) des yeux de le jumelle Dark d'Oscar, pour la couleur marron !**

*Il est un peu intrigué par l'étrange poème que vient de lui réciter "Oscar", mais après tout, en poésie, il sait bien que tout est possible, même les pires extravagances (D'ailleurs, ma chère Ray', as-tu lu "L'Organt" ? Tu devrais, tu en apprendrais... que tu ne connais pas encore !). Alors il n'est pas choqué.
Il prend "Oscar brune" sous le bras, dans l'intention de la mener jusqu'au coin de cheminée où sont ses deux fauteuils.*

"Des rancunes ? Des ennemis ?
Vous le savez déjà, chère amie,
J'en ai eus... ils m'ont blessé
Mais je les ai oubliés.
Je préfère à la vengeance et au sang versé
Vers une nouvelle vie (avec vous, "Oscar"), me tourner !"

*Si vous voulez vous asseoir ?
Quelque chose, nous pourrions boire ?*

Ladyraymond certe aime le sang mais un mari ce ne serait pas mal non plus!!! Aaaah avoir sous son emprise un être qui l'aimerait éperdumment et qu'elle rendrait fou de désespoir!!! Et puis un peu de sexe aussi, parce que meme avec des moines sataniques grandir ds un monastère n'a rien de trépidant!!!! Aussi décide-t-elle de ne pas asséner un coup de hache à St Just pour faire montre de tant de draguerie envers elle. Après tout peut-être qu'un homme de sa valeur la mérite.

"Soit trinquons!
Au fait me suis-je présentée?
J'ai pour nom Raymond
Sans patronyme d'un père détesté!"

En plus en faisant boire St Just peut-être qu'elle arriverait à lui faire faire deux trois assassinats.

"Poête j'attend de voir plus avant ton talent,
Qu'à l'allitération et l'antimétabole,
Nous joignons nos couplets sanglants
Avec force chiasmes et symboles!"

Prenant le verre que lui tend St Just, elle se mord le doigt jusqu'au sang et le fait gouter dans le vin.

"je le préfère avec un petit nuage de rivière pourpre
Et mê^me si ça te choque qu'est-ce que j'en aurais à foutre?"

"Sans être choqué, chère "Oscar brune", je vous demanderai
Dans mon verre à moi, un peu de votre sang me verser...
Et c'est avec amour que je le boierai, jusqu'à l'ivresse...
Et je ferais de même si vous étiez une Diablesse.
Je vous aime, "Oscar", vous le savez, et j'aime tout de vous,
Jusqu'à ce nouveau "loock" en train de me rendre fou !
Et dire que l'on dit que les blondes sont plus attirantes !!!
Moi, qui vous ai vue blonde, vous trouve en brune plus attirante !
Et ce nouveau prénom... Ray... mond ? Pourquoi changer ?
Pour moi, "Oscar" vous êtes, "Oscar" vous resterez !"

Abruti ne comprend tu point?
Je ne suis pas Oscar je suis sa soeur
Et pauvre de moi, je t'ouvre mon coeur
Pour voir que tu aimes ce pingouin!

Telle injustice ne saurait rester impunie
Aussi dois-je, même si j'en tremble
Te scier du crâne à l'entrejambe!
Mais comme je souffre, ô maudit!

Las je ne puis me résoudre!
Si seulement pour ma colère dissoudre
Tu me disais que même si je ne suis pas
Celle que tu, ah malheur, crois!
Tu me préférasse
A cette pétasse!

Ne le sous entendais-tu pas, il y a si peu
Parle avant que je te coupe en deux!!!

*Saint-Just est stupéfait (comme ça : ) : ainsi Oscar a une soeur inconnue, qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, à part ces deux détails des cheveux et des yeux ?!!
Mais... comment cela se fait-il qu'il n'ait jamais rencontré cette "seconde Oscar" au château Jarjayes, lors de ses visites, assez fréquentes, à Oscar ?
(Voir pour preuve de ces dites visites, les topics "Coup de foudre" ou "Duel pour Oscar". )
C'est ce qu'il va demander à la diabolique Ray'... en vers !*

"Mademoiselle... Vous me voyez confus, vous me voyez navré...
Et ne pensez pas que je sous-estime votre brune Beauté,
Qui , comme je vous l'ai dit déjà, a, je trouve, son charme noir.
Mais je ne puis vous aimer. Puisque j'aime déjà Oscar.

