Le bal des vérités

Je reprends l'histoire à partir du moment où Oscar se rend au bal habillée en femme.





Chapitre 1 : Danse et sentiments

Des murmures d'admiration couraient un peu partout dans la grande salle de bal. Tous se demandaient qui pouvait bien être cette jeune femme aux cheveux blonds, vêtue d'une robe blanche. Elle s'avança lentement dans la salle, serant son éventail contre sa poitrine. Elle semblait flotter plus que marcher tant elle avait de grâce et de beauté.

-Madame ?

La jeune inconnue s'arrêta instantanèment au son de cette voix. Le comte de Fersen poursuivitt:

-M'accorderiez-vous cette danse ? Je vous en prie.

La femme acquiessa d'un mouvement de tête et mit sa main dans celle que le comte lui tendait. Puis la musique commença et tout deux débutèrent la danse. Pendant qu'ils dansaient, le comte parla à la jeune femme d'une de ses amies:

-Savez-vous que vous me ressemblez étrangement à une personne qui m'est chère ?

-Mmh.....répondit l'inconnue, elle n'osait parler de peur d'être reconnue.

-Elle a les cheveux aussi magnifiques que le sont les vôtres. c'est une jeune femme qui pour son devoir se doit d'accomplir les tâches les plus ingrates. Ce qu'en réalité peu de femme seraient capables de faire car pour cela elle a dû sacrifier jusqu'à son apparence. Mais malgrè les habits disgracieux qu'elle est obligée de porter, je puis vous assurer madame qu'il n'existe pas de plus belle et de mailleure amie.

A ses mots, le jeune femme chancela et perdit l'équilibre. Heureusemnet, son cavalier la rattrappa et resserra son étreinte autour d'elle.

-Oh pardonnez-moi, dit ce dernier.

Alors qu'il allait l'embrasser, une force inconnue poussa la divine enchanteresse à s'enfuir.

-Attendez! Ne.....Ne partez pas! cria le comte.

Mais se appels furent vains. La jeune femme s"arrêta près d'une des nombreuses fontaines qui ornaient la parc du château de Versailles. Oscar reprit son souffle et laissa couler les larmes qui lui brûlaient les yeux.

-Pourquoi ? Oui, pourquoi ? se demanda t'elle, pourquoi me suis-je enfuie , Il allait m'embrasser......................J'attendais cela depuis si longtemps...................mais.................je l'ai vu.............ton visage................pourquoi l'ai-je vu ?

Cette qyuestion tournait et retournait dans sa tête. Elle était venue secrètement à ce bal, arée des plus beaux atours, espérant séduire celui pour qui elle croyait que son coeur battait. Mais alors, pour quelle raison c'était -elle enfuie ? Elle revoyait ce visage qui lui était apparut quelques instant plus tôt. Le visage d'un beau jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux émeraudes. Et la, elle comprit que l'émoi qu'elle ressentait quand il était près d'elle, la rougeur de son visage quand il la regardait, la chaleur de son corpsquand il l'effleurait, tout cela n'était du qu'à une seule chose, un seul sentiment: L'amour. Oui, elle aimait cet homme d'un amour pur, fort, violent. Et dire qu'elle avait crût aimer le comte Suédois ! Mais, ce n'était qu'un feu de paille comparé au brasier que cet homme avait allumé en elle et qui la consumait sans cesse.

-André...Oh André....je crois que je t'aime. Non! J'en suis sure! Je ne veux plus me cacher. Je veux être libre de t'aimer au grand jour. Oui, André, il faut que tu saches.

Elle partit en courant vers le portail du château. Elle avait renvoyé sont carrosse lui demandant de venir lma chercher dans une heure. Elle n'était restée au bal qu'un quart d'heure. Ne voulant pas attendre, Oscar commença à courir en direction du manoir des Jarjayes. Une pluie abondante se mit à tomber, sa robe, qui la gênait déjà pour courir, s'allourdissait avec l'eau. Mais elle ne renonça pas, elle pleurait, pleurait tout le mal qu'elle avait inconsciemment fait à André et dont elle ne s'était jamais aperçut. Elle arriva enfin en vue de la grille des Jarjayes et la feanchie rapidement se précipitant vers la porte d'entrée.

-André, j'arrive mon amour pensa t'elle, je veux te dire que je t'aime, que je veux vivre avec toi et tout faire pour être pardonnée des souffrances que je t'ai infligées, attends-moi, j'arrive !