Lady Oscar
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 Affaire Marchevilles

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Rosalie Lamorielle
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Rosalie Lamorielle


Nombre de messages : 1847
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MessageSujet: Affaire Marchevilles   Affaire Marchevilles EmptyJeu 17 Nov à 17:38

Cette histoire est un petit polar raconté par Oscar. Une publication par semaine environ. Normalement, il n'y a pas de restriction de lecteurs.

Chapitre 1 : Le corps

Allez ! Je me lance. La reine Marie-Antoinette m'a demandé d'éclaircir le mystère de la mort d'une jeune comtesse : madame Nadine de Marchevilles. Girodelle et André m'épauleront dans cette tâche difficile. Tout ce que je sais de la victime pour le moment, c'ets qu'elle est comtesse, une des dames de compagnie de la reine et surtout morte. Nous entrons dans la pièce. Elle est là, étendue sur le ventre. Girodelle tourne autour et semble plongé dans des abymes de réflexion.
OJ : Girodelle ?
VG : Oscar, je crois que c'était une exécution.
Comment a t-il pu voir cela en à peine trente secondes ? Ce qu'il peut m'énerver des fois. Mais je garde mon calme.
OJ : Expliquez-vous !
VG : Etant donné la position du corps, je pense qu'elle est tombée en avant de la position agenouillée. Et regardez la forme du trou ! L'agresseur devait être au dessus de sa victime.
Il mime la situation avec André dans le rôle du tueur. Il est si convaincant que je me laisse gagner par son enthousiasme. Nous retournons le corps et je remarque du sang sur ses dents. C'est André qui en déduit :
AG : Elle a du mordre son agresseur au sang.
Je note l'indice. Le coupable porte une morsure. En fouillant la pièce, je découvre une paire de ciseaux et quelques mèches de cheveux bruns.
OJ : Et ben dis-donc, elle a sacrément du se défendre pour y aller aux ciseaux.
AG : Oui, mais au moins cela nous donne un indice supplémentaire.
OJ : Oui, son agresseur était brun.
VG : En plus, ça ne peut pas être un suicide maquillé en meurtre.
OJ : Pourquoi pas ?
VG : Elle n'est pas brune et ne porte aucune trace de morsure.
OJ : Donc, nous avons un coupable quelque part, mais aucun suspect potentiel. Continuons de chercher.
AG : Vous avez remarqué ? Elle a de riches vêtements et pleins de bijoux.
OJ : Mais oui, tu as raison André, ce qui signifie clairement que le coupable n'est pas un rodeur qui chercait à cambrioler. le mobile est ailleurs.
VG : Elle s'est défendue en tout cas. Le désordre de cette pièce le prouve.
OJ : Hmm !
Je n'écoute plus Girodelle. Autre chose m'intrigue. La victime sert un médaillon. Je l'ouvre et y découvre... une photo d'enfant.
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Rosalie Lamorielle
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MessageSujet: Re: Affaire Marchevilles   Affaire Marchevilles EmptyJeu 24 Nov à 20:39

Chapitre 2 : Un ange.

Il est grand temps de découvrir qui est vraiment cette comtesse de Marchevilles. Je en possède sur elle que très peu d'informations. Pour découvrir celles qui me manquent, je décide d'interroger la personne la plus à même de me répondre : sa Majesté al Reine Marie-Antoinette. Elle m'accueille avec plaisir, comme à son habitude. Je pose un genou sur le sol devant elle.
OJ : Majesté !
MA : Oscar, alors, dites-moi, avez-vous appris beaucoup du corps ?
OJ : Pas assez pour trancher, hélas, majesté et j'aurais besoin de votre concours.
MA : Considérez-moi comme à votre service, colonel. Que désirez-vous ?
OJ : Parlez-moi de la comtesse. Que pouvez-vous m'apprendre à son sujet ?
MA : Très bien, asseyez-vous, mon ami.
Je m'assieds et Marie-Antoinette me sert à boire.
MA : La comtesse Nadine de Marchevilles est veuve. Son mari, le comte de Marchevilles est décédé il y a quatre ans au cours d'une chasse. Il l'a laissée seule avec leur fils Pierre.
OJ : Cet enfant est donc orphelin désormais ?
MA : Dieu, je n'y pensais pas. Pauvre petit Pierre ! Oscar, j'avais sa mère en grande amitié. Pourrais-je vous demander… ?
OJ : N'ayez pas de souci, madame, je me charge de trouver une famille d'adoption convenable pour cet enfant et, en attendant, il aura un foyer chez moi.
MA : Oh, Oscar, je en sais comment vous remercier.
OJ : Ainsi, vous étiez très liée à madame la comtesse de Marchevilles ?
MA : Oh, Oscar, quelle bonne âme elle était. Vous ne sauriez y croire, elle était la confidente de toutes les dames de compagnie. Toutes l'aimaient. Vous savez, Oscar, élever seule sans père un garçonnet et gérer en prime tout le comté de Marchevilles, c'est un lourd labeur, et elle l'accomplissait seule sans jamais se plaindre.
OJ : semblait-elle encore soucieuse de la mort de son époux ? Elle aurait pu vouloir s'en venger, ce qui aurait causé sa mort.
MA : Impossible, ce n'est point un homme mais un loup qui tua le comte alors qu'il chassait sur le territoire de l'animal. Quant à avoir la nostalgie de son mari, oui, peut-être l'avait-elle ! Je l'ai surprise plusieurs fois à renifler et à baisser la tête. Mais, ce me semble, elle était à nouveau fiancée.
OJ : Fiancée ? C'est une nouvelle intéressante.
MA : N'est-ce pas ? Elle avait du succès auprès de ces messieurs, croyez-moi.
OJ : Ah oui, hum, pas inintéressant.
MA : Mais elle n'en a jamais abusé, jamais. C'était une femme de bien, Oscar, je vous l'assure.
OJ : Je vous remercie, votre majesté. Permettez-moi de disposer. Et puis-je me permettre de demander l'autorisation de votre majesté pour interroger vos dames de compagnie ?
MA : Faites donc ! Mais je ne pense pas que vous appreniez grand-chose. Elle se confiait peu, mais tout le monde l'aimait. Croyez-m'en, votre assassin, vous ne le trouverez point à Versailles.
OJ : Permettez-moi, madame, d'en juger !
Mais la reine est sincère. Les dames de compagnie me le prouvent. Quelle guigne ! Je viens d'écoper du cadavre d'un ange.
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