Au fait !... Je l'ai souvent vu dans la demeure de votre père,
Et j'y retournerai même demain... Du moins, je l'espère !
Mais comment se fait-il que je ne vous y aie jamais croisée ?
Et pourquoi, de sa soeur, Oscar ne m'a jamais parlé ???"

**Ah, ça fait très Racine, ce dernier vers ! -Moi, Saint-Just, je suis fier de moi !**

Rah ma rage je dois laisser exploser!!!
Oser de mon père parler
Quand cet immonde dictateur
M'a lâchement abandonné aux mains
Des prêtres du monastère satanique clandestin
En me préférant pour sa succession ma soeur!!!

Et tu me dis ne pas m'aimer?
Quoi sur l'heure par un filtre
Je te ferais changer d'avis, pitre!
Je me hais moi même de ne pas pouvoir te tuer!!
Dans mon coeur
tu as enfoncé tes épines empoisonnées
et tu devras me désirer toi qui m'a glacée
Et pour qui d'amour je me meurs!!

"Je suis flatté, je suis flatté !
C'est la première fois qu'une femme dit pour moi mourir d'aimer !
D'habitude... Lol ! (1) c'est moi qui, en vers, dis ça !
(A Thérèse, à Oscar, j(ai rimaillé des trucs comme ça !)
Je suis donc flatté, Ray', et même... excité !!!
Après tout... je ne suis pas de bois... pas vrai ?"

**Oups ! j'ai oublié de poster ma note ! **

(1) Oui, vous avez bien lu : ^_^, L-o-l, dans le poème improvisé par Saint-Just.
Quand je vous dis qu'il faut lire ses poèmes de jeunesse parce qu'ils sont très, très, en avance sur son époque... voyez, vous en avez une preuve vivante ici !

Saute moi dessus alors!
Plutôt que me laisser tremper
Dans les eaux de la mort
Dans lesquelles tu m'as plongé!

La blondasse ne t'aimeras jamais
Pourquoi me refuser?

(Allez je suis sûr que je suis plus le genre du vrai st just qu'oscar!!! Je serais ta muse!!!)

"NON ! Mon coeur s'est donné... jamais je n'aimerai
Une autre femme qu'elle ! Je suis prêt à le jurer (1).
Mais pour vous, tendre Ray', au coeur si rouge, si noir,
Je pourrai avoir l'affection d'un frère. Ainsi, vous voir
De temps à autre, parler tous deux, rimailler (puisque vous aimez ça).
Ne m'en demandez pas plus... j'appartiens à votre soeur ! Je ne pourrai pas."

(1)...Bien que son officier préféré ait dit un jour à Saint-Just que "jurer, c'est mentir mille fois !"

** Apparement... deux scoops pour les historiens :
*Saint-Just préfère les blondes ;
et
*Il n'y a pas plus fidèle en amour !**

Rhha je me meurs
Je ne puis supporter tellle infamie
Et que mon sang batte encore en mon coeur
Mille fois par toi meurtri!!!

Las donc je me tue
Si tu ne retiens pas mon geste
Oublie donc ta blondasse vertue
Ses appats sont trop indigestes!!!

Et me voilà avec un couteau dans le ventre
Merde, et moi qui voulais que ce soit toi qui y rentre
Arggg je me sens défaillante

Ce sonnet sera mon épitaphe
Et que mes mots soient mille baffes
Sur ta face dédaignante!!!

*Saint-Just se précipite vers la soeur d'Oscar...*

"Aaaaaaah ! Ne faîtes pas ça, ne faîtes pas ça !
Mais que vous prend-il de vouloir mourir... chez moi ?!!
Réfléchissez... comment pourrais-je continuer ma vie,
Comment pourrais-je survivre à cette infâmie
D'avoir vu sous mes yeux la soeur de mon Ange blond
Se tuer par ma faute ?... (Ce serait vraiment k.n !)

Ecoutez... calmez-vous... discutons... négocions !
Nous allons nous entendre, j'en suis sûr... si nous parlons."

Je ne suis donc rien que sa soeur à tes yeux?
Tu me sauve et je t'en veux.
Infamie infamante! Résoud-toi
Et à sa place aime-moi!!!!

