Le brochet les veut toutes (2)

*Isis entra dans ses appartements et courut à sa chambre*

**Elle referma la porte sans la fermer à clé! Puis se jeta sur son lit en pleurant**

***Elle entendit le comte arrivé***

*Sans complexe, le brochet avait forçé la porte d'Isis et se trouvait maintenant dans sa chambre...*

*Hmm ! Il faudra qu'il note sur son Dagbok, ce soir :
"suis entré dans ma 48ème chambre de femme, aujourd'hui !"*

"Isis ?"

*En entendant le comte, Isqis s'asit mais lui tourna le dços*

**Les larmes coulaient toujours sur son visage**

(Bonne actrice hein!! )

"48, 48, 48... Je me le répète pour m'en rappeler... J'ai une mauvaise mémoire des chiffres !*

"Voyons, Isis... Retournez-vous et montrez-moi votre joli visage... même en larmes, il ne saurait être laid !"

*Il ose s'avancer et lui pose la main sur l'épaule.*

*Vaincue, Isis tourna alors son visage vers lui, mais garda la tête baissée*

**Elle ne le regarda pas**

"Ecoutez-moi... même si vous ne voulez pas me regarder en face, ni me parler... je vous demande simplement de m'écouter.
Etre si triste ne va pas avec un si beau visage... Je reviendrai vous voir quand vous aurez séché vos larmes, que vous vous serez calmée, mais avant... j'aimerais faire ceci..."

*Et il lui donna un baiser sur la joue.*

*Isis fut un peu surprise mais ne dit rien*

**elle se leva et alla à sa fenêtre**

''Pouvez vous revenir demain s'il vous plait?''

"Bien sûr ! Je ne penserai qu'à vous, en attendant ! A demain !"

*Programme du brochet pour la soirée (chargé !) :
21 h. / Rendez-vous avec la Reine dans son salon de musique (où il lui jure un amour éternel) ;
22 h. / Visite de courtoisie chez la belle Oscar de Jarjayes (où, comme il a le sentiment qu'elle a elle aussi un petit faible pour lui, il " l'allume" un peu) ;
23 h. / De retour à son appartement parisien, écriture d'une longue lettre d'insultes à Mme. de Lauzun ("Madame, non contente de m'importuner sans arrêt alors que je ne vous aime pas et ne vous aimerai jamais, je découvre ce jour d'hui que vous colportez sur mon compte (Comte ^_^, Lol !) des ragots affreux. Si vous n'arrêtez, je me verrai dans la triste obligation d'aller voir votre époux et de lui montrer toutes les missives d'amour que vous m'avez envoyées. Veuillez croire, Madame, ect...")
24 h. / Dodo réparateur ("Quelle vie épuisante !")

Et le lendemain, dès dix heures du matin, c'est un brochet tout frétillant qui vient frapper à la porte de la petite chambre d'Isis de Harcourt !*

"C'est moi !"

*Mais lorsque le comte entra, il pu constater qu'Isis était encore endormie et découvrir un spectacle....alléchant*

**Elle était allongée sur le ventre, la tête contre ses oreillers, le drap la couvrant jusqu'à la taille. Sa chemise de nuit de couleur bleu saphir montrait son dos (voir les dos en points des robes dans Lady Ocsar ) et s'arrêtait à la chute de ses reins, au même niveau que le drap**

***Elle semblait paisible, ses mains était posée en dessous des oreillers, pour y poser sa tête***

**Ah oui ! Les fameux décolletés dans le dos des robes dans "Lady Oscar" !!!
On en trouve pas, des robes comme ça, dans les boutiques !!!**

*Fersen approcha à pas de loup, pour ne pas réveiller Isis et posa un doux baiser à la naissance de son cou...*

*Isis frissonna mais ne se réveilla pas on va lui compliquer un peu la tâche*

''Mmm.....''

*Puis il lui caressa les cheveux, tout doucement... en expert des choses de l'amour.*

"Isis..."

*Isis entendit une voix dans ses songes, elle reconnut la voix du comte Suèdois qu'elle avait rencontré la veille*

''Fersen......''

*Elle murmura son nom mais n'ouvrit pas les yeux, ses mains commencèrent à bouger*

"Oui, ma douce amie, c'est moi... Et vous ne rêvez pas ! Il serait même temps de vous réveiller, il est l'heure de vous lever !"

*Isis émergea lentement de son sommeil, et ouvrit lentement les yeux*

**Elle aperçu le comte de Fersen penché au dessus d'elle, se rendant compte de sa tenue, elle se redressa vivement et ramena le drap sur elle en rougissant**

''Mon dieu.....quelle....que faites vous....ici???''

