Oscar à la rescousse

"Bien ! Oscar... puisque Rosalie vit chez vous, maintenant... que nous sommes de la même famille... "

*Elle marqua une pause. Puis reprit.*

"Ah, ça me gêne de vous demander cela, mais... il le faut ! Je... je traverse une mauvaise passe, fianncièrement, en ce moment et je voudrais... que la noce se fasse chez vous, au château Jarjayes. Ce qui, me semble-t-il, est bien naturel puisque Rosalie y habite déjà... Elle pourra vous aider à tout organiser..."

*... Et surtout, pensait la Popo, vos parents et vous-mêmes aurez tous les frais de la noce et de la réception.*

**A la garce !! Elle me laissa tous financers....heureusement que j'ai un gentil banquier**


"Mais bien entendu ...dès aussi que j'aurais annoncé la nouvel à mon Père qui sera... ..je crains pour ma vie tout à coup ... Père sera ravi !"

"Ravi ! Oui, eh bien, je l'espère ! Rosalie n'a pas été élevée dans l'aristocratie, comme votre Père le sait déjà, mais elle est charmante et il approuvera sûrement votre choix...
Mais qu'avez-vous, Oscar? Vous voilà tout blanc, d'un seul coup ?!!"

*Bon, il n'est pas sot ( C'est déjà ça !...) ; il est en train de réaliser que c'est eux, les Jarjars, qui vont avoir tous les frais. Regardez-moi ça...
A moins... Hmm, oui, à moins qu'il ne s'agisse d'un problème avec son père. Une autre jeune fille en vue, du côté du père, comme alliance, ou un truc de ce genre... On dirait.. quoi, aurait-il peur... à son âge ?
La Popo, qui n'avait aucun tact quand elle s'était mise en tête de savoir quelque chose, posa directement la question à Oscar. *

"Ma parole... Oscar ? Vous n'auriez pas PEUR de votre père ? A votre âge ?"

**Et Oscar ne pourra pas, bien sûr, dire la vérité !
Ah, que c'est pénible de ne pouvoir s'exprimer ! (bis) **

"Peur ? Moi ? De mon père ? On voit bien qu'elle ne s'est jamais pris une de ses baffes ....elle comprendrais....et le coup de l'épée "fils indigne" me reste en travers de la gorge **Cf episode 35**
Que me chantez vous là Madame !!
Non je n'ai pas peur gloups si il m'entendait de mon père mais comprenez que j'ai pour lui un profond respect."

"Eh bien alors, où est le problème ?...
Euh... donc, revenons à nos moutons et... à mes petits ennuis financiers passagers ! Ce me gêne un peu de vous demander ça carrément, Oscar, mais... pourriez-vous me prêter, mettons... cent Doublezons Louis-seiziens * ; entre "mère" et "fils", n'est-ce-pas, nous n'allons pas faire de manières ?"

*La Popo avait perdu au jeu la veille (50 Doublezons Louis-seiziens) et compter retourner jouer dès que Rosalie et Oscar partiraient de chez elle ( c'est pourquoi elle en demandait 50 autres...) *

* Monnaie de l'époque

"Mère, peut-être que... qu'il vaudrait mieux..."

"Qu'il vaudrait mieux QUOI, Rosalie ?
Laisse-moi parler avec Oscar, veux-tu !!!"

"Pardonnez-moi, mère."
*Rosalie piqua du nez dans son assiette.*

"Et bien il y a un petit soucis..je ne sort aps avec de tel somme d'argent sur moi....** ** désolé."

**Oui, mais vous avez une carte bleue ; vous pouvez aller en retirer au distributeur le plus proche, non ?
Mdr ! ça, c'est pas poss... ***

"Eh bien... croyez-moi, j'en suis désolée, Oscar !
Mais dans ce cas... Rosalie restera dormir ici, dans sa chambre de jeune fille, ce soir !"

*...Et, pensa-t-elle, toi tu reviendras demain avec la somme de Doublezons que je VEUX !*

"Je ne crois pas, non, mère !"

"Comment cela, ma fille, vous ne croyez pas ? Comment, vous avez l'impertinence de répondre à votre mère !
Taisez-vous, Rosalie ! Alors ? Oscar ? OSCAR ?"

"Allons calmez vous Madame, je vais finir par croire que vous me faite du chantage ...l'argent ou Rosalie, vous n'osierez pas ?!
Je vous connait vous êtes trop bonne pour ça !!
Mais pourquoi donc vouloir garder Rosalie aupres de vous ?
Je ne l'ai en rien offensé !!"

* Moi, faire du chantage ? Oh, l'insolent !!! *

"Calmez-vous, Oscar ! Il est normal que... Rosalie... AH, MAIS ZUT ! Rosalie restera dormir ici cette nuit, un point c'est tout !!! C'est encore moi qui décide... Elle n'est pas encore mariée avec vous, que je sache !"

*Oscar très gentillement lu idit*

"Mais biensur Madame, vous avez tout a fait raison.
Il en sera fait celon votre désir."

**ARf!! vais devoir payer pour récuperer Rosalie, en larme .....choix difficile à moins que**

"J'aurai pu vous faire parvenir la somme par un domestique dès notre retour à Jarjayes, mais ce n'est rien, dans ce cas je viendrais vous l'amener à ma prochaine visite, dès mon retour de mission..."

"mère, je ne reste pas ici ! Premièrement parce que je n'ai plus rien à me mettre ici, et ensuite parce que cous seriez bien capable de trahir mon fiancé !"

"Euh... eh bien, calmez-vous tous les deux ! Tout peut s'arranger si... votre domestique me porte les 150 Doublezons Louis-seiziens que vous m'avez promis !"

**Et toc ! 50 Doublezons de plus ! Elle ne perd pas le Nord, la Popo !
**

"N'aviez vous pas dit 100 Doublezons Louis-seiziens ?"

**Dur en affaire ! Et je veux pas y laisser la chemise !!**

"Mère, je vous en prie !"

"Oui ! (Oh, ça va ! Hein... si on peut plus essayer de carotter, maintenant, où va-t-on ?) Cent doublezons Louis-seiziens ! Ma langue... euh... a dû fourcher !"

**A PROPOS : Connaissez-vous la plante, en latin nommée Sanseveria et en "langage courant" surnommée : "langue de belle-mère" ???
Elle a été mise à la mode, au XVIIIème sc. à la cour de Versailles, par le gendre de ...
Mme. de Polignac !**

**Tiens ca ne m'etonne pas que sa langue soit ??fouchue ???!!**

"Bon dans ce cas l'affaire est entendu, après le souper nous rentrerons à Jarjayes et demain matin de fort bonheur vous recevrez ce que vous venez de demander."

*Rosalie garda la tête baissée, déçue par l'attitude de sa mère.*

**Oh, déçue ^_^ !
Quand même, elle la connaît, sa mère, Rosalie !
Elle a son opinion sur elle... et elle n'est pas très bonne !**

"Eh bien, à demain, donc, Oscar ! Bonne nuit à vous deux... et n'oubliez pas que mon accord est INDISPENSABLE pour ce mariage !!!"

*Oscar se leva *

"Soit ! J'ai bien compris !!Cent doublezons Louis-seiziens pour demain à l'aube."


**Les souper coutent cher chez la Polignac !!**

*Rosalie se leva et se prépara à partir.*