"Mais que va dire votre soeur... si un jour elle apprend
Que je vous ai aimé, ainsi, opportunément ?
(En outre, c'est pas possible dans l'immédiat... car il me manquerait
Le préservatif, je n'en ai pas chez moi ! C'est k.n, je n'en ai pas achetés !)"

**Je prends exemple sur le Général de Jarjayes ^_^ et lance quelques anachronismes dans cette élégie XVIIIème en vers ! (Ca la rafraîchira ! - L'élégie, je veux dire, pas Lady Ray' !)**

No souçaye j'emporte toujours avec moi
Des préservatifs aromatisés fruits des bois!
Viens là donc sans excuse et bande moi
Cette blessure (quoi t'avais cru quoi?)
Par laquelle mon sang se vide depuis 4 répliques
c'est pire qu'un banquet pour mousrtiques!!!!

"Euh... oui ! J'avais compris... je n'ai pas de pansements
(Décidement, je ne suis pas un gars très prévoyant !!!)
Mais attendez... la nappe ! Elle fera bien l'affaire ?
Déchirée avec mes dents... (Cela devrait vous plaire ?!!)"

*Saint-Just panse la blessure de Ray', qui, en effet, saigne d'abondance.
Ce faisant... il se tâche à sa manche. ( Vous n'avez pas oublié, je l'espère, que Saint-Just adôôôre les beaux chemiqiers blancs XVIIIème !)*

"Zut ! Zut ! Zut ! (Ikeda dit comme ça dans ses mangas,
C'est plus poli que m...e, que j'aurais écrit, moâ !)
Je me suis fait une tâche ! Excusez-moi, je vais
A la fontaine dehors mon chemisier laver !
(Et je vous plante là... pour quelques secondes, juste !
Que voulez-vous... ce n'est pas sa faute si coquet est Saint-Just !"

**Je gage que tu n'as encore jamais eu à faire avec un homme trop coquet, S*** Lady Ray' ^_^ !
Comment vas-tu te sortir de celle-là ?!!**

*et il laisse là ladyraymond qui s'agonise pour régler ses problèmes de lessive. Et voilà qu'elle tombe en plein délire mystique.

"Tiens un néléphant jaune à pois rouge!"

Sur ces entrefaîtes le néléphants répond:

"Garde à vous car sévissent
La varicelle et la jaunisse
Ds ces lieux de bourges!"

Pendant ce temps St Just...

**...Eh bien Saint-Just, très sérieusement et sans rimailler... washait, washait !
Autrement dit : s'adonnait à une de ses occupations de célibataire favorite, le lavage "wash-wash", qui muscle les bras, de sa chemise blanche souillée par le sang de Lady Raymond.
Cela, dans la petite pièce attenante à l'unique pièce du rez-de-chaussée, qui lui servait de cellier à vin, de réserve à provisions, mais où il avait aussi le grand baquet qui servait à ses lessives !
De ce cloaque ^_^ ( ) s'entendaient distinctement des interjections fort peu poétiques !
Le poète à la noix ne pensant plus à rimailler, mais faisant un caca nerveux, sa tâche ne voulant pas partir !**

"M...E ! Zut ! Une chemise de n...ée !!! Complètement n...ée !
C'est bien ma chance... c'était ma préférée !"

**Tiens ! Mais ça rime !
"Je vous jure, Lady Ray', que je ne l'ai pas fait exprès !
Sous mes doigts, les vers tombent... d'eux-mêmes, en viels habitués !"**

Pour info j'ai enfin tous les épisodes de Très cher Frère gaaahhh!!!

"Ladyraymond était restée avec ses éléphants multicolore
Pendant qu'autour d'elle lentement s'effacait le décor!
C'est alors (pf marre des rimes en or!)
Que surgit tel un matador
Saint just le Roi Omino Bianco
Et sa chemise plus blanche que blanc
Criant victoire contre la tâche de sang
Et hurlant d'horreur sitôt
Voyant sa moquette maculée
Par le demi cadavre bourré!

Il fallait faire quelque chose d'urgence
Et il saisit sa brosse en poil de fayence
Et frotta frotta par terre
En vain car la source ne tarit point.
Il emmène alors ladyraymond chez le médecin
Qui la soigne pendant qu'enfin son ménage il peut faire!

Trois mois plus ladyraymond renaît...