*Fersen fait un bond en arrière, surpris...*

"Eh bien ? Nous avions rendez-vous ce matin, alors, je... je me suis permis de rentrer... Je..."

**Pas mal Isis ! Tu as coupé le caquet au brochet ! Et maintenant, le voilà bien gêné et dans l'embarras !
**

*Isis rougit, elle se sentait...vulnérable dans cette tenue, surtout qu'elle n'avait pas prévue cela!*

**Elle tenta maladroitement de remettre le drap sur elle mais ce qu'elle remonta sur son buste, elle le perdit de ses jambes car le bas du drap tomba au sol (imaginez la scene ), le comte pu voir les long jambes fuselées de....son amie (pour ne pas dire partenaire!!! )

*Woaw ! (Voir les jambes d'une femme au XVIIIème sc., avant d'avoir réussi à... hmm, disons, "conclure" avec elle, était très rare !!!)
Donc Fersen ressemblait au loup de Tex Avery, les yeux exhorbités il tirait une langue d'un kilomètre ...
Il s'approcha d'Isis, et lui mit ses deux bras autour de la taille... cherchant à la soulever .*

**Tiens, pourquoi ?
Pourquoi cherche-t-il à soulever Isis ? Vous ne comprenez pas ??? (Je pense qu'il y en a au moins une, qui comprend !!!)**

HS mais je n'y résiste pas : Je conseille ardemment aux lecteurs de ce topic de visionner les classiques du cinéma "Les Bronzés" et "Les Bronzés font du ski" pour comprendre certaines choses subtiles de la drague Fersinienne !

*Isis écarquilla les yeux en sentant les bras de Fersen se fermer autour d'elle et la soulever*

''Mais qu'est ce qu'il fait celui la!!!!''

''Mais...mais enfin....''

*Le brochet soulève Isis de Harcourt de quelques centimètres au-dessus du sol... semble réfléchir quelques secondes, puis murmure entre ses dents quelque chose qui ressemble à ...*

"55..."

*Puis, il pose Isis (dans plus de façons) sur le sol, sort un minuscule petit carnet de sa poche ("Dagbok" !) et écrit ce chiffre au crayon. Un air satisfait sur son visage...*

*Isis était furieuse!! quel goujat!! Ainsi il l'avait comparée à ses autres maitresses en la...pesant! Et bien il allait voir!*

**Elle ramena le drap autour d'elle se releva et lui envoya une gifle magistrale en pleine figure:!!!! **

''JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOIR REVOIR ICI!!! C'EST BIEN CLAIR!!!!!''

*Elle se détourna et alla s'enfermer dans sa salle d'eau*

"Mais JE NE COMPARAIS PAS !!! J'additionais !
Eh bien oui ! Un petit jeu innocent... douce Isis ?!! J'additionne sur mon Dagbok tous les poids de mes conquêtes !
Et, puisque vous parlez de comparaisons ... le Reine, elle, fait 63 kgs ! Alors, voyez que vous êtes gagnante et... ouvrez-moi la porte, ma sylphide !"

*Goujat, moi ? mais pourquoi ? Elle peut m'expliquer ?!!*

*Isis s'était habillée comme la veille et sortit de sa salle d'eau lorsqu'elle tomba sur Fersen*

**Elle était furieuse (et c'est rien de le dire)**

''COMMENT!!! VOUS ETES ENCORE LA!!!''

*Elle l'écarta et partit*

HJ:Robe d'Isis:

*Fersen, un peu déséquilibré par cette sortie intempestive de la belle Isis, perdit l'équilibre et se rattrapa de justesse au mur de la chambre. (Un brochet se rattrape toujours, d'un simple coup de nageoire en zig-zag !). Et sans vergogne, il suivit Isis. *

"Eh bien, quoi ?!! J'attends vos explications ! En quoi le fait - amusant !- d'additionner le poids de mes conquêtes dans min journal intime constitue-t-il un acte de goujaterie ???"

**Il a les yeux innocents, en disant cela, le brochet suédois !!! Incroyablement transparents... le bleu trop clair des fjords en été...!**

*Isis était hors d'elle, croyait il que lorsqu'on est galant on pèse une femme!!!!!!!*

**Elle se rertourna, les yeux noir d'orage**

''PARCE QUE VOUS CROYEZ QUE PESER UNE FEMME4 EST GALANT PEUT ETRE!! ET D'UN'''

*puis elle s'avança et lui envoya une autre gifle mémorable*

''ET DE DEUX JE NE SUIS PAS UNE DE VOS CONQUETES!!!!''

*Sur ce, elle fit volte face et continua à marcher*